Les avocats de l’ex-Première dame de Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo, poursuivie pour "crimes contre l’humanité", ont demandé jeudi la comparution du médecin en "odonto-stomatologie" ayant délivré le certificat médical d’un témoin paraplégique dans une "mairie", afin de donner des explications à la Cour.
"Après la crise on a demandé aux blessés et aux victimes de se faire recenser à la mairie d’Abobo. Un médecin m’a demandé ce qui s’est passé, j’ai tout expliqué et il m’a donné des papiers", a relaté M. Diarra.
Le témoin a souligné qu’il a été transporté "à l’hôpital du grand marché d’Abobo où (il a) été reçu par des membres de Médecins sans frontières (MSF)" et que "le certificat n’a pas été fait le 04 mars 2011", contrairement à la date marquée sur le document.
Le président de la Cour d’assises, le juge Bouaki Kouadio, a autorisé la défense de Mme Gbagbo à "convoquer" ce médecin.
Entré dans la salle d’audience sur un fauteuil roulant, Ibrahima Diarra, dit être devenu paraplégique après avoir reçu une balle tirée "dans la foule" par des "gendarmes du camp commando d’Abobo" à la sortie d’une mosquée, après la prière du vendredi, le 04 mars 2011.
"Ils ont tiré sur nous parce que nous sommes musulmans (…) considérés comme des partisans d’Alassane Ouattara. (…) La balle a traversé la colonne vertébrale et sectionné la moelle. Je ne peux plus rien faire, c’est fini pour moi", a-t-il poursuivi, estimant que "Simone Gbagbo a gâché (sa) vie".
Depuis le 31 mai, l’ex-Première dame ivoirienne est jugée pour "crimes de guerre" et "crimes contre l’humanité" commis pendant la crise postélectorale qui a officiellement coûté la vie à au moins 3.000 personnes.
MYA
"Après la crise on a demandé aux blessés et aux victimes de se faire recenser à la mairie d’Abobo. Un médecin m’a demandé ce qui s’est passé, j’ai tout expliqué et il m’a donné des papiers", a relaté M. Diarra.
Le témoin a souligné qu’il a été transporté "à l’hôpital du grand marché d’Abobo où (il a) été reçu par des membres de Médecins sans frontières (MSF)" et que "le certificat n’a pas été fait le 04 mars 2011", contrairement à la date marquée sur le document.
Le président de la Cour d’assises, le juge Bouaki Kouadio, a autorisé la défense de Mme Gbagbo à "convoquer" ce médecin.
Entré dans la salle d’audience sur un fauteuil roulant, Ibrahima Diarra, dit être devenu paraplégique après avoir reçu une balle tirée "dans la foule" par des "gendarmes du camp commando d’Abobo" à la sortie d’une mosquée, après la prière du vendredi, le 04 mars 2011.
"Ils ont tiré sur nous parce que nous sommes musulmans (…) considérés comme des partisans d’Alassane Ouattara. (…) La balle a traversé la colonne vertébrale et sectionné la moelle. Je ne peux plus rien faire, c’est fini pour moi", a-t-il poursuivi, estimant que "Simone Gbagbo a gâché (sa) vie".
Depuis le 31 mai, l’ex-Première dame ivoirienne est jugée pour "crimes de guerre" et "crimes contre l’humanité" commis pendant la crise postélectorale qui a officiellement coûté la vie à au moins 3.000 personnes.
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