Dimbokro - Après une flambée dans le courant de janvier à juin 2016, les prix des du vivrier connaissent une légère baisse, a constaté l’AIP vendredi lors d’une visite dans le marché de Dimbokro.
La poudre de farine de maïs qui s’achetait à quelque trois poignées à 200 FCFA, se vend aujourd’hui cinq poignées au même prix. Par contre, selon la vendeuse Diarrassouba Mariétou, 20 ans, qui aide sa maman à vendre, la poudre de manioc est très chère en raison de l’insuffisance sur le marché. "Ça va un peu au marché", dit-elle, parce que le coût de beaucoup de produits a diminué.
Dame Aya Bénédicte, 60 ans, vendeuse d’agrumes notamment de citron et d’orange, informe qu’un tas de cinq citrons coûte 100 FCFA. Toute chose, impossible, il y a quelques semaines. Elle indique que le prix de l’orange n’a pas subi de modification. Pour acquérir quatre petites oranges, il faut payer 200 FCFA.
Juste à côté d’elle, dans ce marché de vivriers, vend Saré Mariam, élève de Terminale qui aide sa maman en cette période de vacances. « Je vends pour ma maman. J’étais en Terminale cette année mais le Bac n’a pas marché. Etant en vacance, je viens l’aider. On vend quatre bottes de salade à 100 FCFA au lieu de 200 FCFA, il y a quelques mois. Le carton de carottes s’achète à 800 FCFA contre 1100 FCFA », informe-t-elle.
Le coût actuel élevé de l’ail. Pour avoir le sac, il faut 27 000 FCFA au lieu de 7500 FCFA comme auparavant. « Ce qui fait que nous vendons une gousse de l’ail à 200 FCFA », poursuit-elle. Le prix du kilogramme de tomate de salade qui était fixé à 1200 FCFA dans la période de juin-juillet, est à 200 FCFA. Quand le sac d’aubergine violette est passé de 12.500 FCFA il y a quelques jours, à 22500. Pour le haricot vert, le client qui payait 2000 FCFA le kilogramme en mars- juillet peut aujourd’hui avoir cette même quantité en donnant 300 FCFA. Le prix de l’aubergine blanc est passé de 8000 FCA à 2000 FCFA le seau actuellement.
Le piment « long-long » ou « mankoundè » se vend à 50 FCFA le tas à l’étal de Kouakou Ahou. « Il y a aussi la graine de palme dont le tas est à 100 FCFA. Il y a une baisse car le prix du seau est passé de 3000 FCFA à 2000 FCFA », affirme la vendeuse.
Quant aux tubercules notamment le manioc et l’igname, les prix ne sont pas à la portée de toutes les bourses. En effet, Kouassi Ahou Hélène, commerçante d’ignames, assise avec ses amies, converse devant un grand tas de nouvelle igname des variétés Kponan et Assawa. « Le kponan se vend 5000 FCFA pour trois ignames mais ça dépend aussi de la taille. On peut vendre trois ou quatre ignames à 5000 FCFA », dit la vendeuse, précisant la rareté de ces tubercules.
« Un tas cinq à six petits tubercules coûte 200 FCFA et un tas de trois tubercules de grande taille à 500 FCFA. Il n’y a pas de manioc sur le marché. Mais c’est mieux qu’avant », affirme Adjo Lucie, 60 an,s qui dit que ce manque lui cause d’énormes préjudices en sens qu’elle ne gagne plus assez d’argent pour subvenir correctement aux besoins de sa famille.
Au marché de viande, les bouchers attestent que les prix du kilogramme de viande n’ont pas changé depuis bien longtemps. « Voici les prix qui sont affichés » dit l’un d’eux au reporter, montrant une vieille feuille noircie par le temps sur laquelle on peut lire : « viande avec os 1800 FCFA le kg et viande sans os, 2200 FCFA le kg.
(AIP)
ik/cmas
La poudre de farine de maïs qui s’achetait à quelque trois poignées à 200 FCFA, se vend aujourd’hui cinq poignées au même prix. Par contre, selon la vendeuse Diarrassouba Mariétou, 20 ans, qui aide sa maman à vendre, la poudre de manioc est très chère en raison de l’insuffisance sur le marché. "Ça va un peu au marché", dit-elle, parce que le coût de beaucoup de produits a diminué.
Dame Aya Bénédicte, 60 ans, vendeuse d’agrumes notamment de citron et d’orange, informe qu’un tas de cinq citrons coûte 100 FCFA. Toute chose, impossible, il y a quelques semaines. Elle indique que le prix de l’orange n’a pas subi de modification. Pour acquérir quatre petites oranges, il faut payer 200 FCFA.
Juste à côté d’elle, dans ce marché de vivriers, vend Saré Mariam, élève de Terminale qui aide sa maman en cette période de vacances. « Je vends pour ma maman. J’étais en Terminale cette année mais le Bac n’a pas marché. Etant en vacance, je viens l’aider. On vend quatre bottes de salade à 100 FCFA au lieu de 200 FCFA, il y a quelques mois. Le carton de carottes s’achète à 800 FCFA contre 1100 FCFA », informe-t-elle.
Le coût actuel élevé de l’ail. Pour avoir le sac, il faut 27 000 FCFA au lieu de 7500 FCFA comme auparavant. « Ce qui fait que nous vendons une gousse de l’ail à 200 FCFA », poursuit-elle. Le prix du kilogramme de tomate de salade qui était fixé à 1200 FCFA dans la période de juin-juillet, est à 200 FCFA. Quand le sac d’aubergine violette est passé de 12.500 FCFA il y a quelques jours, à 22500. Pour le haricot vert, le client qui payait 2000 FCFA le kilogramme en mars- juillet peut aujourd’hui avoir cette même quantité en donnant 300 FCFA. Le prix de l’aubergine blanc est passé de 8000 FCA à 2000 FCFA le seau actuellement.
Le piment « long-long » ou « mankoundè » se vend à 50 FCFA le tas à l’étal de Kouakou Ahou. « Il y a aussi la graine de palme dont le tas est à 100 FCFA. Il y a une baisse car le prix du seau est passé de 3000 FCFA à 2000 FCFA », affirme la vendeuse.
Quant aux tubercules notamment le manioc et l’igname, les prix ne sont pas à la portée de toutes les bourses. En effet, Kouassi Ahou Hélène, commerçante d’ignames, assise avec ses amies, converse devant un grand tas de nouvelle igname des variétés Kponan et Assawa. « Le kponan se vend 5000 FCFA pour trois ignames mais ça dépend aussi de la taille. On peut vendre trois ou quatre ignames à 5000 FCFA », dit la vendeuse, précisant la rareté de ces tubercules.
« Un tas cinq à six petits tubercules coûte 200 FCFA et un tas de trois tubercules de grande taille à 500 FCFA. Il n’y a pas de manioc sur le marché. Mais c’est mieux qu’avant », affirme Adjo Lucie, 60 an,s qui dit que ce manque lui cause d’énormes préjudices en sens qu’elle ne gagne plus assez d’argent pour subvenir correctement aux besoins de sa famille.
Au marché de viande, les bouchers attestent que les prix du kilogramme de viande n’ont pas changé depuis bien longtemps. « Voici les prix qui sont affichés » dit l’un d’eux au reporter, montrant une vieille feuille noircie par le temps sur laquelle on peut lire : « viande avec os 1800 FCFA le kg et viande sans os, 2200 FCFA le kg.
(AIP)
ik/cmas
