Abidjan - La ministre de la Salubrité Urbaine et de l’Assainissement, Anne Désirée Ouloto, veut mettre un terme au déversement tout azimut des déchets industriels privés et l’a signifié mardi à l’issue d’une visite d’un site concerné dans la zone industrielle de Yopougon dans les encablures de la Cité ADO.
«C’est une situation qui est déjà connue par le ministère mais nous voulons mettre un terme à ce genre de pratique. C’est la raison pour laquelle cette fois ci le ministère a décidé de se donner les moyens de faire en sorte que les enquêtes aboutissent et que les auteurs soient sanctionnés », a indiqué Anne Ouloto.
Elle a expliqué que le procureur de Yopougon a été saisi pour diligenter une enquête aux fins de punir les amateurs de cette pratique. « Nous les mettons en garde en leur demandant de se raviser, de prendre toutes les dispositions pour que cela cesse. Des enquêtes seront diligentées, nous suivrons cela personnellement afin qu’ils soient identifiés et condamnés. Je pense que cela servira d’exemple pour que plus jamais on ne retrouve dans la nature des déchets industriels », a-t-elle prévenue.
Selon la ministre de la salubrité, la visite de ce site en liaison avec les ministères de l’Industrie et de l’Environnement, en présence d’un huissier vise à sérieusement adresser la question, car a-t-elle indiqué, «il y va de l’intérêt de la santé de nos populations, de l’intérêt du cadre environnemental général dans lequel nous vivons », soulignant que ces industriels seront identifiés.
« Nous condamnons ces actes qui malheureusement nuisent à la santé des populations et aux règles élémentaires en matière environnementale. Ces déchets sont livrés à la merci de tous les fouineurs et le risque c’est de les voir à nouveau sur les marchés. Toutes ces friandises, les bonbons, les biscuits destinés aux enfants, du yaourt au mépris de toutes les dispositions réglementaires relatives à la gestion des déchets privés », a condamné Anne Ouloto.
Elle a expliqué que les déchets privés sont généralement issus d’activités économiques, commerciales ou des déchets d’entreprises industrielles qui sont assimilés aux déchets ménagers, soulignant qu’ils peuvent être dangereux ou non et devront bénéficier d’un type de traitement spécial par les services du ministère, notamment l’Agence nationale de salubrité urbaine (ANASSUR), quand la dangerosité est avérée.
« Il n’y a donc aucune raison que ces déchets se retrouvent dans la nature, dans une zone industrielle. Cela suppose naturellement une intention de contourner les procédures en la matière et d’éviter de se soumettre aux frais qui découlent de la gestion de ce type de déchet », a déploré Anne Ouloto.
gak/akn/kam
«C’est une situation qui est déjà connue par le ministère mais nous voulons mettre un terme à ce genre de pratique. C’est la raison pour laquelle cette fois ci le ministère a décidé de se donner les moyens de faire en sorte que les enquêtes aboutissent et que les auteurs soient sanctionnés », a indiqué Anne Ouloto.
Elle a expliqué que le procureur de Yopougon a été saisi pour diligenter une enquête aux fins de punir les amateurs de cette pratique. « Nous les mettons en garde en leur demandant de se raviser, de prendre toutes les dispositions pour que cela cesse. Des enquêtes seront diligentées, nous suivrons cela personnellement afin qu’ils soient identifiés et condamnés. Je pense que cela servira d’exemple pour que plus jamais on ne retrouve dans la nature des déchets industriels », a-t-elle prévenue.
Selon la ministre de la salubrité, la visite de ce site en liaison avec les ministères de l’Industrie et de l’Environnement, en présence d’un huissier vise à sérieusement adresser la question, car a-t-elle indiqué, «il y va de l’intérêt de la santé de nos populations, de l’intérêt du cadre environnemental général dans lequel nous vivons », soulignant que ces industriels seront identifiés.
« Nous condamnons ces actes qui malheureusement nuisent à la santé des populations et aux règles élémentaires en matière environnementale. Ces déchets sont livrés à la merci de tous les fouineurs et le risque c’est de les voir à nouveau sur les marchés. Toutes ces friandises, les bonbons, les biscuits destinés aux enfants, du yaourt au mépris de toutes les dispositions réglementaires relatives à la gestion des déchets privés », a condamné Anne Ouloto.
Elle a expliqué que les déchets privés sont généralement issus d’activités économiques, commerciales ou des déchets d’entreprises industrielles qui sont assimilés aux déchets ménagers, soulignant qu’ils peuvent être dangereux ou non et devront bénéficier d’un type de traitement spécial par les services du ministère, notamment l’Agence nationale de salubrité urbaine (ANASSUR), quand la dangerosité est avérée.
« Il n’y a donc aucune raison que ces déchets se retrouvent dans la nature, dans une zone industrielle. Cela suppose naturellement une intention de contourner les procédures en la matière et d’éviter de se soumettre aux frais qui découlent de la gestion de ce type de déchet », a déploré Anne Ouloto.
gak/akn/kam