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Euphrasie Yao Kouassi, ministre ivoirienne de la Promotion de la femme, de la famille et de la protection de l’enfant a présidé ce vendredi 9 septembre, la cérémonie d’ouverture de la première édition de la foire des Institutions de Formation et d’Éducation de la Femme. Nous vous proposons l’intégralité de son allocution.
Monsieur le Maire de la Commune de Cocody ;
Madame la Présidente Exécutive de la Fondation NSIA, chère sœur ;
Monsieur le Représentant Adjoint de l’UNFPA ;
Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs ;
Mesdames et Messieurs des autres agences du système des Nations Unies (ONUFEMMES, PNUD, UNICEF, UNESCO) ;
Mesdames et Messieurs des Ministères techniques (Education nationale/ Enseignement Technique/ Commerce/Entrepreneuriat National/ Tourisme/ Jeunesse) ;
Chers collaborateurs ;
Chers sœurs du Compendium des Compétences féminines de Côte d’Ivoire ;
Chers amis de la presse ;
Mesdames et Messieurs en vos rangs, grades et qualités, tout protocole respecté.
À la suite des intervenants qui m’ont précédé, je voudrais souhaiter à tous et à toutes le traditionnel Akwaba à cette première édition de la Foire des Institutions de Formation et d’Éducation de la Femme (en abrégé IFEF).
Merci pour votre présence qui constitue pour nous votre engagement à œuvrer à nos côtés à autonomiser les femmes de Côte d’Ivoire.
Je tiens à ce stade de mon intervention à saluer le partenariat entre la Fondation NSIA, l’UNFPA et mon ministère qui permet aujourd’hui la tenue de cette foire.
Madame la Présidente Exécutive, Chère sœur, Merci pour ce partenariat et pour l’ensemble des actions que mène ta fondation en faveur du développement de notre pays et en particulier en faveur de la promotion des femmes, tes sœurs. C’est donc à juste titre que je voudrais un renforcement de ce partenariat qui lie nos deux départements en vue de l’atteinte des objectifs communs que nous poursuivons.
J’associe à ces remerciements le bureau pays de l’UNFPA qui constitue pour nous un partenaire traditionnel dans nos efforts de réduction des inégalités entre les sexes et de lutte contre les Violences Basées sur le Genre.
Monsieur le Représentant Adjoint, veuillez transmettre toute la reconnaissance du Gouvernement à vos supérieurs. Mon département ministériel attend également affiner avec vous nos actions communes dans le cadre de cette nouvelle vision que nous sommes en train d’imprimer en notre sein.
À Monsieur le Maire de Cocody, je voudrais dire un sincère merci pour avoir bien voulu accueillir dans sa Commune cette première édition de la Foire des Institutions de Formation et d’Education de la Femme.
Quelles sont ces Institutions ? Quels sont les objectifs qui leur sont assignés ?
L’opportunité que nous offre la présente foire de répondre à ces interrogations que les uns et les autres se posent certainement, est à saluer ; elle arrive à point nommé en cette période où les inscriptions dans les établissements d’éducation et de formation ont démarré.
Distingués invités ;
Mesdames et Messieurs,
Les Institutions de Formation et d’Education de la Femme (en abrégé IFEF) sont les premières structures d’éducation et de formation féminine non formelle dont notre pays s’est doté.
Et cela, dès l’année 1958 pour faire face à la problématique de la sous scolarisation des filles.
Depuis leur création, les objectifs assignés à ces structures ont connu des évolutions pour s’adapter aux besoins de la société en perpétuelle mutation.
Ainsi, de la simple initiation à la lecture, à l’écriture et au calcul, les foyers féminins aujourd’hui IFEF sont appelées à doter les filles et les femmes de qualifications et de compétences indispensables à leur autonomisation, à leur contribution à l’amélioration des conditions de vie de leur communauté et à leur participation au processus de développement du pays.
Des formations techniques et sociales adaptées y sont donc dispensées notamment l’alphabétisation, le renforcement des capacités en compétences de vie, la gestion coopérative et la comptabilité simplifiée, pour ne citer que ceux-là.
Ces IFEF sont également des centres d’incubation au sein desquels des jeunes filles et des femmes se forment à un métier en vue de leur insertion socioprofessionnelle soit par l’entreprenariat ou un emploi salarié.
Elles sont une alternative pour les filles et les femmes qui n’ont pas eu la chance d’être scolarisées.
Le fort taux d’analphabétisme (de l’ordre de 63% selon le RGPH 2014) est là pour attester qu’une bonne partie de la population féminine de Côte d’Ivoire a vu ses droits d’accès à l’éducation violé durant une bonne période.
Bien qu’aujourd’hui le taux brut de scolarisation des petites filles se soit nettement amélioré (99.1% contre103,5% pour les petits garçons selon les données de routine 2015/2016 du Ministère de l’Education Nationale).
Elles sont également une seconde chance pour les filles qui n’ont pu se maintenir dans le système éducatif formel pour des contraintes diverses.
Et, nous savons que le nombre de ces filles exclues n’est pas négligeable parce que selon le Ministère de l’éducation nationale, sur 100 filles inscrites au CP1 seulement 58% arrivent au CM2. Et, à ce niveau encore des taux de déperdition sont enregistrés ainsi de suite jusqu’à l’achèvement du cursus scolaire.
Au nombre total de cent dix-sept (117), les Institutions de Formation et d’Education de la Femme sont réparties sur l’étendue du territoire national.
Pour l’année scolaire 2015-2016, ces IFEF ont enregistré 4.737 auditrices in situ, 4.712 bénéficiaires hors IFEF et 11.164 femmes de groupements encadrées dans le cadre de leurs activités d’autonomisation (formation à la gestion coopérative, la comptabilité simplifiée et le budget familial).
Monsieur le Maire de la Commune de Cocody ;
Madame la Présidente Exécutive de la Fondation NSIA, chère sœur ;
Monsieur le Représentant Adjoint de l’UNFPA ;
Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs ;
Mesdames et Messieurs des autres agences du système des Nations Unies (ONUFEMMES, PNUD, UNICEF, UNESCO) ;
Mesdames et Messieurs des Ministères techniques (Education nationale/ Enseignement Technique/ Commerce/Entrepreneuriat National/ Tourisme/ Jeunesse) ;
Chers collaborateurs ;
Chers sœurs du Compendium des Compétences féminines de Côte d’Ivoire ;
Chers amis de la presse ;
Mesdames et Messieurs en vos rangs, grades et qualités, tout protocole respecté.
À la suite des intervenants qui m’ont précédé, je voudrais souhaiter à tous et à toutes le traditionnel Akwaba à cette première édition de la Foire des Institutions de Formation et d’Éducation de la Femme (en abrégé IFEF).
Merci pour votre présence qui constitue pour nous votre engagement à œuvrer à nos côtés à autonomiser les femmes de Côte d’Ivoire.
Je tiens à ce stade de mon intervention à saluer le partenariat entre la Fondation NSIA, l’UNFPA et mon ministère qui permet aujourd’hui la tenue de cette foire.
Madame la Présidente Exécutive, Chère sœur, Merci pour ce partenariat et pour l’ensemble des actions que mène ta fondation en faveur du développement de notre pays et en particulier en faveur de la promotion des femmes, tes sœurs. C’est donc à juste titre que je voudrais un renforcement de ce partenariat qui lie nos deux départements en vue de l’atteinte des objectifs communs que nous poursuivons.
J’associe à ces remerciements le bureau pays de l’UNFPA qui constitue pour nous un partenaire traditionnel dans nos efforts de réduction des inégalités entre les sexes et de lutte contre les Violences Basées sur le Genre.
Monsieur le Représentant Adjoint, veuillez transmettre toute la reconnaissance du Gouvernement à vos supérieurs. Mon département ministériel attend également affiner avec vous nos actions communes dans le cadre de cette nouvelle vision que nous sommes en train d’imprimer en notre sein.
À Monsieur le Maire de Cocody, je voudrais dire un sincère merci pour avoir bien voulu accueillir dans sa Commune cette première édition de la Foire des Institutions de Formation et d’Education de la Femme.
Quelles sont ces Institutions ? Quels sont les objectifs qui leur sont assignés ?
L’opportunité que nous offre la présente foire de répondre à ces interrogations que les uns et les autres se posent certainement, est à saluer ; elle arrive à point nommé en cette période où les inscriptions dans les établissements d’éducation et de formation ont démarré.
Distingués invités ;
Mesdames et Messieurs,
Les Institutions de Formation et d’Education de la Femme (en abrégé IFEF) sont les premières structures d’éducation et de formation féminine non formelle dont notre pays s’est doté.
Et cela, dès l’année 1958 pour faire face à la problématique de la sous scolarisation des filles.
Depuis leur création, les objectifs assignés à ces structures ont connu des évolutions pour s’adapter aux besoins de la société en perpétuelle mutation.
Ainsi, de la simple initiation à la lecture, à l’écriture et au calcul, les foyers féminins aujourd’hui IFEF sont appelées à doter les filles et les femmes de qualifications et de compétences indispensables à leur autonomisation, à leur contribution à l’amélioration des conditions de vie de leur communauté et à leur participation au processus de développement du pays.
Des formations techniques et sociales adaptées y sont donc dispensées notamment l’alphabétisation, le renforcement des capacités en compétences de vie, la gestion coopérative et la comptabilité simplifiée, pour ne citer que ceux-là.
Ces IFEF sont également des centres d’incubation au sein desquels des jeunes filles et des femmes se forment à un métier en vue de leur insertion socioprofessionnelle soit par l’entreprenariat ou un emploi salarié.
Elles sont une alternative pour les filles et les femmes qui n’ont pas eu la chance d’être scolarisées.
Le fort taux d’analphabétisme (de l’ordre de 63% selon le RGPH 2014) est là pour attester qu’une bonne partie de la population féminine de Côte d’Ivoire a vu ses droits d’accès à l’éducation violé durant une bonne période.
Bien qu’aujourd’hui le taux brut de scolarisation des petites filles se soit nettement amélioré (99.1% contre103,5% pour les petits garçons selon les données de routine 2015/2016 du Ministère de l’Education Nationale).
Elles sont également une seconde chance pour les filles qui n’ont pu se maintenir dans le système éducatif formel pour des contraintes diverses.
Et, nous savons que le nombre de ces filles exclues n’est pas négligeable parce que selon le Ministère de l’éducation nationale, sur 100 filles inscrites au CP1 seulement 58% arrivent au CM2. Et, à ce niveau encore des taux de déperdition sont enregistrés ainsi de suite jusqu’à l’achèvement du cursus scolaire.
Au nombre total de cent dix-sept (117), les Institutions de Formation et d’Education de la Femme sont réparties sur l’étendue du territoire national.
Pour l’année scolaire 2015-2016, ces IFEF ont enregistré 4.737 auditrices in situ, 4.712 bénéficiaires hors IFEF et 11.164 femmes de groupements encadrées dans le cadre de leurs activités d’autonomisation (formation à la gestion coopérative, la comptabilité simplifiée et le budget familial).
