Bouaké (Côte d’Ivoire) - Les populations de Bouaké s’apprêtent à organiser une ‘’cérémonie’’ pour demander ‘’pardon à la Nation’’ après les émeutes de vendredi marquées par des pillages et destructions des administrations publiques et privées de la ville, et ayant fait un mort, a appris APA lundi dans cette métropole du Centre-Nord.
Selon l’un des Députés de la ville, Béman Fofana, cette décision a été prise à l’issue d’une tribune d’échange et d’explication tenue, dimanche, avec les chefs coutumiers et religieux ainsi que des représentants des associations et organisations de jeunesse de Bouaké.
Nous avons décidé de l’organisation ‘’dans les jours à venir’’ d’une ‘’gigantesque’’ cérémonie qui aura pour but ‘’de demander pardon à la nation et de rendre un hommage au président de la République’’, a-t-il déclaré.
Selon ‘’les informations qu’on a, avec ce qu’on a vu (le jour de la manifestation) c’était vraiment une insurrection qui se préparait’’ a révélé M. Fofana à la presse.
‘’Il ya des gens qui ont été manipulés pour piller Bouaké (…) des meneurs ont été arrêtées’’ a-t-il affirmé, annonçant une soixantaine de personnes qui ont été ‘’mises aux arrêts’’.
Aujourd’hui, a poursuivi l’honorable Fofana, ‘’les langues sont en train de se délier et il appartient aux responsables et aux autorités compétentes de suivre les différents dossiers’’.
‘’Je suis particulièrement d’accord avec mes parents qui ont dit aujourd’hui que les coupables doivent payer ’’a-t-il acquiescé, invitant les parents des casseurs et des pillards arrêtés par les forces de l’ordre à ‘’cesser d’intervenir dans ce genre de situation’’.
‘’Ceux qui ont commis des méfaits doivent savoir qu’ils ont commis des gaffes et ils doivent payer en toute responsabilité’’ a conclu le député.
Depuis une semaine, des manifestations anti-CIE ont secoué plusieurs villes de l’intérieur faisant de nombreux dégâts matériels suite aux pillages, destruction et incendies des locaux de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) , notamment à Yamoussoukro (la capitale administrative et politique) , Daloa (Centre-Ouest), Tiassalé (Nord-Ouest)...
A Bouaké (deuxième grande ville du pays, au Centre), les manifestations de la même nature ont été plus violentes faisant, outre des bâtiments de la CIE, d’une banque, de la préfecture, du Conseil régional... saccagés, vandalisés et incendiés, une perte en vie humaine et de nombreux blessés. Les manifestants dénoncent une ‘’hausse abusive’’ du tarif de l’électricité.
CK/ls/APA
Selon l’un des Députés de la ville, Béman Fofana, cette décision a été prise à l’issue d’une tribune d’échange et d’explication tenue, dimanche, avec les chefs coutumiers et religieux ainsi que des représentants des associations et organisations de jeunesse de Bouaké.
Nous avons décidé de l’organisation ‘’dans les jours à venir’’ d’une ‘’gigantesque’’ cérémonie qui aura pour but ‘’de demander pardon à la nation et de rendre un hommage au président de la République’’, a-t-il déclaré.
Selon ‘’les informations qu’on a, avec ce qu’on a vu (le jour de la manifestation) c’était vraiment une insurrection qui se préparait’’ a révélé M. Fofana à la presse.
‘’Il ya des gens qui ont été manipulés pour piller Bouaké (…) des meneurs ont été arrêtées’’ a-t-il affirmé, annonçant une soixantaine de personnes qui ont été ‘’mises aux arrêts’’.
Aujourd’hui, a poursuivi l’honorable Fofana, ‘’les langues sont en train de se délier et il appartient aux responsables et aux autorités compétentes de suivre les différents dossiers’’.
‘’Je suis particulièrement d’accord avec mes parents qui ont dit aujourd’hui que les coupables doivent payer ’’a-t-il acquiescé, invitant les parents des casseurs et des pillards arrêtés par les forces de l’ordre à ‘’cesser d’intervenir dans ce genre de situation’’.
‘’Ceux qui ont commis des méfaits doivent savoir qu’ils ont commis des gaffes et ils doivent payer en toute responsabilité’’ a conclu le député.
Depuis une semaine, des manifestations anti-CIE ont secoué plusieurs villes de l’intérieur faisant de nombreux dégâts matériels suite aux pillages, destruction et incendies des locaux de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) , notamment à Yamoussoukro (la capitale administrative et politique) , Daloa (Centre-Ouest), Tiassalé (Nord-Ouest)...
A Bouaké (deuxième grande ville du pays, au Centre), les manifestations de la même nature ont été plus violentes faisant, outre des bâtiments de la CIE, d’une banque, de la préfecture, du Conseil régional... saccagés, vandalisés et incendiés, une perte en vie humaine et de nombreux blessés. Les manifestants dénoncent une ‘’hausse abusive’’ du tarif de l’électricité.
CK/ls/APA