Le ministère de la promotion de la femme, de la famille et de la protection de l’enfant, a organisé, les 26 et 27 septembre, à Krindjabo, un atelier d’actualisation des messages sur la prévention et la prise en charge des violences basées sur le genre liées au VIH/ SIDA, avec l’appui technique de l’Ong Alliance Côte d’Ivoire et le soutien technique et financier du Fonds Mondial. « Présenter les messages existants sur les Violences basées sur le genre (VBG), consolider les messages sur les différents types de VBG, valider par consensus les messages revus en prenant en compte les corrections et modifications apportées, définir les étapes du processus ». Tels étaient les objectifs spécifiques de cet atelier, auquel ont pris part, plus d’une vingtaine de personnes issues des Ong de lutte contre les VBG et le VIH/SIDA, de la société civile (leaders religieux et communautaires) et des ministères techniques. Répartis en trois groupes, les participants ont planché, pendant deux jours, en atelier, sur les « viols et agressions sexuelles », les « violences physiques et mariages forcés », et le « déni de ressources, de services ou d’opportunité et violence émotionnelle ». Avant de se retrouver en plénière pour la validation des travaux, notamment des messages actualisés sur la prévention et la prise en charge des VBG. Cet atelier, faut-il le souligner, s’inscrit dans le cadre des activités du Comité national de lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants ( CNLVFE), avec l’appui de l’Alliance Côte d’voire, une Ong qui soutient les actions de communauté dans la lutte contre le VIH/ SIDA et les autres pandémies. Selon les statistiques de ces quinze dernières années (2000 à 2015) faites par le CNLVFE, sur 20 558 cas de violences basées sur le genre, 14 637 femmes et filles en sont victimes. Ces violences, à en croire le rapport, se traduisent par les viols avec 452 cas, le mariage forcé avec 585 cas, les agressions sexuelles, y compris l’excision, 301 cas, les agressions physiques, 2850 cas, etc. Les messages élaborés au cours de cet atelier constituent, selon les initiateurs, des moyens de sensibilisation sur les VBG et leurs conséquences.
Sam K. D
Sam K. D