Les athlètes ivoiriens médaillés aux Jeux olympiques, Cheikh Cissé et Ruth Gbagbi, ont été accueillis samedi à Abidjan par une délégation gouvernementale et quelques milliers de personnes à leur passage, une image qui contraste nettement avec les dizaines de milliers d’Ivoiriens qui donnaient du fil à retordre au cortège des Éléphants champions d’Afrique en 2015.
Ceux qui espéraient que la célébration de la première médaille d’or olympique de la Côte d’Ivoire suivie d’une médaille de bronze soit marquée par un jour férié comme ce fut le cas aux Îles Fidji ont été déçus, de même que ceux qui s’attendaient à d’énormes bouchons créés par des dizaines de milliers d’Ivoiriens en liesse pour le retour des champions de taekwondo.
Bien que saluées par tous, ces deux victoires olympiques sont restées celles des sports dits mineurs en général et des arts martiaux en particulier, qui ont fait preuve d’une grande solidarité tant à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny qu’au palais des sports, lieu de la cérémonie festive.
Dans cette salle dont les 7.000 places n’ont pas toutes été occupées, le blanc, couleur du dobok (tenue de base des taekwondoïstes) est restée de très loin la couleur dominante, suivi de l’orange des membres du Comité national de soutien aux Éléphants (CNSE).
"En 2012, il y avait plus de monde au retour des footballeurs après leur défaite en finale de la CAN. Ne parlons même pas de la qualification pour le mondial 2006 ou la victoire à la CAN 2015. Toutes les rues d’Abidjan sud étaient bondées de monde", se souvient Serge Konan, un étudiant, qualifiant ces accueils de "démentiels".
Le problème, à son avis, réside dans le fait que "les arts martiaux sont méconnus" en Côte d’Ivoire et "pas aussi rassembleurs que le football", un sport à travers lequel "tout le monde se retrouve".
En clair, deux médailles olympiques 32 ans après Gabriel Tiacoh aux 400 mètres hommes, "c’est bien pour le pays" mais "pas aussi symbolique que le football" pour les Ivoiriens.
Autrement dit, la Côte d’Ivoire entière a jubilé après la victoire des footeux à la CAN 2015, et les pratiquants d’arts martiaux ont célébré leurs champions olympiques le 27 août.
MYA
Ceux qui espéraient que la célébration de la première médaille d’or olympique de la Côte d’Ivoire suivie d’une médaille de bronze soit marquée par un jour férié comme ce fut le cas aux Îles Fidji ont été déçus, de même que ceux qui s’attendaient à d’énormes bouchons créés par des dizaines de milliers d’Ivoiriens en liesse pour le retour des champions de taekwondo.
Bien que saluées par tous, ces deux victoires olympiques sont restées celles des sports dits mineurs en général et des arts martiaux en particulier, qui ont fait preuve d’une grande solidarité tant à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny qu’au palais des sports, lieu de la cérémonie festive.
Dans cette salle dont les 7.000 places n’ont pas toutes été occupées, le blanc, couleur du dobok (tenue de base des taekwondoïstes) est restée de très loin la couleur dominante, suivi de l’orange des membres du Comité national de soutien aux Éléphants (CNSE).
"En 2012, il y avait plus de monde au retour des footballeurs après leur défaite en finale de la CAN. Ne parlons même pas de la qualification pour le mondial 2006 ou la victoire à la CAN 2015. Toutes les rues d’Abidjan sud étaient bondées de monde", se souvient Serge Konan, un étudiant, qualifiant ces accueils de "démentiels".
Le problème, à son avis, réside dans le fait que "les arts martiaux sont méconnus" en Côte d’Ivoire et "pas aussi rassembleurs que le football", un sport à travers lequel "tout le monde se retrouve".
En clair, deux médailles olympiques 32 ans après Gabriel Tiacoh aux 400 mètres hommes, "c’est bien pour le pays" mais "pas aussi symbolique que le football" pour les Ivoiriens.
Autrement dit, la Côte d’Ivoire entière a jubilé après la victoire des footeux à la CAN 2015, et les pratiquants d’arts martiaux ont célébré leurs champions olympiques le 27 août.
MYA
