Le directeur général adjoint du Conseil café-cacao (CCC), organe de régulation, de stabilisation et de développement de cette filière, Edouard N’guessan a indiqué lundi que l’"agroforesterie et l’irrigation goutte à goutte" peuvent être des solutions pour restaurer de 20 %, le couvert forestier ivoirien, à la clôture de la troisième édition des Journées du cacao et du chocolat (JNCC), à Abidjan
"Le conseil a mis en place le concept +Cacao, amis de la forêt+. Un concept qui allie restauration de la forêt telle qu’elle était avant les indépendances pour atteindre un minimum de couvert forestier de 20% et l’agroforesterie c'est-à-dire planter des arbres dans des plantations, ", a déclaré M. N’guessan face à la presse.
L’objectif selon lui, est d’"aider les structures spécialisées que sont la Société de développement des forêts, (Sodefor) le Centre national de recherche agronomique (CNRA), à restaurer le couvert forestier et à le ramener à un niveau de 20%", ajoutant que les producteurs de cacao dont la Côte d’Ivoire est le premier exportateur mondial savent qu’ils peuvent associer des arbres à leur culture.
Le Conseil pourrait mettre à la disposition de ces structures des "financements" pour l’accomplissement de cette tâche, car "il pleut plus dans les zones où il y a des arbres", a dit N’guessan Edouard
Outre l’association des plantations avec les arbres, le chargé de la commercialisation intérieure du Conseil café-cacao a évoqué la possibilité d’introduire "l’irrigation goutte à goutte", citant l’exemple des pays comme Israël qui n’ont pas de couvert forestier mais qui font pousser des plantes dans le "désert" du Néguev (Sud d’Israël).
"On a des cours d’eau autour desquels on peut bâtir un système d’irrigation pour faire ces tests et l’étendre au fur et à mesure", a-t-il proposé, annonçant que ces essais pourraient commencer avant la fin de l’année 2016
De 16 millions d’hectares en 1990, le couvert forestier de la Côte d’Ivoire est estimé à deux millions d’hectares en 2015, selon le ministère des Eaux et forêts
LKO
"Le conseil a mis en place le concept +Cacao, amis de la forêt+. Un concept qui allie restauration de la forêt telle qu’elle était avant les indépendances pour atteindre un minimum de couvert forestier de 20% et l’agroforesterie c'est-à-dire planter des arbres dans des plantations, ", a déclaré M. N’guessan face à la presse.
L’objectif selon lui, est d’"aider les structures spécialisées que sont la Société de développement des forêts, (Sodefor) le Centre national de recherche agronomique (CNRA), à restaurer le couvert forestier et à le ramener à un niveau de 20%", ajoutant que les producteurs de cacao dont la Côte d’Ivoire est le premier exportateur mondial savent qu’ils peuvent associer des arbres à leur culture.
Le Conseil pourrait mettre à la disposition de ces structures des "financements" pour l’accomplissement de cette tâche, car "il pleut plus dans les zones où il y a des arbres", a dit N’guessan Edouard
Outre l’association des plantations avec les arbres, le chargé de la commercialisation intérieure du Conseil café-cacao a évoqué la possibilité d’introduire "l’irrigation goutte à goutte", citant l’exemple des pays comme Israël qui n’ont pas de couvert forestier mais qui font pousser des plantes dans le "désert" du Néguev (Sud d’Israël).
"On a des cours d’eau autour desquels on peut bâtir un système d’irrigation pour faire ces tests et l’étendre au fur et à mesure", a-t-il proposé, annonçant que ces essais pourraient commencer avant la fin de l’année 2016
De 16 millions d’hectares en 1990, le couvert forestier de la Côte d’Ivoire est estimé à deux millions d’hectares en 2015, selon le ministère des Eaux et forêts
LKO