Le ministre ivoirien de la Justice, Garde des Sceaux a exhorté, jeudi, les magistrats à «être les défenseurs de ce droit qui humanise les conflits armés et sauvegarde la dignité humaine, quel qu’en soit le niveau de violence ». Sansan Kambilé s’exprimait à la clôture de la consultation d’experts pour l’Afrique francophone sur les magistrats et le droit international humanitaire qui s’est tenue du 5 au 8 septembre à Abidjan. Il leur a demandé également « d’être le rempart contre l’impunité des violences massives des droits humains». Il a souligné, par ailleurs, à quel point il est impérieux que les magistrats soient outillés pour tenir des procès, parfois complexes, de criminels. Aussi, au regard de l’actualité judiciaire internationale sur le continent de ces dernières années, a-t-il poursuivi, le Garde des Sceaux a conseillé qu’un accent particulier doit être mis sur l’intégration du module de Droit international humanitaire (DIH) dans les curricula de formation dans les écoles de magistrature.
Notons qu’à l’initiative du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) une consultation régionale d’experts sur le DIH destinée aux magistrats d’Afrique francophone s’est tenue en Côte d’Ivoire. L’objectif général de cette rencontre est de mieux comprendre et de renforcer le rôle des magistrats africains francophones dans l’application, l’interprétation, la mise en œuvre et le respect du DIH. Pendant quatre jours, les échanges ont porté sur différentes thématiques notamment le rôle des magistrats dans le développement et la clarification du DIH, les différents rôles des juridictions civiles et militaires de même que leurs interactions, le rôle des magistrats dans le processus de justice transitionnelle, la coopération et l’entraide judiciaire.
Jean-Jacques Tshamala, Chef de la délégation régionale du CICR a dit ses remerciements aux différents participants. Il a indiqué que les sujets abordés à cette réunion sont utiles pour les magistrats dans un monde très exposé à des violations du droit.
La consultation régionale d’experts sur le DIH a réuni une trentaine de magistrats provenant de 16 Etats d’Afrique francophone, en leurs qualités de procureurs, magistrats du siège ou juges d’instruction, de magistrats en fonction dans des Ministères (Justice, Affaires étrangères, Défense…) ou organes spécialisés, voire de directeurs des écoles de magistrature.
D.Tagro
Notons qu’à l’initiative du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) une consultation régionale d’experts sur le DIH destinée aux magistrats d’Afrique francophone s’est tenue en Côte d’Ivoire. L’objectif général de cette rencontre est de mieux comprendre et de renforcer le rôle des magistrats africains francophones dans l’application, l’interprétation, la mise en œuvre et le respect du DIH. Pendant quatre jours, les échanges ont porté sur différentes thématiques notamment le rôle des magistrats dans le développement et la clarification du DIH, les différents rôles des juridictions civiles et militaires de même que leurs interactions, le rôle des magistrats dans le processus de justice transitionnelle, la coopération et l’entraide judiciaire.
Jean-Jacques Tshamala, Chef de la délégation régionale du CICR a dit ses remerciements aux différents participants. Il a indiqué que les sujets abordés à cette réunion sont utiles pour les magistrats dans un monde très exposé à des violations du droit.
La consultation régionale d’experts sur le DIH a réuni une trentaine de magistrats provenant de 16 Etats d’Afrique francophone, en leurs qualités de procureurs, magistrats du siège ou juges d’instruction, de magistrats en fonction dans des Ministères (Justice, Affaires étrangères, Défense…) ou organes spécialisés, voire de directeurs des écoles de magistrature.
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