En Côte d’Ivoire, les banques sont réticentes à augmenter les lignes de crédit accordées aux exportateurs locaux de cacao. Pris de surprise par la hausse de 10% du prix au producteur pour le compte de la nouvelle campagne, ces exportateurs se sont tournés vers les institutions bancaires pour une augmentation des facilités qui leur ont été accordés afin de faire face à cette situation.
« Le financement dont nous disposons ne nous permettra pas de payer les volumes que nous avons acquis auprès du conseil du café-cacao (CCC) parce que la hausse du prix au producteur nous a surpris. Aussi sommes-nous en discussion pour une augmentation de notre ligne de crédit chez les banques », a confié à Reuters le directeur financier d’un petit exportateur qui a requis l’anonymat.
Du côté des banques, on explique que ces exportateurs demandent un financement supplémentaire variant entre 10 et 12% du crédit initial. « Ce sera compliqué de satisfaire tout le monde », explique un dirigeant de la filiale locale de la BNP Paribas, tandis qu’un responsable de la branche ivoirienne de Société Générale déclare: « Nous avons déjà pris un grand risque en les finançant et nous ne voulons pas trop nous exposer car ils n’achètent que de faibles volumes ».
Face à cette situation, les exportateurs estiment que le risque de défaut à leur engagement est désormais plus élevé.
Aaron Akinocho
« Le financement dont nous disposons ne nous permettra pas de payer les volumes que nous avons acquis auprès du conseil du café-cacao (CCC) parce que la hausse du prix au producteur nous a surpris. Aussi sommes-nous en discussion pour une augmentation de notre ligne de crédit chez les banques », a confié à Reuters le directeur financier d’un petit exportateur qui a requis l’anonymat.
Du côté des banques, on explique que ces exportateurs demandent un financement supplémentaire variant entre 10 et 12% du crédit initial. « Ce sera compliqué de satisfaire tout le monde », explique un dirigeant de la filiale locale de la BNP Paribas, tandis qu’un responsable de la branche ivoirienne de Société Générale déclare: « Nous avons déjà pris un grand risque en les finançant et nous ne voulons pas trop nous exposer car ils n’achètent que de faibles volumes ».
Face à cette situation, les exportateurs estiment que le risque de défaut à leur engagement est désormais plus élevé.
Aaron Akinocho