L’audition d’un témoin au procès pour "crimes contre l’humanité" de l’ex-Première dame de Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo, a été suspendue jeudi après-midi, après qu’il a été victime d’un "malaise cardiaque" pendant le contre-interrogatoire de la défense, à Abidjan.
"La cour a décidé de suspendre l’audition d’Aboulaye Soro", victime d’un "malaise cardiaque", a annoncé le président de la cour d’assises, Bouaki Kouadio, après environ 30 minutes de suspension d’audience afin de permettre à M. Soro de se désaltérer.
Tenant difficilement sur ses jambes, le témoin qui avait évoqué pendant son audition un "problème au cœur", a été évacué de la salle avec l’aide de deux policiers.
Il a déclaré à la cour avoir "vu" Mme Gbagbo dans la commune de Cocody (Est d’Abidjan) quelques jours "après la marche sur la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI)" en décembre 2010, assurant que des "caisses" contenant des "armes" ont été sorties d’une "ambulance" en présence de l'accusée.
La voix grave sur un ton parfois agressif, Aboulaye Soro a également évoqué les conditions de l’enlèvement de son "frère" dont il n’a plus eu de nouvelles depuis 2011.
Depuis le 31 mai, l’ex-Première dame ivoirienne est jugée pour "crimes de guerre" et "crimes contre l’humanité" commis pendant la crise postélectorale qui a officiellement coûté la vie à au moins 3.000 personnes.
MYA
"La cour a décidé de suspendre l’audition d’Aboulaye Soro", victime d’un "malaise cardiaque", a annoncé le président de la cour d’assises, Bouaki Kouadio, après environ 30 minutes de suspension d’audience afin de permettre à M. Soro de se désaltérer.
Tenant difficilement sur ses jambes, le témoin qui avait évoqué pendant son audition un "problème au cœur", a été évacué de la salle avec l’aide de deux policiers.
Il a déclaré à la cour avoir "vu" Mme Gbagbo dans la commune de Cocody (Est d’Abidjan) quelques jours "après la marche sur la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI)" en décembre 2010, assurant que des "caisses" contenant des "armes" ont été sorties d’une "ambulance" en présence de l'accusée.
La voix grave sur un ton parfois agressif, Aboulaye Soro a également évoqué les conditions de l’enlèvement de son "frère" dont il n’a plus eu de nouvelles depuis 2011.
Depuis le 31 mai, l’ex-Première dame ivoirienne est jugée pour "crimes de guerre" et "crimes contre l’humanité" commis pendant la crise postélectorale qui a officiellement coûté la vie à au moins 3.000 personnes.
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