Un coup de pioche sous les applaudissements de l’assistance. Le Premier ministre Daniel Kablan Duncan, ministre de l’Economie et des finances, et du budget a procédé, ce vendredi 30 septembre 2016, au lancement des travaux de réhabilitation de 11 établissements de l’Enseignement technique et professionnel, au Lycée professionnel de Jacqueville. D’un coût global de 29 millions d’Euros, soit 19, 022 milliards de F CFA, dont 10 milliards destinés aux projets et équipements, cette réhabilitation s’inscrit dans le cadre du « Programme d’appui à la formation professionnelle et à l’insertion des jeunes en Côte d’Ivoire » (projet PROFORME) financé par l’Union européenne (UE) et exécuté par l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI).
Le projet PROFORME vise à favoriser l’insertion professionnelle des formés (5 000 dont 2 500 ex-combattants), en tâchant de répondre aux besoins des entreprises dans les filières porteuses de l’économie.
L’exécution de ce programme aura permis d’enregistrer en l’espace de 4 ans, a indiqué le Premier ministre, des résultats satisfaisants qui laissent entrevoir de meilleures perspectives avec l’amélioration des conditions de travail et la formation de qualité pour les apprenants. La réhabilitation des établissements professionnels, a poursuivi le chef du gouvernement, répond donc à la mise en œuvre de la vision du Président de la République de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020 à travers surtout la valorisation des ressources humaines. Ces réformes, a-t-il insisté, visent à transformer les établissements en structures de formation professionnelle en lien avec les secteurs privés productifs, introduire de nouveaux modes de formation tels que l’alternance et l’apprentissage. Daniel Kablan Duncan a, par ailleurs, traduit la reconnaissance du gouvernement ivoirien aux différents partenaires et les équipes associées pour le travail abattu et réitérer l’engagement du pays à améliorer considérablement les conditions de travail et de formation en vue de favoriser un apprentissage de qualité aux jeunes dans tous les domaines d’activés des secteurs privés productifs.
C’est un programme important parce qu’il touche à l’employabilité des jeunes qui représentent 70% de la population ivoirienne, a fait savoir pour sa part Philippe Scholtes, Directeur principal Elaboration des programmes et coopération technique de l’ONUDI. A l’en croire, le projet a été surtout suscité par la problématique de l’inadéquation formation-emploi. Il s’agit à travers le projet PROFORME, a souligné M. Scholtes, « de faire en sorte que les jeunes dans le futur puissent trouver une adéquation entre leur formation et leur futur emploi. »
Selon SEM Jean-François Valette, Ambassadeur de l’UE, bailleurs de fonds de la réhabilitation des lycées professionnels, « il y a un décalage entre les emplois des entreprises européennes et la réalité du terrain.» Pour lui, il est question à travers ce projet de faire en sorte que les jeunes ivoiriens puissent trouver un emploi digne et rémunérateur.
Le projet PROFORME, selon Paul Koffi Koffi, ministre de l’Enseignement technique et professionnel, à terme, doit contribuer efficacement à l’amélioration de l’accès des jeunes à la formation professionnelle, à l’insertion professionnelle des jeunes formés et par voie de conséquence, à l’amélioration de la productivité et de la compétitivité des opérateurs économiques.
Philippe Scholtes de l’ONUDI, Abou Dosso de l’UE, Marlèn Bakalli et Jean-Claude Zobo du projet PROFORME, ont été élevés dans l’ordre du mérite ivoirien par la Grande chancelière
Henriette Dagri Diabagaté, lors de cette cérémonie.
D.Tagro
Le projet PROFORME vise à favoriser l’insertion professionnelle des formés (5 000 dont 2 500 ex-combattants), en tâchant de répondre aux besoins des entreprises dans les filières porteuses de l’économie.
L’exécution de ce programme aura permis d’enregistrer en l’espace de 4 ans, a indiqué le Premier ministre, des résultats satisfaisants qui laissent entrevoir de meilleures perspectives avec l’amélioration des conditions de travail et la formation de qualité pour les apprenants. La réhabilitation des établissements professionnels, a poursuivi le chef du gouvernement, répond donc à la mise en œuvre de la vision du Président de la République de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020 à travers surtout la valorisation des ressources humaines. Ces réformes, a-t-il insisté, visent à transformer les établissements en structures de formation professionnelle en lien avec les secteurs privés productifs, introduire de nouveaux modes de formation tels que l’alternance et l’apprentissage. Daniel Kablan Duncan a, par ailleurs, traduit la reconnaissance du gouvernement ivoirien aux différents partenaires et les équipes associées pour le travail abattu et réitérer l’engagement du pays à améliorer considérablement les conditions de travail et de formation en vue de favoriser un apprentissage de qualité aux jeunes dans tous les domaines d’activés des secteurs privés productifs.
C’est un programme important parce qu’il touche à l’employabilité des jeunes qui représentent 70% de la population ivoirienne, a fait savoir pour sa part Philippe Scholtes, Directeur principal Elaboration des programmes et coopération technique de l’ONUDI. A l’en croire, le projet a été surtout suscité par la problématique de l’inadéquation formation-emploi. Il s’agit à travers le projet PROFORME, a souligné M. Scholtes, « de faire en sorte que les jeunes dans le futur puissent trouver une adéquation entre leur formation et leur futur emploi. »
Selon SEM Jean-François Valette, Ambassadeur de l’UE, bailleurs de fonds de la réhabilitation des lycées professionnels, « il y a un décalage entre les emplois des entreprises européennes et la réalité du terrain.» Pour lui, il est question à travers ce projet de faire en sorte que les jeunes ivoiriens puissent trouver un emploi digne et rémunérateur.
Le projet PROFORME, selon Paul Koffi Koffi, ministre de l’Enseignement technique et professionnel, à terme, doit contribuer efficacement à l’amélioration de l’accès des jeunes à la formation professionnelle, à l’insertion professionnelle des jeunes formés et par voie de conséquence, à l’amélioration de la productivité et de la compétitivité des opérateurs économiques.
Philippe Scholtes de l’ONUDI, Abou Dosso de l’UE, Marlèn Bakalli et Jean-Claude Zobo du projet PROFORME, ont été élevés dans l’ordre du mérite ivoirien par la Grande chancelière
Henriette Dagri Diabagaté, lors de cette cérémonie.
D.Tagro
