Les responsables syndicaux des collectivités territoriales entendent poursuivre leur grève entamée le mercredi 12 Octobre 2016 à en croire Gueu Vouande, Sg du Synamaci, malgré l’obtention du premier point qui est relatif au payement des 8%. Ce point a été obtenu à l’issue d’une concertation entre Luc Houndje, directeur général adjoint de la Décentralisation et du Développement local au ministère de l’Intérieur et le collectif des syndicats. Selon le syndicaliste, la grève va se poursuivre. Pour lui, les négociations n’ont pas donné grande satisfaction. Il juge insuffisant le point obtenu d’autant plus que c’est un seul point parmi tant d’autres revendications. Au sujet de la grève, il s’est dit satisfait parce qu’il y a eu un large suivi.
Pour rappel, Le Collectif des Syndicats nationaux des agents des collectivités territoriales de Côte d’Ivoire a entamé une grève de 72 h pour revendiquer le paiement des 8% selon le T.O. N 119/MEMIS/DGDDL avec date d’effet le 1er janvier 2015, ainsi que le paiement des arriérés de salaire (18 milliards FCFA) des agents des ex-zones CNO (Centre Nord et Ouest, ex- zone de guerre). A ces exigences s’ajoutent le paiement intégral des indemnités et avantages alloués à certains fonctionnaires et agents exerçant dans les collectivités territoriales (Décret N 476-2013 du 2 juillet 2013 pris à Korhogo. Cette grève démarrée le mercredi 12 Octobre 2016 sur l’ensemble du territoire national à l’initiative conjointe des trois syndicats à savoir, le Syndicat national des mairies de Côte d’Ivoire (Synamci), le Syndicat national des communes et districts de Côte d’Ivoire (Synapecodi) et le Syndicat national du personnel des collectivités des districts et des régions de Côte d’Ivoire (Synapecoci), n’a pas été suivi à 100% sur l’ensemble du territoire pour la première journée. Certaines localités n’ont pas suivi le mot d’ordre de grève pour n’avoir pas été associées au mouvement de protestation nous a laissé entendre M. Assendé D, directeur de la communication du Conseil régional de l’Indenié-Djuablin : « Nous avons travaillé normalement. Nous ne nous sentons pas concernés par cette grève. D’ailleurs, nous avions été surpris de cette grève. Nous n’étions pas informés tant au niveau du Conseil régional que de la mairie d’Abengourou » a-t-il fait savoir avant de signifier que le Conseil régional ne suivra pas ce mot d’ordre.
Ernest Famin
Pour rappel, Le Collectif des Syndicats nationaux des agents des collectivités territoriales de Côte d’Ivoire a entamé une grève de 72 h pour revendiquer le paiement des 8% selon le T.O. N 119/MEMIS/DGDDL avec date d’effet le 1er janvier 2015, ainsi que le paiement des arriérés de salaire (18 milliards FCFA) des agents des ex-zones CNO (Centre Nord et Ouest, ex- zone de guerre). A ces exigences s’ajoutent le paiement intégral des indemnités et avantages alloués à certains fonctionnaires et agents exerçant dans les collectivités territoriales (Décret N 476-2013 du 2 juillet 2013 pris à Korhogo. Cette grève démarrée le mercredi 12 Octobre 2016 sur l’ensemble du territoire national à l’initiative conjointe des trois syndicats à savoir, le Syndicat national des mairies de Côte d’Ivoire (Synamci), le Syndicat national des communes et districts de Côte d’Ivoire (Synapecodi) et le Syndicat national du personnel des collectivités des districts et des régions de Côte d’Ivoire (Synapecoci), n’a pas été suivi à 100% sur l’ensemble du territoire pour la première journée. Certaines localités n’ont pas suivi le mot d’ordre de grève pour n’avoir pas été associées au mouvement de protestation nous a laissé entendre M. Assendé D, directeur de la communication du Conseil régional de l’Indenié-Djuablin : « Nous avons travaillé normalement. Nous ne nous sentons pas concernés par cette grève. D’ailleurs, nous avions été surpris de cette grève. Nous n’étions pas informés tant au niveau du Conseil régional que de la mairie d’Abengourou » a-t-il fait savoir avant de signifier que le Conseil régional ne suivra pas ce mot d’ordre.
Ernest Famin