L’ex-président ivoirien Henri Konan Bédié a invité jeudi les députés de sa formation politique, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, allié au pouvoir), à "enrichir" l’avant-projet de Constitution avec sa "proposition" de "déclarer hors-la-loi" les "auteurs de coups d’Etat", lors d’une rencontre à Abidjan.
"Vous aurez à examiner" une "proposition (…) faite par moi, au sujet des coups de force aboutissant à la destruction de la légalité constitutionnelle. J'ai souhaité que cela soit puni par la loi, ce qui existe déjà dans les articles du code pénal", a dit M. Bédié aux députés de son parti.
Il a expliqué que "l’idée essentielle" de sa proposition est de "déclarer hors-la loi ces personnes qui sont auteurs de coups d'État, de complots, coups visant à détruire l'ordre de la légalité constitutionnelle" car les "actions ou (…) tentatives de prise de pouvoir par des voies non démocratiques constituent des crimes imprescriptibles".
Henri Konan Bédié a affirmé que "d'autres textes relatifs à l'article 50" de l’avant-projet (qui stipule entre autre que "la souveraineté appartient au peuple"), "seront soumis" à examen.
"Maintenant que (M. Bédié) a donné ses orientations, nous allons partir en salle et nous mettre véritablement au travail (…) en tenant compte du fait que nous sommes dans une alliance" avec le parti au pouvoir (Rassemblement des républicains, RDR), a réagi le président du groupe parlementaire PDCI, le Général Ouassénan Koné.
Les députés Yasmina Ouégnin et Kouadio Konan Bertin dit "KKB", connus pour leurs critiques envers leur parti, étaient absents à cette réunion.
Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a présenté mercredi l’avant-projet de la nouvelle Constitution à l’Assemblée nationale. Les députés devraient se prononcer mardi.
Henri Konan Bédié a dirigé la Côte d’Ivoire suite au décès du premier chef d’Etat, Félix Houphouët-Boigny, en 1993. Elu président en 1995, il a été renversé par le coup d’Etat du Général Robert Guéï en 1999.
MYA
"Vous aurez à examiner" une "proposition (…) faite par moi, au sujet des coups de force aboutissant à la destruction de la légalité constitutionnelle. J'ai souhaité que cela soit puni par la loi, ce qui existe déjà dans les articles du code pénal", a dit M. Bédié aux députés de son parti.
Il a expliqué que "l’idée essentielle" de sa proposition est de "déclarer hors-la loi ces personnes qui sont auteurs de coups d'État, de complots, coups visant à détruire l'ordre de la légalité constitutionnelle" car les "actions ou (…) tentatives de prise de pouvoir par des voies non démocratiques constituent des crimes imprescriptibles".
Henri Konan Bédié a affirmé que "d'autres textes relatifs à l'article 50" de l’avant-projet (qui stipule entre autre que "la souveraineté appartient au peuple"), "seront soumis" à examen.
"Maintenant que (M. Bédié) a donné ses orientations, nous allons partir en salle et nous mettre véritablement au travail (…) en tenant compte du fait que nous sommes dans une alliance" avec le parti au pouvoir (Rassemblement des républicains, RDR), a réagi le président du groupe parlementaire PDCI, le Général Ouassénan Koné.
Les députés Yasmina Ouégnin et Kouadio Konan Bertin dit "KKB", connus pour leurs critiques envers leur parti, étaient absents à cette réunion.
Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a présenté mercredi l’avant-projet de la nouvelle Constitution à l’Assemblée nationale. Les députés devraient se prononcer mardi.
Henri Konan Bédié a dirigé la Côte d’Ivoire suite au décès du premier chef d’Etat, Félix Houphouët-Boigny, en 1993. Elu président en 1995, il a été renversé par le coup d’Etat du Général Robert Guéï en 1999.
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