La Côte d’Ivoire réaffirme à nouveau qu’elle ne se reconnaît pas dans cette intrigue qui vient jeter le trouble sur les relations ivoiro-gabonaises. Et qualifie l’intrusion de Mamadi Diané, Conseiller spécial à la présidence de la République de Côte d’Ivoire dans le processus électoral de la République du Gabon de «démarche personnelle » qui n’engage pas le pays. « Il n’y a pas d’action de l’Etat ivoirien. C’est l’action d’une personne et elle a été sanctionnée », a indiqué Bruno Koné, ministre de l’Economie numérique et de la poste, par ailleurs porte-parole du gouvernement ce mercredi 31 août 2016, au palais présidentiel d’Abidjan-Plateau, dans sa traditionnelle conférence de presse, à la suite du conseil des ministres. Il a ajouté que le chef de l’Etat a pris ses responsabilités face à cette situation.
S’agissant de cyber-hackers ivoiriens impliqués dans cette même affaire, le ministre de l’Economie numérique et de la poste a relevé que ce sont des « prestations professionnelles » qui ne sauraient engager la responsabilité de la Côte d’Ivoire. Toutefois, il a indiqué que des enquêtes sont en cours pour situer les responsabilités. « Nous sommes en train de mener nos propres enquêtes pour savoir exactement le rôle qu’ont pu jouer ces jeunes ivoiriens dans cette élection. Il arrive comme partout ailleurs que des personnes qui sont candidates se dotent de structures permettant de traiter en parallèle les données d’une élection. Nous ne pouvons pas en dire plus. Les enquêtes se poursuivent. Si nous savons le niveau d’implication de ces jeunes gens, en ce moment, nous aviserons. Pour le moment, pour ce que nous savons, ce sont des jeunes ivoiriens qui auraient de manière indépendante pris partie de travailler pour un camp. Ça aurait pu être pour un autre camp. Il s’agit là de prestation professionnelle pure et simple. Là aussi, nous n’avons de commentaires en tant qu’Etat à faire puisse que ça n’a rien à voir avec l’Etat de Côte d’Ivoire », a-t-il tranché.
Rappelons que Mamadi Diané, est soupçonné par les autorités gabonaises d’avoir prêté main forte à Jean Ping, candidat de l’opposition à l’élection présidentielle tenue dans le pays dimanche et dont les résultats étaient attendus mardi.
Dans un communiqué rendu public mardi 30 août, la présidence de la République de Côte d’Ivoire a condamné cet acte d’ingérence de Mamadi Diané dans le processus électoral du Gabon et mis fin à ses fonctions de Conseiller spécial à la présidence de la République de Côte d’Ivoire, à compter de ce jour. Et a rassuré également les autorités et le peuple gabonais qu’elle tient au strict respect de la souveraineté de la République Gabonaise.
D.Tagro
S’agissant de cyber-hackers ivoiriens impliqués dans cette même affaire, le ministre de l’Economie numérique et de la poste a relevé que ce sont des « prestations professionnelles » qui ne sauraient engager la responsabilité de la Côte d’Ivoire. Toutefois, il a indiqué que des enquêtes sont en cours pour situer les responsabilités. « Nous sommes en train de mener nos propres enquêtes pour savoir exactement le rôle qu’ont pu jouer ces jeunes ivoiriens dans cette élection. Il arrive comme partout ailleurs que des personnes qui sont candidates se dotent de structures permettant de traiter en parallèle les données d’une élection. Nous ne pouvons pas en dire plus. Les enquêtes se poursuivent. Si nous savons le niveau d’implication de ces jeunes gens, en ce moment, nous aviserons. Pour le moment, pour ce que nous savons, ce sont des jeunes ivoiriens qui auraient de manière indépendante pris partie de travailler pour un camp. Ça aurait pu être pour un autre camp. Il s’agit là de prestation professionnelle pure et simple. Là aussi, nous n’avons de commentaires en tant qu’Etat à faire puisse que ça n’a rien à voir avec l’Etat de Côte d’Ivoire », a-t-il tranché.
Rappelons que Mamadi Diané, est soupçonné par les autorités gabonaises d’avoir prêté main forte à Jean Ping, candidat de l’opposition à l’élection présidentielle tenue dans le pays dimanche et dont les résultats étaient attendus mardi.
Dans un communiqué rendu public mardi 30 août, la présidence de la République de Côte d’Ivoire a condamné cet acte d’ingérence de Mamadi Diané dans le processus électoral du Gabon et mis fin à ses fonctions de Conseiller spécial à la présidence de la République de Côte d’Ivoire, à compter de ce jour. Et a rassuré également les autorités et le peuple gabonais qu’elle tient au strict respect de la souveraineté de la République Gabonaise.
D.Tagro
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