Le témoin Tahirou Kouyaté a créé un incident entre la Cour et la défense, bloquant pendant une demi-heure l'audience de mardi du procès de Simone Gbagbo, poursuivie pour des crimes de guerre et crimes contre l'humanité.
Appelé à la barre, en deuxième position, après Fanta Ouattara, Tahirou Kouyaté comparaît en tant que ''simple sachant'', précise le juge Boiqui Kouadjo qui l'exempt de ''prêter serment ''. Il est venu témoigner au nom de son frère '' blessé dans le bombardement du marché Siaka Koné'', le 17 mars 2011 à Abobo.
Il soutient que la résidence de son père est située dans ledit marché et que ''l'obus qui a fait 14 morts est tombé à 50 mètres de mon magasin''. Tous les morts, selon lui, ont été ''transportés dans une charrette à l'hôpital général d'Abobo'' a-t-il répondu aux questions du juge.
A la question de savoir qui a tiré l'obus, le témoin répond qu'il ne ''sait pas'', affirmant, cependant, avoir vu un ''cratère d'environ 15 cm de profondeur et 10 cm de diamètre causé par l'obus''.
Au tour de parole de la défense, Me Mathurin Djirabou relève une ''entorse'' à l'interrogatoire du témoin. Selon l'avocat de Simone Gbagbo, en ne faisant pas prêter serment au témoin, le juge ''viole l'article 413 du code de procédure pénale qui dispose que tout témoin doit prêter serment avant sa déposition''.
Il s'en suit de chaudes altercations entre le juge et les avocats de la défense qui veulent savoir pourquoi le témoin n'a pas prêté serment.
'' La Cour ne lui a pas fait prêter serment parce qu'il est là en tant que simple sachant c'est pourquoi il a dit se constituer partie civile'', s'est justifié le juge Boiqui Kouadjo, devenu menaçant et évoque un ''outrage'' avant de suspendre l'audience pour ''rendre une décision'' concernant la requête de la défense.
Au bout d'une demi-heure, ''la Cour déclare infondée la requête de la défense'', selon le juge qui ordonne la poursuite de l'interrogatoire du témoin.
''Pour nous ou bien il vient, il dépose comme un témoin, et on a le droit de savoir pourquoi, il est là. Ou alors, il dépose comme une partie civile et en ce moment on attend le moment des parties civiles on va débattre pour évaluer son préjudice, » a expliqué Me Blédé Dohora, interrogé par APA sur les motifs de la requête rejetée par la Cour.
HS/ls/APA
Appelé à la barre, en deuxième position, après Fanta Ouattara, Tahirou Kouyaté comparaît en tant que ''simple sachant'', précise le juge Boiqui Kouadjo qui l'exempt de ''prêter serment ''. Il est venu témoigner au nom de son frère '' blessé dans le bombardement du marché Siaka Koné'', le 17 mars 2011 à Abobo.
Il soutient que la résidence de son père est située dans ledit marché et que ''l'obus qui a fait 14 morts est tombé à 50 mètres de mon magasin''. Tous les morts, selon lui, ont été ''transportés dans une charrette à l'hôpital général d'Abobo'' a-t-il répondu aux questions du juge.
A la question de savoir qui a tiré l'obus, le témoin répond qu'il ne ''sait pas'', affirmant, cependant, avoir vu un ''cratère d'environ 15 cm de profondeur et 10 cm de diamètre causé par l'obus''.
Au tour de parole de la défense, Me Mathurin Djirabou relève une ''entorse'' à l'interrogatoire du témoin. Selon l'avocat de Simone Gbagbo, en ne faisant pas prêter serment au témoin, le juge ''viole l'article 413 du code de procédure pénale qui dispose que tout témoin doit prêter serment avant sa déposition''.
Il s'en suit de chaudes altercations entre le juge et les avocats de la défense qui veulent savoir pourquoi le témoin n'a pas prêté serment.
'' La Cour ne lui a pas fait prêter serment parce qu'il est là en tant que simple sachant c'est pourquoi il a dit se constituer partie civile'', s'est justifié le juge Boiqui Kouadjo, devenu menaçant et évoque un ''outrage'' avant de suspendre l'audience pour ''rendre une décision'' concernant la requête de la défense.
Au bout d'une demi-heure, ''la Cour déclare infondée la requête de la défense'', selon le juge qui ordonne la poursuite de l'interrogatoire du témoin.
''Pour nous ou bien il vient, il dépose comme un témoin, et on a le droit de savoir pourquoi, il est là. Ou alors, il dépose comme une partie civile et en ce moment on attend le moment des parties civiles on va débattre pour évaluer son préjudice, » a expliqué Me Blédé Dohora, interrogé par APA sur les motifs de la requête rejetée par la Cour.
HS/ls/APA