On pouvait entendre voler une mouche hier à la mairie de Treichville où toutes les portes des services administratifs étaient verrouillées. Dans sa grande cour qui d’ordinaire grouille de monde, il n’y avait aucune âme qui vive. Un usager qui ignorait tout de cette grève sévère du personnel municipal, est resté bloqué pendant longtemps contre les grilles de l’Etat-civil, hermétiquement fermées, avec une grosse enveloppe en main, tant sa déception était grande.
Non loin de là, dans un restaurant où se sont retrouvés pour la circonstance, les leaders des trois syndicats des personnels des collectivités territoriales de Côte d’Ivoire ayant décrété 3 jours de grève sur toute l’étendue du territoire national, cachent à peine leur satisfaction. «Marcory, Koumassi, Adjamé, Attécoubé, Port-Bouët, Plateau, Anyama, Bouaké, Yamoussoukro, Man, Guiglo, Bloléquin, Bingerville, Toumodi, Grand-Bassam… sont fermés. C’est ce que nous avons pour le moment, comme point », égrènent-ils. Nous sommes autour de 11 h.
Mel Sévérin, secrétaire général du synapecodi trouvé sur les lieux, et qui s’apprêtait à reprendre sa ronde dans les différentes communes, explique : « Nous exigeons le paiement des 8% de la revalorisation salariale suspendus par les trésoriers payeurs, le déblocage des avancements et le paiement des arriérés des 18 milliards des agents des ex-zones Cno, prévus au budget 2015, restés impayés jusqu’à ce jour, et l’application du décret du 2 juillet 2013, portant sur les avantages alloués aux fonctionnaires et agents exerçant dans les collectivités territoriales ». Non sans se presser de souligner que la grève de trois jours en cours deviendra illimitée, si rien n’est fait par les autorités compétentes.
Félix Teha Dessrait
dessrait@yahoo.fr
Non loin de là, dans un restaurant où se sont retrouvés pour la circonstance, les leaders des trois syndicats des personnels des collectivités territoriales de Côte d’Ivoire ayant décrété 3 jours de grève sur toute l’étendue du territoire national, cachent à peine leur satisfaction. «Marcory, Koumassi, Adjamé, Attécoubé, Port-Bouët, Plateau, Anyama, Bouaké, Yamoussoukro, Man, Guiglo, Bloléquin, Bingerville, Toumodi, Grand-Bassam… sont fermés. C’est ce que nous avons pour le moment, comme point », égrènent-ils. Nous sommes autour de 11 h.
Mel Sévérin, secrétaire général du synapecodi trouvé sur les lieux, et qui s’apprêtait à reprendre sa ronde dans les différentes communes, explique : « Nous exigeons le paiement des 8% de la revalorisation salariale suspendus par les trésoriers payeurs, le déblocage des avancements et le paiement des arriérés des 18 milliards des agents des ex-zones Cno, prévus au budget 2015, restés impayés jusqu’à ce jour, et l’application du décret du 2 juillet 2013, portant sur les avantages alloués aux fonctionnaires et agents exerçant dans les collectivités territoriales ». Non sans se presser de souligner que la grève de trois jours en cours deviendra illimitée, si rien n’est fait par les autorités compétentes.
Félix Teha Dessrait
dessrait@yahoo.fr