Le secrétaire général exécutif du (Parti Africain contre l’injustice) Samouka Diabaté a animé une conférence de presse le jeudi 11 août 2016, au musée des civilisations de Côte d’Ivoire au Plateau.
A l’occasion, il s’est prononcé sur la situation sociopolitique en Côte d’Ivoire qui selon lui, même s’il y a quelques satisfactions beaucoup reste encore à faire.
Selon le secrétaire exécutif du PACI le train n’est pas encore arrivé à l’heure car le pays va mal. « Le pays vit encore dans la souffrance, il y a toujours ce vent de crise qui souffle sur la Côte d’Ivoire. La croissance à 2 où 3 chiffres qu’on nous prêche tout le temps ne résout pas le problème des Ivoiriens car nous n’avons pas encore senti l’odeur de cette croissance » a indiqué Samouka Diabaté .
Poursuivant ses propos, le secrétaire exécutif dudit parti a demandé au gouvernement d’être plus transparent dans la gestion des affaires de l’Etat. Selon lui, le gouvernement doit dire aux Ivoiriens à quoi servent les dettes que les institutions de Bretton Woods prêtent au pays chaque année et comment ces dettes sont payées. « Les autorités ivoiriennes ont cette responsabilité de dire aux Ivoiriens combien notre pays doit. Si on doit s’endetter pour faire des routes qui ont une durée de six mois comme nous le constatons sur l’autoroute du nord sachant que le quotidien des Ivoiriens ne s’améliore pas il faut songer à arrêter de s’endetter et se consacrer à nos propres ressources pour le développement de notre pays » a-t-il fait savoir.
Au plan sécuritaire Samouka Diabaté, demande au gouvernement de renforcer le dispositif sécuritaire. « On nous dit que la ville d’Abidjan est rempli de caméras de surveillance, mais comment se fait que, ceux qui ont attaqué Bassam n’ont pas été vus. Il faut que le contrôle de nos frontières soit définitivement réglé. Si cela n’est pas le cas nous ne serons pas à l’abri du terrorisme. Aussi la lutte contre l’immigration sur notre territoire doit être une priorité. Il faut instaurer une police des étrangers c’est le cas dans certains pays comme le Sénégal. Cela n’est pas une chasse aux étrangers mais nous permettra de connaître le nombre d’étrangers qui rentre par jour dans notre pays » a-t-il signifié.
Parlant du référendum portant sur le projet d’une nouvelle constitution le secrétaire général exécutif du PACI a dit que son parti est d’accord pour que cette réforme soit faite. Car dira-t-il, on ne fait pas la politique de la chaise vide. « Nous sommes d’accord pour le référendum, pour le poste d’un vice-président, pour un sénat mais que cela ne soit pas une ‘’ politique de tontine’’. Au sein du Rhdp on parle d’alternance 2020 cela veut dire qu’ en 2020 celui qui va gouverner le pays sera un membre du Pdci et le vice-président un membre du Rdr qui sera nommé par le Président de la République. Nous devons dans l’opposition nous organiser pour contrecarrer ce jeu de politique à la tontine » a indiqué Samouka Diabaté.
GK
A l’occasion, il s’est prononcé sur la situation sociopolitique en Côte d’Ivoire qui selon lui, même s’il y a quelques satisfactions beaucoup reste encore à faire.
Selon le secrétaire exécutif du PACI le train n’est pas encore arrivé à l’heure car le pays va mal. « Le pays vit encore dans la souffrance, il y a toujours ce vent de crise qui souffle sur la Côte d’Ivoire. La croissance à 2 où 3 chiffres qu’on nous prêche tout le temps ne résout pas le problème des Ivoiriens car nous n’avons pas encore senti l’odeur de cette croissance » a indiqué Samouka Diabaté .
Poursuivant ses propos, le secrétaire exécutif dudit parti a demandé au gouvernement d’être plus transparent dans la gestion des affaires de l’Etat. Selon lui, le gouvernement doit dire aux Ivoiriens à quoi servent les dettes que les institutions de Bretton Woods prêtent au pays chaque année et comment ces dettes sont payées. « Les autorités ivoiriennes ont cette responsabilité de dire aux Ivoiriens combien notre pays doit. Si on doit s’endetter pour faire des routes qui ont une durée de six mois comme nous le constatons sur l’autoroute du nord sachant que le quotidien des Ivoiriens ne s’améliore pas il faut songer à arrêter de s’endetter et se consacrer à nos propres ressources pour le développement de notre pays » a-t-il fait savoir.
Au plan sécuritaire Samouka Diabaté, demande au gouvernement de renforcer le dispositif sécuritaire. « On nous dit que la ville d’Abidjan est rempli de caméras de surveillance, mais comment se fait que, ceux qui ont attaqué Bassam n’ont pas été vus. Il faut que le contrôle de nos frontières soit définitivement réglé. Si cela n’est pas le cas nous ne serons pas à l’abri du terrorisme. Aussi la lutte contre l’immigration sur notre territoire doit être une priorité. Il faut instaurer une police des étrangers c’est le cas dans certains pays comme le Sénégal. Cela n’est pas une chasse aux étrangers mais nous permettra de connaître le nombre d’étrangers qui rentre par jour dans notre pays » a-t-il signifié.
Parlant du référendum portant sur le projet d’une nouvelle constitution le secrétaire général exécutif du PACI a dit que son parti est d’accord pour que cette réforme soit faite. Car dira-t-il, on ne fait pas la politique de la chaise vide. « Nous sommes d’accord pour le référendum, pour le poste d’un vice-président, pour un sénat mais que cela ne soit pas une ‘’ politique de tontine’’. Au sein du Rhdp on parle d’alternance 2020 cela veut dire qu’ en 2020 celui qui va gouverner le pays sera un membre du Pdci et le vice-président un membre du Rdr qui sera nommé par le Président de la République. Nous devons dans l’opposition nous organiser pour contrecarrer ce jeu de politique à la tontine » a indiqué Samouka Diabaté.
GK