L’exploit du natif du quartier Dar-es-salam 1 de Bouaké, Cheick Sallah Junior Cissé, aux Jeux olympiques de Rio 2016 doit être ‘’un exemple’’ pour cette ville, dont la jeunesse s’est laissée ‘’manipulée’’ lors des ‘’évènements malheureux’’ du mois dernier.
Cet appel a été lancé, dimanche soir, à Bouaké (Centre-Nord) par Moussa Cissé, l’oncle du champion olympique Cheick Cissé.
‘’Cheick doit être un exemple pour Bouaké, parce que l’image de la ville était ternie à cause de ces événements malheureux (violences meurtrières de juillet, émaillées de plusieurs scènes de saccage et de pillage d’édifices publics et privés)’’ a relevé M. Cissé, ajoutant qu’avec ce sacre ‘’Cheick a rehaussé la face de Bouaké’’.
C’est pourquoi, a-t-il poursuivi ‘’je demande à la jeunesse de suivre cet exemple, et de s’abstenir de toute manipulation. Car ce qui est arrivé à Bouaké relève d’une manipulation’’.Pour lui, grâce à cette victoire de son neveu ‘’on fera tout pour que le président Alassane Ouattara oublie cette mauvaise image de Bouaké’’.
Par ailleurs, a conclu l’aîné de la grande famille Cissé ‘’nous allons rencontrer le maire Djibo Nicolas, afin d’organiser une fête à l’hommage du champion. C’est juste pour qu’il serve d’exemple aux jeunes, et, qu’on ne dise pas que tous les jeunes de Bouaké sont mauvais. Mais qu’on dise au moins qu’il y a des gens qui honorent la nation ivoirienne et le président de la République’’.
Né le 19 septembre 1993, le tout premier médaillé d’or olympique de l’histoire de la Côte d’Ivoire a passé une bonne partie de son enfance dans la cour familiale au quartier Dar-Es-Salam 1 de Bouaké. C’est dans cette ville, alors âgé seulement de six ans qu’il fait ses premiers pas dans le taekwondo.
Contraint d’abandonner son tout premier do jan de Bouaké pour suivre son père Abdel Kader Cissé, affecté à Abidjan. Le jeune taekwondoïste n’abandonnera pas pour autant cette discipline sportive qui le consacrera une vingtaine d’année plus tard, champion olympique.
Avant ce sacre olympique, l’ivoirien Cheick Cissé détenait déjà dans son palmarès, une place de triple champion d’Afrique, de vice-champion du monde universitaire et de vice-champion du monde par équipe. Il est à ce jour le premier et l’unique ivoirien médaillé d’or lors d’un grand prix.
CK/ls/APA
Cet appel a été lancé, dimanche soir, à Bouaké (Centre-Nord) par Moussa Cissé, l’oncle du champion olympique Cheick Cissé.
‘’Cheick doit être un exemple pour Bouaké, parce que l’image de la ville était ternie à cause de ces événements malheureux (violences meurtrières de juillet, émaillées de plusieurs scènes de saccage et de pillage d’édifices publics et privés)’’ a relevé M. Cissé, ajoutant qu’avec ce sacre ‘’Cheick a rehaussé la face de Bouaké’’.
C’est pourquoi, a-t-il poursuivi ‘’je demande à la jeunesse de suivre cet exemple, et de s’abstenir de toute manipulation. Car ce qui est arrivé à Bouaké relève d’une manipulation’’.Pour lui, grâce à cette victoire de son neveu ‘’on fera tout pour que le président Alassane Ouattara oublie cette mauvaise image de Bouaké’’.
Par ailleurs, a conclu l’aîné de la grande famille Cissé ‘’nous allons rencontrer le maire Djibo Nicolas, afin d’organiser une fête à l’hommage du champion. C’est juste pour qu’il serve d’exemple aux jeunes, et, qu’on ne dise pas que tous les jeunes de Bouaké sont mauvais. Mais qu’on dise au moins qu’il y a des gens qui honorent la nation ivoirienne et le président de la République’’.
Né le 19 septembre 1993, le tout premier médaillé d’or olympique de l’histoire de la Côte d’Ivoire a passé une bonne partie de son enfance dans la cour familiale au quartier Dar-Es-Salam 1 de Bouaké. C’est dans cette ville, alors âgé seulement de six ans qu’il fait ses premiers pas dans le taekwondo.
Contraint d’abandonner son tout premier do jan de Bouaké pour suivre son père Abdel Kader Cissé, affecté à Abidjan. Le jeune taekwondoïste n’abandonnera pas pour autant cette discipline sportive qui le consacrera une vingtaine d’année plus tard, champion olympique.
Avant ce sacre olympique, l’ivoirien Cheick Cissé détenait déjà dans son palmarès, une place de triple champion d’Afrique, de vice-champion du monde universitaire et de vice-champion du monde par équipe. Il est à ce jour le premier et l’unique ivoirien médaillé d’or lors d’un grand prix.
CK/ls/APA