La 31e édition des Jeux Olympiques se disputera du 5 au 21 Août 2016, à Rio de Janeiro, au Brésil. A ce grand rendez-vous du sport mondial, la Côte d’Ivoire sera représentée dans 5 disciplines. A savoir : l’Athlétisme, le Taekwondo, le Tir-à-l’Arc, la Natation et le Judo. Avant le coup d’envoi de la compétition, l’IA fait un gros plan sur les différents athlètes qui porteront les couleurs du pays à ce rendez-vous. A J-10, Dabonné Zouleiha, la représentante au Judo ouvre la série. Elle porte les espoirs de la nation dans cette discipline.
Dabonné Zouleiha dit “Zoul“ est la seule athlète judoka qualifiée pour les Jeux Olympiques de Rio qui débutent le 5 Août 2016. La compétition de judo, elle, débutera du dimanche 6 au samedi 12 Août 2016. Alignée dans la catégorie des -57 kg Dames, la médaillée de Bronze au championnat d’Afrique 2016, portera sur ses frêles épaules, tous les espoirs de médaille du pays dans cette discipline. Et le moins qu’on puisse dire, elle en a les moyens. En eftet, Dabonné Zouleiha a soigneusement préparé les JO. Déjà imbattable dans sa catégorie, dans la sous-région, car Plusieurs fois médaillée d’or au Tournoi de l’Intégration de l’Afrique de l’Ouest (TIAO), Zoul a fait plusieurs stages de préparation en Europe. Et ce, depuis le mois de Mai 2016. Des stages qui lui ont permis de participer à plusieurs compétitions de préparation des JO, en France et en Hongrie. Même si elle n’a remporté aucune médaille pendant ces compétitions, les différents Open auxquels elle a pris part lui ont beaucoup apporté.
En Hongrie, la représentante Ivoirienne était allée, selon les responsables de la Fédération Ivoirienne de Judo (FIJDA), se frotter au judo de l’Europe de l’Est (l’ex-URSS). Un style de judo différent, selon eux, du modèle occidental pratiqué dans la majorité des pays africains, dont la Côte d’Ivoire. « Cette variation de la préparation lui a permis de découvrir d’autres techniques et d’affiner la sienne. Le judo de l’Europe de l’Est est le panache entre le judo originel pratiqué en Asie (très technique) et celui pratiqué en Occident et qui est très physique », a expliqué Angbo Isaac, le président de la Fédération Ivoirienne de Judo.
Dabonné Zouleiha : « Je me sens mieux dans cette peau d’outsider»
Le seul point noir de cette préparation reste sa contre-performance au TIAO 2016, le 5 juin dernier. Une édition d’où elle est repartie bredouille Dabonné Souleiha qui avait quitté la compétition après avoir été défaite en de mi-finale. Repêchée pour la course à une médaille de bronze, elle a préféré quitter la compétition. Un échec qui avait beaucoup fait jaser.
En tout cas, Dabonné se sait loin d’être le cheval sur lequel miseront les Ivoiriens durant ces Jeux Olympiques. Elle se sait loin derrière les sprinteurs de la Fédération Ivoirienne d’Athlétisme (FIA) et les tireurs du Taekwondo. Mais, elle se dit aujourd’hui prête à monter sur le tatami pour défendre les couleurs nationales. Mieux, Dabonné Zouléhia dit se sentir mieux dans la peau de d’outsider. « C’est vrai qu’au haut niveau, il y a la pression. Mais, il y a pas plus grande pression que de se savoir favori au départ d’une compétition. Dans mon cas, je sais qu’on me voit en outsider. C‘est mieux ainsi. Cela m’enlève toute pression négative. Je pense qu’ainsi, je peux m’éclater à RIO. J’aime être dans cette posture. Mon objectif, c’est remporter une médaille pour mon pays, peu importe la couleur. Et j’ai hâte de commencer le tournoi. Je suis prête », a confié Zoul, de passage à Abidjan. Elle ralliera Rio, le 3 août prochain. Elle a promis de tout mettre en œuvre pour faire mieux que son aîné Koné Roméo, éliminé dès son premier combat aux JO de Londres en 2012.
Au niveau du Judo, le continent africain sera représenté au Brésil par 40 judokas issus de 25 pays. L’Algérie et l’Égypte seront les nations du continent les plus représentées à ce rendez-vous, avec 5 judokas chacun. La Tunisie en aura 4 et le Maroc 3 judokas. Le Gabon et l’Afrique du Sud sont parvenus à décrocher, chacun, deux tickets pour ces Jeux. Pour les 19 autres pays africains qualifiés, chacun ne sera représenté que par un seul athlète. Il s’agit, outre de la Côte d’Ivoire, de la Zambie, des Seychelles, du Sénégal, de l’Angola, du Bénin, du Burundi, du Congo, du Cameroun, de la Gambie, du Ghana, du Kenya, de la Guinée Bissau, de la Libye, du Niger, du Mozambique, Madagascar, le Mali et de l’île-Maurice.
J H K
Dabonné Zouleiha dit “Zoul“ est la seule athlète judoka qualifiée pour les Jeux Olympiques de Rio qui débutent le 5 Août 2016. La compétition de judo, elle, débutera du dimanche 6 au samedi 12 Août 2016. Alignée dans la catégorie des -57 kg Dames, la médaillée de Bronze au championnat d’Afrique 2016, portera sur ses frêles épaules, tous les espoirs de médaille du pays dans cette discipline. Et le moins qu’on puisse dire, elle en a les moyens. En eftet, Dabonné Zouleiha a soigneusement préparé les JO. Déjà imbattable dans sa catégorie, dans la sous-région, car Plusieurs fois médaillée d’or au Tournoi de l’Intégration de l’Afrique de l’Ouest (TIAO), Zoul a fait plusieurs stages de préparation en Europe. Et ce, depuis le mois de Mai 2016. Des stages qui lui ont permis de participer à plusieurs compétitions de préparation des JO, en France et en Hongrie. Même si elle n’a remporté aucune médaille pendant ces compétitions, les différents Open auxquels elle a pris part lui ont beaucoup apporté.
En Hongrie, la représentante Ivoirienne était allée, selon les responsables de la Fédération Ivoirienne de Judo (FIJDA), se frotter au judo de l’Europe de l’Est (l’ex-URSS). Un style de judo différent, selon eux, du modèle occidental pratiqué dans la majorité des pays africains, dont la Côte d’Ivoire. « Cette variation de la préparation lui a permis de découvrir d’autres techniques et d’affiner la sienne. Le judo de l’Europe de l’Est est le panache entre le judo originel pratiqué en Asie (très technique) et celui pratiqué en Occident et qui est très physique », a expliqué Angbo Isaac, le président de la Fédération Ivoirienne de Judo.
Dabonné Zouleiha : « Je me sens mieux dans cette peau d’outsider»
Le seul point noir de cette préparation reste sa contre-performance au TIAO 2016, le 5 juin dernier. Une édition d’où elle est repartie bredouille Dabonné Souleiha qui avait quitté la compétition après avoir été défaite en de mi-finale. Repêchée pour la course à une médaille de bronze, elle a préféré quitter la compétition. Un échec qui avait beaucoup fait jaser.
En tout cas, Dabonné se sait loin d’être le cheval sur lequel miseront les Ivoiriens durant ces Jeux Olympiques. Elle se sait loin derrière les sprinteurs de la Fédération Ivoirienne d’Athlétisme (FIA) et les tireurs du Taekwondo. Mais, elle se dit aujourd’hui prête à monter sur le tatami pour défendre les couleurs nationales. Mieux, Dabonné Zouléhia dit se sentir mieux dans la peau de d’outsider. « C’est vrai qu’au haut niveau, il y a la pression. Mais, il y a pas plus grande pression que de se savoir favori au départ d’une compétition. Dans mon cas, je sais qu’on me voit en outsider. C‘est mieux ainsi. Cela m’enlève toute pression négative. Je pense qu’ainsi, je peux m’éclater à RIO. J’aime être dans cette posture. Mon objectif, c’est remporter une médaille pour mon pays, peu importe la couleur. Et j’ai hâte de commencer le tournoi. Je suis prête », a confié Zoul, de passage à Abidjan. Elle ralliera Rio, le 3 août prochain. Elle a promis de tout mettre en œuvre pour faire mieux que son aîné Koné Roméo, éliminé dès son premier combat aux JO de Londres en 2012.
Au niveau du Judo, le continent africain sera représenté au Brésil par 40 judokas issus de 25 pays. L’Algérie et l’Égypte seront les nations du continent les plus représentées à ce rendez-vous, avec 5 judokas chacun. La Tunisie en aura 4 et le Maroc 3 judokas. Le Gabon et l’Afrique du Sud sont parvenus à décrocher, chacun, deux tickets pour ces Jeux. Pour les 19 autres pays africains qualifiés, chacun ne sera représenté que par un seul athlète. Il s’agit, outre de la Côte d’Ivoire, de la Zambie, des Seychelles, du Sénégal, de l’Angola, du Bénin, du Burundi, du Congo, du Cameroun, de la Gambie, du Ghana, du Kenya, de la Guinée Bissau, de la Libye, du Niger, du Mozambique, Madagascar, le Mali et de l’île-Maurice.
J H K