Vavoua, La destruction de nombreux hectares de parcelles de cultures vivrières par un troupeau de bœufs à Baoulifla divise des agriculteurs et des éleveurs qui se sont retrouvés dimanche, à la brigade de gendarmerie de Vavoua sur convocation du propriétaire des bêtes, a appris l’AIP auprès des populations locales.
Selon le chef de file des victimes de la divagation des bœufs, Kalou Dibahi, le troupeau de Bokoum Sylla avait déjà détruit plusieurs hectares d’ignames et de manioc des agriculteurs de Baoulifla. Le dernier acte est celui perpétré dans la nuit de samedi à dimanche où au moins cinq producteurs d’ignames ont découvert le massacre de leur champ par les bœufs qui ont quitté leur enclos.
Ayant appris la nouvelle et dans l’optique de prévenir une nouvelle destruction, des agriculteurs ont capturé ces animaux et les ont conduits jusqu’à Bonoufa, à une dizaine de kilomètres de leur localité, où réside le propriétaire de ces bœufs. Mais au lieu de présenter ses excuses aux paysans, l’éleveur a porté plainte à la gendarmerie contre eux pour avoir déloger ses bêtes.
A bord de deux minicars communément appelés Massa, les agriculteurs se déportent à la gendarmerie où les mis en cause sont entendus avant d’être autorisés à regagner leur domicile. Le lendemain, le Sieur Sylla ramène ses animaux à leur parc de Baoulifla au grand dam des agriculteurs de la localité qui veulent que l'administration publique trouve une solution durable à la divagation des bêtes.
En 2015, les populations de Gatifla, de Déragon et de Gouriéla, dans la sous-préfecture de Vavoua, avaient chassé les bœufs de leurs localités et y avaient interdit leur élevage à cause de la dévastation de leurs cultures vivrières sans qu’ils ne soient dédommagés, fait-on savoir.
(AIP)
Sk/fmo/ask
Selon le chef de file des victimes de la divagation des bœufs, Kalou Dibahi, le troupeau de Bokoum Sylla avait déjà détruit plusieurs hectares d’ignames et de manioc des agriculteurs de Baoulifla. Le dernier acte est celui perpétré dans la nuit de samedi à dimanche où au moins cinq producteurs d’ignames ont découvert le massacre de leur champ par les bœufs qui ont quitté leur enclos.
Ayant appris la nouvelle et dans l’optique de prévenir une nouvelle destruction, des agriculteurs ont capturé ces animaux et les ont conduits jusqu’à Bonoufa, à une dizaine de kilomètres de leur localité, où réside le propriétaire de ces bœufs. Mais au lieu de présenter ses excuses aux paysans, l’éleveur a porté plainte à la gendarmerie contre eux pour avoir déloger ses bêtes.
A bord de deux minicars communément appelés Massa, les agriculteurs se déportent à la gendarmerie où les mis en cause sont entendus avant d’être autorisés à regagner leur domicile. Le lendemain, le Sieur Sylla ramène ses animaux à leur parc de Baoulifla au grand dam des agriculteurs de la localité qui veulent que l'administration publique trouve une solution durable à la divagation des bêtes.
En 2015, les populations de Gatifla, de Déragon et de Gouriéla, dans la sous-préfecture de Vavoua, avaient chassé les bœufs de leurs localités et y avaient interdit leur élevage à cause de la dévastation de leurs cultures vivrières sans qu’ils ne soient dédommagés, fait-on savoir.
(AIP)
Sk/fmo/ask