Abidjan, Le gouvernement ivoirien a adopté mercredi de nouvelles dispositions juridiques pour encadrer le secteur de l’audiovisuel qui interdisent notamment la délivrance de nouvelles autorisations d’émission de contenus télévisuels en mode analogique.
La mesure intègre un nouveau régime juridique de la communication audiovisuelle validé, sous la forme d’un projet de loi, par le gouvernement lors de son conseil des ministres de rentrée après un congé de près d’un mois.
Ce projet de loi, selon le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné, « intègre pour l’essentiel l’évolution technologique récente au niveau de la diffusion des contenus audiovisuels avec tous les supports notamment la TNT, l’ADSL, la fibre optique etc. ».
La Côte d’Ivoire conformément aux prescriptions de l’Union Internationale de Télécommunication (UIT) est engagée dans la migration vers le numérique. Elle s’illustre aujourd’hui comme l’un des premiers pays d’Afrique de l’Ouest où le projet commence à prendre forme avec le lancement en mars 2016 de la première phase. Cette phase pilote a consisté à désigner 1000 foyers pour des tests pratiques ou test témoins. Le projet, globalement, prévoit pour décembre 2016 le début de la phase d’extinction de la télévision analogique. Cette phase s’achèvera totalement en Juillet 2018 après les phases d’ajustement en fin 2017.
Le nouveau régime juridique de la communication audiovisuelle qui, à en croire le porte-parole du gouvernement, "est conforme aux résolutions communautaires de l’UEMOA", s’inscrit dans le cadre général des actions du gouvernement ivoiriens pour tenir les délais de l’UIT concernant le passage à la télévision numérique terrestre (TNT).
Le texte du gouvernement, "en vue de la poursuite normale de la mission de service public de la radiodiffusion, la télévision et afin d’assurer une transition progressive de l’analogique vers le numérique", prévoit une période de transition dite de "simulcast" de neuf mois au cours de laquelle la diffusion des émissions télévisuelles sera assurée simultanément en analogique et en numérique, a noté le porte-parole du gouvernement.
Le projet de loi, par ailleurs, organise l’exercice des nouveaux corps de métier qui interviennent désormais dans le processus de production, de diffusion et de réception des programmes audiovisuels. Il permet par ailleurs l’accès au service public de radiodiffusion aux personnes souffrant de handicap visuel et auditif et réglemente de manière plus précise les organismes de radiodiffusion confessionnels. Il reste dans l’attente de sa validation définitive à l’Assemblée nationale.
La télévision numérique terrestre, révolution technologique, offre plus d’un avantage en permettant notamment aux citoyens de regarder la télévision autrement en terme de qualité du son et de l’image. Elle est en plus un ensemble de multiplex qui permettra la réception de plusieurs programmes télé dans les ménages. La technologie ira de pair avec la libéralisation de l’espace audiovisuel et permettra aux populations ivoiriennes d’avoir un choix plus étoffé de chaînes de télévision.
(AIP)
kg/ask
La mesure intègre un nouveau régime juridique de la communication audiovisuelle validé, sous la forme d’un projet de loi, par le gouvernement lors de son conseil des ministres de rentrée après un congé de près d’un mois.
Ce projet de loi, selon le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné, « intègre pour l’essentiel l’évolution technologique récente au niveau de la diffusion des contenus audiovisuels avec tous les supports notamment la TNT, l’ADSL, la fibre optique etc. ».
La Côte d’Ivoire conformément aux prescriptions de l’Union Internationale de Télécommunication (UIT) est engagée dans la migration vers le numérique. Elle s’illustre aujourd’hui comme l’un des premiers pays d’Afrique de l’Ouest où le projet commence à prendre forme avec le lancement en mars 2016 de la première phase. Cette phase pilote a consisté à désigner 1000 foyers pour des tests pratiques ou test témoins. Le projet, globalement, prévoit pour décembre 2016 le début de la phase d’extinction de la télévision analogique. Cette phase s’achèvera totalement en Juillet 2018 après les phases d’ajustement en fin 2017.
Le nouveau régime juridique de la communication audiovisuelle qui, à en croire le porte-parole du gouvernement, "est conforme aux résolutions communautaires de l’UEMOA", s’inscrit dans le cadre général des actions du gouvernement ivoiriens pour tenir les délais de l’UIT concernant le passage à la télévision numérique terrestre (TNT).
Le texte du gouvernement, "en vue de la poursuite normale de la mission de service public de la radiodiffusion, la télévision et afin d’assurer une transition progressive de l’analogique vers le numérique", prévoit une période de transition dite de "simulcast" de neuf mois au cours de laquelle la diffusion des émissions télévisuelles sera assurée simultanément en analogique et en numérique, a noté le porte-parole du gouvernement.
Le projet de loi, par ailleurs, organise l’exercice des nouveaux corps de métier qui interviennent désormais dans le processus de production, de diffusion et de réception des programmes audiovisuels. Il permet par ailleurs l’accès au service public de radiodiffusion aux personnes souffrant de handicap visuel et auditif et réglemente de manière plus précise les organismes de radiodiffusion confessionnels. Il reste dans l’attente de sa validation définitive à l’Assemblée nationale.
La télévision numérique terrestre, révolution technologique, offre plus d’un avantage en permettant notamment aux citoyens de regarder la télévision autrement en terme de qualité du son et de l’image. Elle est en plus un ensemble de multiplex qui permettra la réception de plusieurs programmes télé dans les ménages. La technologie ira de pair avec la libéralisation de l’espace audiovisuel et permettra aux populations ivoiriennes d’avoir un choix plus étoffé de chaînes de télévision.
(AIP)
kg/ask