Le lancement de la marque « cacao ivoire » a été fait par le Premier ivoirien, Daniel Kablan Duncan à l’occasion de l’ouverture de la 3ème édition des journées nationales du cacao et du chocolat le samedi 1er octobre 2016 à Cocody.
Le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan a félicité Patrick Poirrier président du syndicat mondial des chocolatiers, structure qui regroupe près de 80 entreprises en France pour l’intérêt qu’il a accordé à la Côte d’Ivoire dans l’investissement cacaoyer. Le chef du gouvernement ivoirien a adressé ses félicitations au patron de ce groupe français pour la parfaite collaboration ayant conduit à la mise sur pied du label « Cacao Ivoire ». La mise sur pied du label ivoirien démontre le souci de Gouvernement Alassane Ouattara de faire la promotion du cacao et lutter contre la pauvreté dans le monde agricole. Car, la marque de fabrique ivoirienne permettra, au dire du Premier ministre, aux producteurs d’engrener des revenus additionnels. Il a réitéré la volonté des autorités ivoiriennes de booster la transformation locale du cacao, dont 70% servent à fabriquer le chocolat en France selon Patrick Poirrier. Ainsi, il devra passer de 33% à 50 % à l’horizon 2020. Surtout que la Côte d’Ivoire détient plus de 40% de parts de marchés dans le monde. Mais atteindre cet objectif nécessite d’augmenter le volume de la transformation locale à l’horizon 2020 par « un partenariat gagnant-gagnant entre le secteur privé et le Conseil café cacao ». Se félicitant de la réforme du secteur dont les résultats sont encourageants avec l’accroissement du volume de production des fèves cacaoyères estimé à plus de 20% de même que les revenus de producteurs qui se chiffrent à plus de 1500 milliards en 2015, soit environ une hausse de 39% depuis le début de la réforme en 2011, le Premier Ministre a félicité les lauréats pour le rôle qu’ils jouent dans l’économie ivoirienne qui se justifie «par la création de richesse nationale ». Parlant des caractéristiques de ce label, le ministre de l’Agriculture et du Développement durable Mamadou Sangafowa a, quand à lui, indiqué que ce label vise à la « promotion et à la valorisation du cacao origine Côte d’Ivoire. Il sera apposé sur les produits confectionnés avec du cacao ivoirien. Ce label permettra non seulement de faire connaître davantage le cacao ivoirien dans le monde entier, mais surtout de faire valoir le travail accompli par nos braves producteurs ». Il a aussi soulevé les defis environnementaux afin de maintenir la qualité de la production et son accroissent. «Au-delà de ces actions qui contribueront certainement à améliorer l’environnement de la filière, des défis restent à relever. En effet, les défis sont nombreux et toujours complexes. La problématique du changement climatique est de loin la plus complexe car nous savons tous très bien qu’elle implique la question de la productivité des vergers qui, elle-même, impacte le revenu des producteurs donc leurs conditions de vie. C’est de ce fait, la problématique fondamentale de la durabilité qu’il nous faut adresser de toute urgence » a-t-il dit.
Une université de cacao
annoncée
Le ministre Mamadou Sangafow a a annoncé le projet de création d’une université spécialisée dans le cacao. « Bien que la recherche de solutions aux questions ainsi soulevées s’inscrive dans le temps, je note que des chantiers sont ouverts et des actions en cours afin de permettre de consolider les acquis de la réforme. En outre, pour accompagner la dynamique insufflée dans la filière par la réforme, des réflexions ont été initiées en vue de la création d’une université exclusivement dédiée au cacao et au chocolat. L’Université régionale du cacao et du chocolat de Côte d’Ivoire ambitionne d’être un centre d’excellence pour l’Afrique».
Ernest Famin
Le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan a félicité Patrick Poirrier président du syndicat mondial des chocolatiers, structure qui regroupe près de 80 entreprises en France pour l’intérêt qu’il a accordé à la Côte d’Ivoire dans l’investissement cacaoyer. Le chef du gouvernement ivoirien a adressé ses félicitations au patron de ce groupe français pour la parfaite collaboration ayant conduit à la mise sur pied du label « Cacao Ivoire ». La mise sur pied du label ivoirien démontre le souci de Gouvernement Alassane Ouattara de faire la promotion du cacao et lutter contre la pauvreté dans le monde agricole. Car, la marque de fabrique ivoirienne permettra, au dire du Premier ministre, aux producteurs d’engrener des revenus additionnels. Il a réitéré la volonté des autorités ivoiriennes de booster la transformation locale du cacao, dont 70% servent à fabriquer le chocolat en France selon Patrick Poirrier. Ainsi, il devra passer de 33% à 50 % à l’horizon 2020. Surtout que la Côte d’Ivoire détient plus de 40% de parts de marchés dans le monde. Mais atteindre cet objectif nécessite d’augmenter le volume de la transformation locale à l’horizon 2020 par « un partenariat gagnant-gagnant entre le secteur privé et le Conseil café cacao ». Se félicitant de la réforme du secteur dont les résultats sont encourageants avec l’accroissement du volume de production des fèves cacaoyères estimé à plus de 20% de même que les revenus de producteurs qui se chiffrent à plus de 1500 milliards en 2015, soit environ une hausse de 39% depuis le début de la réforme en 2011, le Premier Ministre a félicité les lauréats pour le rôle qu’ils jouent dans l’économie ivoirienne qui se justifie «par la création de richesse nationale ». Parlant des caractéristiques de ce label, le ministre de l’Agriculture et du Développement durable Mamadou Sangafowa a, quand à lui, indiqué que ce label vise à la « promotion et à la valorisation du cacao origine Côte d’Ivoire. Il sera apposé sur les produits confectionnés avec du cacao ivoirien. Ce label permettra non seulement de faire connaître davantage le cacao ivoirien dans le monde entier, mais surtout de faire valoir le travail accompli par nos braves producteurs ». Il a aussi soulevé les defis environnementaux afin de maintenir la qualité de la production et son accroissent. «Au-delà de ces actions qui contribueront certainement à améliorer l’environnement de la filière, des défis restent à relever. En effet, les défis sont nombreux et toujours complexes. La problématique du changement climatique est de loin la plus complexe car nous savons tous très bien qu’elle implique la question de la productivité des vergers qui, elle-même, impacte le revenu des producteurs donc leurs conditions de vie. C’est de ce fait, la problématique fondamentale de la durabilité qu’il nous faut adresser de toute urgence » a-t-il dit.
Une université de cacao
annoncée
Le ministre Mamadou Sangafow a a annoncé le projet de création d’une université spécialisée dans le cacao. « Bien que la recherche de solutions aux questions ainsi soulevées s’inscrive dans le temps, je note que des chantiers sont ouverts et des actions en cours afin de permettre de consolider les acquis de la réforme. En outre, pour accompagner la dynamique insufflée dans la filière par la réforme, des réflexions ont été initiées en vue de la création d’une université exclusivement dédiée au cacao et au chocolat. L’Université régionale du cacao et du chocolat de Côte d’Ivoire ambitionne d’être un centre d’excellence pour l’Afrique».
Ernest Famin