Abidjan - L’entreprise CFAO est dans une dynamique de "bonnes perspectives de croissance" soutenue en cela par "un chiffre d’affaire stable avec ses parts de marchés maintenues autour de 40%" dans un marché automobile toutefois qui "baisse de 11%", se félicite son président directeur général (PDG), Fabrice de Creisquer.
Ces bonnes perspectives, en dépit d’un "environnement concurrentiel plus fort", selon M. Creisquer se justifient en ce que "Toyota reste leader en Côte d’Ivoire, nos ateliers et notre activité de pièces de rechange progressent également. L’emploi est préservé …, il s’agit donc d’une bonne performance et CFAO tire toutefois son épingle du jeu". En outre l’engagement des travailleurs et la fidélité des clients "nous permettent de résister" a-t-il commenté, mardi, dans une interview au quotidien gouvernemental ivoirien.
"D'un point de vue comptable, nous avons procédé à un ajustement technique cette année, en transférant certaines activités B2B dont nous avions la responsabilité (poids lourds, pneumatiques, chariots élévateurs…) vers CFAO Equipment, une autre entité du groupe. Un transfert équivalent à environ 10 milliards de FCFA. C’est ce manque à gagner qui peut sembler altérer nos résultats au premier semestre", a poursuivi le PDG de CFAO.
Se prononçant sur les raisons de la baisse de 11% du marché automobile en Côte d’Ivoire dans une période de forte croissance économique, M. Creisquer a évoqué des "causes structurelles et conjoncturelles", relevant cependant que "l’année 2015 a été exceptionnelle en Côte d’Ivoire, où près de 10000 véhicules neufs ont été vendus, un record depuis plusieurs dizaines d’années, dû notamment à l’après crise et aux effets induits de l’élection présidentielle".
"Je pense que la baisse en 2016 est donc un ajustement de marché, qui se situe autour de 9000 véhicules par an, soit le niveau de 2014", a-t-il précisé, non sans ajouter la conjoncture mondiale marquée par "le Yen et le Dollar qui se renforcent en ce moment" ont des "conséquences sur nos prix de revient. Le mécanisme se ressent sur les prix de vente de nos véhicules. Les marchés ne peuvent pas toujours suivre et les consommateurs préfèrent parfois décaler leurs achats ou se tourner vers le véhicule d’occasion".
Pour y faire face, Fabrice Creisquer suggère que l’industrie automobile tout entière en Côte d’Ivoire se mobilise, et ses parties prenantes doivent s’engager pour répondre aux nouveaux besoins des consommateurs, la stratégie pour booster les ventes devant consister à "Innover, s’adapter, ne jamais faire de compromis sur la qualité de nos véhicules".
"CFAO est présent en Côte d’Ivoire depuis plus d’un siècle, nous avons une très bonne connaissance de nos marchés, ce qui nous permet d’anticiper et d’accompagner les mutations du pays". a affirmé son président directeur général.
(AIP)
ask
Ces bonnes perspectives, en dépit d’un "environnement concurrentiel plus fort", selon M. Creisquer se justifient en ce que "Toyota reste leader en Côte d’Ivoire, nos ateliers et notre activité de pièces de rechange progressent également. L’emploi est préservé …, il s’agit donc d’une bonne performance et CFAO tire toutefois son épingle du jeu". En outre l’engagement des travailleurs et la fidélité des clients "nous permettent de résister" a-t-il commenté, mardi, dans une interview au quotidien gouvernemental ivoirien.
"D'un point de vue comptable, nous avons procédé à un ajustement technique cette année, en transférant certaines activités B2B dont nous avions la responsabilité (poids lourds, pneumatiques, chariots élévateurs…) vers CFAO Equipment, une autre entité du groupe. Un transfert équivalent à environ 10 milliards de FCFA. C’est ce manque à gagner qui peut sembler altérer nos résultats au premier semestre", a poursuivi le PDG de CFAO.
Se prononçant sur les raisons de la baisse de 11% du marché automobile en Côte d’Ivoire dans une période de forte croissance économique, M. Creisquer a évoqué des "causes structurelles et conjoncturelles", relevant cependant que "l’année 2015 a été exceptionnelle en Côte d’Ivoire, où près de 10000 véhicules neufs ont été vendus, un record depuis plusieurs dizaines d’années, dû notamment à l’après crise et aux effets induits de l’élection présidentielle".
"Je pense que la baisse en 2016 est donc un ajustement de marché, qui se situe autour de 9000 véhicules par an, soit le niveau de 2014", a-t-il précisé, non sans ajouter la conjoncture mondiale marquée par "le Yen et le Dollar qui se renforcent en ce moment" ont des "conséquences sur nos prix de revient. Le mécanisme se ressent sur les prix de vente de nos véhicules. Les marchés ne peuvent pas toujours suivre et les consommateurs préfèrent parfois décaler leurs achats ou se tourner vers le véhicule d’occasion".
Pour y faire face, Fabrice Creisquer suggère que l’industrie automobile tout entière en Côte d’Ivoire se mobilise, et ses parties prenantes doivent s’engager pour répondre aux nouveaux besoins des consommateurs, la stratégie pour booster les ventes devant consister à "Innover, s’adapter, ne jamais faire de compromis sur la qualité de nos véhicules".
"CFAO est présent en Côte d’Ivoire depuis plus d’un siècle, nous avons une très bonne connaissance de nos marchés, ce qui nous permet d’anticiper et d’accompagner les mutations du pays". a affirmé son président directeur général.
(AIP)
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