Le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandaman, a fait la promesse de créer une société de pressage Cd, de construire des bibliothèques, centres culturels, musées, salles de cinéma, etc. Il a pris cet engagement, le mercredi 24 septembre 2015, lors des débats organisés par le quotidien ivoirien ‘’L’Expression’’, dans l’enceinte dudit quotidien, à Abidjan-Cocody (Angré). Près d’un an après ces promesses, aucune réalisation n’a été faite.
La création de la société de pressage de Cd s’inscrivait, selon le ministre Bandaman, dans la politique de lutte contre la piraterie. L’entreprise, avait-il dit, devait produire près de 15 mille Cd par jour. Et que, pour lutter efficacement contre la piraterie, une stratégie devait prendre en compte les vendeurs de proximité. «Les supermarchés, les stations mobiles seront des lieux de vente de Cd. Nous aurons aussi des vendeurs ambulants. Même les ‘’Diallo’’ (Ndlr : jeunes Guinéens qui commercialisent du café chaud,) vendront des Cd». Et d’ajouter : «Nous avons pris le fléau dans toute sa globalité pour avoir une efficacité probante».
Maurice Bandaman avait promis que, dans six mois (Ndlr : mars dernier), sa politique de lutte contre la piraterie devait donner des résultats probants. Cependant, la piraterie des Cd fait toujours rage sur le marché. Les vendeurs de Cd piratés courent les grands carrefours d’Abidjan. Tels qu’à Liberté, à Adjamé, à la Riviera 2, au grand carrefour de Koumassi. «Dans les prochains mois, vous verrez des musées, des bibliothèques et la création de 13 centres culturels et de salles de cinéma dans les régions de la Côte d’Ivoire. Nous allons également réhabiliter la ville de Grand-Bassam. Le financement des sites touristiques se fera sur l’ensemble du territoire (...). L’objectif du ministère est que la culture participe au produit intérieur brut de la Côte d’Ivoire», a-t-il rassuré.
Le gouvernement ivoirien, il faut le reconnaître, est passé maître dans l’art de faire plus la propagande que d’action concrètes sur le terrain. Nous avons d’autres exemples. Il s’agit de la promesse de 5,5% de taux d’intérêt bancaire dans le projet de logements sociaux, du dédommagement des entreprises sinistrées suite à la crise postélectorale, etc.
GOMON Edmond
La création de la société de pressage de Cd s’inscrivait, selon le ministre Bandaman, dans la politique de lutte contre la piraterie. L’entreprise, avait-il dit, devait produire près de 15 mille Cd par jour. Et que, pour lutter efficacement contre la piraterie, une stratégie devait prendre en compte les vendeurs de proximité. «Les supermarchés, les stations mobiles seront des lieux de vente de Cd. Nous aurons aussi des vendeurs ambulants. Même les ‘’Diallo’’ (Ndlr : jeunes Guinéens qui commercialisent du café chaud,) vendront des Cd». Et d’ajouter : «Nous avons pris le fléau dans toute sa globalité pour avoir une efficacité probante».
Maurice Bandaman avait promis que, dans six mois (Ndlr : mars dernier), sa politique de lutte contre la piraterie devait donner des résultats probants. Cependant, la piraterie des Cd fait toujours rage sur le marché. Les vendeurs de Cd piratés courent les grands carrefours d’Abidjan. Tels qu’à Liberté, à Adjamé, à la Riviera 2, au grand carrefour de Koumassi. «Dans les prochains mois, vous verrez des musées, des bibliothèques et la création de 13 centres culturels et de salles de cinéma dans les régions de la Côte d’Ivoire. Nous allons également réhabiliter la ville de Grand-Bassam. Le financement des sites touristiques se fera sur l’ensemble du territoire (...). L’objectif du ministère est que la culture participe au produit intérieur brut de la Côte d’Ivoire», a-t-il rassuré.
Le gouvernement ivoirien, il faut le reconnaître, est passé maître dans l’art de faire plus la propagande que d’action concrètes sur le terrain. Nous avons d’autres exemples. Il s’agit de la promesse de 5,5% de taux d’intérêt bancaire dans le projet de logements sociaux, du dédommagement des entreprises sinistrées suite à la crise postélectorale, etc.
GOMON Edmond