Plusieurs agents de la brigade de salubrité urbaine, rattachée à l’Agence nationale de la salubrité (Anasur) pour la plupart des ex-combattants, ont bruyamment manifesté, ces derniers jours, en s’opposant aux directives de la direction, pour des questions diverses en relation avec leur contrat de travail et leurs conditions de vie. En dépit des explications données par la directrice générale de l’Anasur, Sarrahn Ouattara, ceux-ci se sont inscrits dans une démarche de grève plutôt que des voies mieux indiquées eu égard à leur ancienne condition. Anne Ouloto Désirée, très remontée par cette attitude révoltante de désobéissance et de non-respect, les a rencontrés, le jeudi dernier. Près d’une cinquantaine d’agents conduits par leur porte-parole, Achor Abdoulaye, ont présenté leur excuse au ministre et demandé pardon pour l’attitude désobligeante qu’ils ont eue. « Ces jeunes gens qui sont des ex-combattants qui nous viennent de l’ex-Addr recrutés pour certains depuis 2011 sont soumis à la rigueur du cadre réglementaire et légal des statuts de l’Anasur et donc à partir de ce moment, il n’y a que les textes qui peuvent régir les agents dans l’organisation de la brigade mais également le statut de ce personnel privé». Pour le ministre de la Salubrité urbaine, « La directrice générale ne fait qu’accomplir son travail (…), ils ont présenté des excuses, nous en prenons acte mais nous les ramenons à leur hiérarchie pour qu’ils apprennent que dans un Etat de droit, il y a la discipline, il y a l’ordre, il y a le respect de la hiérarchie ». Achor Abdoulaye, porte-parole des agents de la brigade de salubrité, a déploré cette situation et demandé pardon au ministre.
JEAN PRISCA
JEAN PRISCA