Abengourou - Le prix des produits vivriers connaît depuis quelques temps une baisse sensible à Abengourou, a-t-on constaté au cours d’une enquête express menée aussi bien auprès de quelques commerçantes de vivriers du grand marché que des consommateurs.
« Il y a deux à trois mois, on achetait le seau de piment en provenance de Korhogo à 6000 francs. Aujourd’hui, on achète la même quantité de piment, produit sur place, à 1000 F », explique Aïcha Ouattara, commerçante de vivrier, pour justifier la baisse significative du prix de vente au détail de cette denrée.
Il en est de même pour l’aubergine selon les explications de dame Aïcha Ouattara. « Avant on achetait le seau d’aubergine à 6000 F voire 6500 F. Aujourd’hui, le même seau coûte seulement 1000 F. C’est pour ça qu’aujourd’hui le tas de 50 F est beaucoup », indique-telle.
La tomate fraîche, qui était quasi introuvable, est aujourd’hui en abondance sur le marché, favorisant une chute des prix au grand bonheur des consommateurs. « Un kilogramme de tomate s’achetait à 2000 F. Aujourd’hui, on achète ça à 500 F seulement. Donc c’est normal qu’on revende moins cher », indique Mme Kanga Sali, également commerçante de vivriers au grand marché. « Le prix de l’haricot vert aussi à considérablement baissé. De 1500F le kg, il est passé à 299 F », ajoute-elle.
« Bien vrai que je n’achète pas mes condiments au détail, mais il faut reconnaître que ça va un peu mieux aujourd’hui. La tomate, l’aubergine, le piment on peut dire que ça va », affirme pour sa part, Moh N’Zi, une restauratrice qui déplore cependant le prix encore trop élevé de la banane et de l’igname.
« Je vends le tas de quatre ou cinq bananes à 500 F. Le temps de vendre le régime entier n’est pas encore arrivé parce que la banane est encore cher », soutient Mlle Ange, une revendeuse de banane confirmant la cherté de cette denrée toujours rare sur le marché en raison de la mauvaise récolte.
En ce qui concerne les protéines, notamment, la viande et le poisson, les prix sont restés inchangés depuis plusieurs années. « Le prix de la viande n’a pas augmenté depuis longtemps. La viande sans os coûte 2200 F/kg tandis la viande avec os fait 2000 F/kg », indique Tamboura Moussa, un boucher du grand marché.
Les propos de ce dernier sont confirmés par le président de l’association des bouchers d’Abengourou, Abdoulaye Dicko. « On vend la viande à 2200 F/kg. Ça fait au moins cinq ans. Parfois même on diminue jusqu’à 1900 F pour arranger les femmes et tous ceux qui viennent acheter », fait-il savoir.
(AIP)
rkk/cmas
« Il y a deux à trois mois, on achetait le seau de piment en provenance de Korhogo à 6000 francs. Aujourd’hui, on achète la même quantité de piment, produit sur place, à 1000 F », explique Aïcha Ouattara, commerçante de vivrier, pour justifier la baisse significative du prix de vente au détail de cette denrée.
Il en est de même pour l’aubergine selon les explications de dame Aïcha Ouattara. « Avant on achetait le seau d’aubergine à 6000 F voire 6500 F. Aujourd’hui, le même seau coûte seulement 1000 F. C’est pour ça qu’aujourd’hui le tas de 50 F est beaucoup », indique-telle.
La tomate fraîche, qui était quasi introuvable, est aujourd’hui en abondance sur le marché, favorisant une chute des prix au grand bonheur des consommateurs. « Un kilogramme de tomate s’achetait à 2000 F. Aujourd’hui, on achète ça à 500 F seulement. Donc c’est normal qu’on revende moins cher », indique Mme Kanga Sali, également commerçante de vivriers au grand marché. « Le prix de l’haricot vert aussi à considérablement baissé. De 1500F le kg, il est passé à 299 F », ajoute-elle.
« Bien vrai que je n’achète pas mes condiments au détail, mais il faut reconnaître que ça va un peu mieux aujourd’hui. La tomate, l’aubergine, le piment on peut dire que ça va », affirme pour sa part, Moh N’Zi, une restauratrice qui déplore cependant le prix encore trop élevé de la banane et de l’igname.
« Je vends le tas de quatre ou cinq bananes à 500 F. Le temps de vendre le régime entier n’est pas encore arrivé parce que la banane est encore cher », soutient Mlle Ange, une revendeuse de banane confirmant la cherté de cette denrée toujours rare sur le marché en raison de la mauvaise récolte.
En ce qui concerne les protéines, notamment, la viande et le poisson, les prix sont restés inchangés depuis plusieurs années. « Le prix de la viande n’a pas augmenté depuis longtemps. La viande sans os coûte 2200 F/kg tandis la viande avec os fait 2000 F/kg », indique Tamboura Moussa, un boucher du grand marché.
Les propos de ce dernier sont confirmés par le président de l’association des bouchers d’Abengourou, Abdoulaye Dicko. « On vend la viande à 2200 F/kg. Ça fait au moins cinq ans. Parfois même on diminue jusqu’à 1900 F pour arranger les femmes et tous ceux qui viennent acheter », fait-il savoir.
(AIP)
rkk/cmas