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Sport Publié le dimanche 7 août 2016 | L’Inter

Interrogé suite à l’affaire du kiné de Murielle Ahouré, le président de la Fédération ivoirienne d’athlétisme arrivé vendredi à Rio de Janeiro a réagi

Comment expliquez-vous que le Kinésithérapeute de Murielle Ahouré ne soit pas autorisé à entrer au Village olympique ?

Je n’ai pas encore vu Murielle. Mais je dis et je le répète, l’assistant de Murielle n’a jamais été interdit d’accès au Village olympique. Il peut accéder au village tous les jours quand il veut et y rester autant d’heures qu’il veut. La différence, c’est qu’il ne réside pas au village. Le Comité international olympique et non la fédération qui organise les jeux Olympiques, fixe des quotas d’officiels pouvant résider au village. Dans le cas qui nous concerne, nous avons été autorisés à avoir deux entraîneurs. Je dis bien entraîneur, je ne parle pas de kiné. L’assistant de Murielle est kiné. Il s’agit de Robert Stokheim à qui on doit beaucoup de chose parce qu’il a toujours été très proche de Murielle. Il n’est pas autorisé à résider, à dormir au village olympique mais il peut tous les jours venir au village, accéder à tous les sites qu’il faut et offrir à Murielle tout l’accompagnement dont elle a besoin. Et même-là, il pourrait accéder à l’aire d’échauffement des athlètes. Donc toutes les dispositions sont prises pour que Murielle ait tout ce qu’il faut dans les conditions qu’il faut. La seule différence, c’est que M. Robert ne réside pas au village. Il est dans le même hôtel que nous. Ce matin, nous étions ensemble. C’est moi qui aie pris soin de faire sa réservation à l’hôtel des présidents de fédérations pour qu’il ne se sente pas seul. C’est vrai, le village olympique, c’est ce que tout le monde veut mais les places y sont limitées. Et dans le cas qui concerne l’athlétisme, nous avions droit à deux places pour entraîneur admis par le Comité national olympique qui a admis également le kiné de toute l’équipe nationale de Côte d’Ivoire Coulibaly Bali. Elles ont été attribuées à Anthony Koffi que je tiens d’ailleurs à féliciter parce qu’il vient d’être désigné meilleur entraîneur national de l’année, et à Méité Ibrahim, le frère de Méité ben Youssef qui est son coach de tous temps. Murielle n’est pas désespérée comme on le fait croire. Elle sait pourquoi elle est ici. Je demande aux Ivoiriens se rassurer. Ce n’était pas nécessaire qu’on fasse du bruit pour un problème qu’on a réglé.

L’entraîneur de Murielle est-il au Village olympique ?

Murielle est entraînée par l’Américain Dennis Michel qui lui-même a été accrédité par la fédération américaine. Il réside au Village olympique. Donc Murielle aura en permanence son entraîneur au village. C’est le kiné qui viendra régulièrement pour que Murielle ait une bonne participation à ces jeux Olympiques.

Vos athlètes sont-ils perturbés par cette affaire ?

J’ai vu les athlètes ce matin (samedi), ils sont tous en pleine forme. Nous attendons d’un moment à l’autre l’arrivée de Koffi Hua Wilfried. C’est le seul qui n’est pas encore arrivé. Sinon tous les autres sont là. Ils ont le moral et sont déterminés à honorer la Côte d’Ivoire.

La compétition commence le 12 août pour l’athlétisme. Quelles sont vos attentes ?

Je viens de parler avec le coach Anthony Koffi, ils sont tous déterminés à donner le meilleur d’eux-mêmes. Ils s’entraînement depuis des années pour cela. Je leur dirai qu’ils ont une occasion de rentrer dans l’histoire de la Côte d’Ivoire. Et personne ne veut rater un tel rendez-vous. Donc ne créons pas de problèmes inutiles autour de l‘équipe. Les athlètes sont motivés. Dieu fera ce qu’il faut pour que la Cote d’Ivoire soit honorée.

CAMARA ALPHONSE
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