Abidjan (Côte d'Ivoire) - L’ex-Première dame ivoirienne Simone Gbagbo a exprimé, mardi, à Abidjan le vœu que son procès soit diffusé en direct sur les antennes de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI, service public).
«Lorsque j’étais député, nous avons connu certains cas. Nous avons proposé que les débats sur les textes de Marcoussis soient diffusés en direct et le Premier ministre avait accepté », a expliqué Mme Gbagbo à la barre.
«Nous sollicitons que le débat soit rendu public pour que tous les ivoiriens puissent suivre les débats, se faire leurs opinions », a souhaité l’ex-présidente du groupe parlementaire du Front Populaire ivoirien (FPI). Dans la même veine, Me Ange Rodrigue Dadjé, a estimé que « cela participe à la manifestation de la vérité, de la paix, la réconciliation».
«La Cour n’a pas la compétence de dépénaliser ce que le code a estimé comme une infraction », a quant à lui rétorqué, le Procureur général près la Cour d'Appel d'Abidjan Aly Yéo qui s’est appuyé sur l’article 308 du code de procédure pénal qui interdit tout appareil d’enregistrement au cours d’un procès.
« L’interdiction est tellement grave que la peine d’amende part de 36 000 à 9 millions de FCFA. Comment un avocat qui connait ce texte peut demander à la Cour de délibérément violer cette disposition ?», s’est insurgé le Procureur.
« La Cour n’a pas la compétence de dépénaliser ce que le code a estimé comme une infraction », a par ailleurs insisté M.Yéo. Le président de la Cour, Boiqui Kouadio a rejeté cette requête des avocats de la défense estimant que cela « n’a aucun lien avec la manifestation de la vérité ».
Le procès de l'ex-Première Dame, Simone Gbagbo, se poursuivra mercredi, après sa suspension par le Président de la Cour à la demande des avocats de Simone Gbagbo qui réclamaient le témoin Souleymane Diallo à la barre.
Simone Gbagbo est poursuivi entre autres pour "génocide, crimes contre les populations civiles, crimes contre les prisonniers de guerre, meurtre, assassinat, viol, coups et blessures volontaires, complicité, coaction et tentatives de ces infractions, voies de faits et de crimes contre l’humanité ", lors de la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011.
SY/ls
«Lorsque j’étais député, nous avons connu certains cas. Nous avons proposé que les débats sur les textes de Marcoussis soient diffusés en direct et le Premier ministre avait accepté », a expliqué Mme Gbagbo à la barre.
«Nous sollicitons que le débat soit rendu public pour que tous les ivoiriens puissent suivre les débats, se faire leurs opinions », a souhaité l’ex-présidente du groupe parlementaire du Front Populaire ivoirien (FPI). Dans la même veine, Me Ange Rodrigue Dadjé, a estimé que « cela participe à la manifestation de la vérité, de la paix, la réconciliation».
«La Cour n’a pas la compétence de dépénaliser ce que le code a estimé comme une infraction », a quant à lui rétorqué, le Procureur général près la Cour d'Appel d'Abidjan Aly Yéo qui s’est appuyé sur l’article 308 du code de procédure pénal qui interdit tout appareil d’enregistrement au cours d’un procès.
« L’interdiction est tellement grave que la peine d’amende part de 36 000 à 9 millions de FCFA. Comment un avocat qui connait ce texte peut demander à la Cour de délibérément violer cette disposition ?», s’est insurgé le Procureur.
« La Cour n’a pas la compétence de dépénaliser ce que le code a estimé comme une infraction », a par ailleurs insisté M.Yéo. Le président de la Cour, Boiqui Kouadio a rejeté cette requête des avocats de la défense estimant que cela « n’a aucun lien avec la manifestation de la vérité ».
Le procès de l'ex-Première Dame, Simone Gbagbo, se poursuivra mercredi, après sa suspension par le Président de la Cour à la demande des avocats de Simone Gbagbo qui réclamaient le témoin Souleymane Diallo à la barre.
Simone Gbagbo est poursuivi entre autres pour "génocide, crimes contre les populations civiles, crimes contre les prisonniers de guerre, meurtre, assassinat, viol, coups et blessures volontaires, complicité, coaction et tentatives de ces infractions, voies de faits et de crimes contre l’humanité ", lors de la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011.
SY/ls