3 milliards de FCFA. C’est le montant que veut investir dans les deux (2) prochaines années une holding ivoirienne nommée Mata Holding. L’information a été donnée par son directeur général, Fofana Aboubacar au cours d’une conférence de presse le mercredi 21 septembre 2016, à Yopougon. En prélude à la célébration officielle, le jeudi 6 octobre prochain, des dix (10) années d’existence, Fofana Aboubacar a expliqué que son groupe compte dans le plan d’investissements «doubler le nombre de ses supermarchés en vue de s’implanter davantage». Avant d’ajouter : «En affaires, on ne sait jamais. Cette somme peut augmenter». Poursuivant, le conférencier a émis la volonté de voir son holding, composée de huit (8) entreprises, franchir un nouveau cap. Celui de s’internationaliser. «Nous voulons nous projeter et partager cette expérience dans la sous-région d’abord et pourquoi pas au-delà», a-t-il projeté. Bien avant ces projections, il a tenu à faire le bilan de dix (10) années d’existence. «Nous avons commencé notre aventure en 2006 dans des conditions extrêmement difficiles avec la partition du pays en deux. Malgré ces conditions difficiles, nous avons pu nous imposer avec un investissement cumulé de 10 milliards de FCFA. Les dix premières années sont une réussite», s’est-il réjoui. Aussi, a-t-il signifié l’impact de son groupe sur l’épineuse question du chômage particulièrement celui des jeunes : «Nous comptons à ce jour plus de 900 employés avec une moyenne d’âge de 36 ans». A la question de savoir si le groupe rencontrait des difficultés relatives aux impôts souvent qualifiés d’élevés, Fofana Aboubacar a déclaré : «La base de taxation n’est pas élargie du fait de l’informel grandissant. De ce fait les entreprises, peu nombreuses que celles qui opèrent dans l’informel, sont soumises à la pression fiscale, parce que l’Etat a besoin d’argent pour mener à bien les grands projets entamés». C’est pourquoi, il a fait un plaidoyer à l’endroit à l’Etat ivoirien : «La politique de professionnalisation des entreprises encore dans l’informel entamée par les autorités ivoiriennes doit continuer. Si ces entreprises sont déclarées et payent leurs impôts, cela permettra de faire baisser la pression fiscale».
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