Sauf changement de dernière minute, le procès de l’ex-Première dame de Côte d’Ivoire, Mme Simone Ehivet Gbagbo, poursuivie devant la Cour d’assises pour « crimes de guerre et crimes contre l’humanité », devrait reprendre ce mardi matin, au tribunal de Première instance d’Abidjan-Plateau. Mercredi dernier, le juge Boiqui Kouadio avait suspendu l’audience «en attendant que la partie civile présente ses témoins». Mais, visiblement, la partie civile n’a aucun témoin à présenter, ces derniers ayant lâché les accusateurs dans ce procès. Selon des sources judiciaires crédibles, sur les 128 témoins annoncés par le parquet général, plus de 100 ont disparu. Autrement dit, ils ont fui.
Sans doute avaient-ils fait de faux témoignages au cours des audiences préliminaires devant le parquet et sont aujourd’hui incapables d’apporter la preuve que l’épouse du président Gbagbo est coupable des crimes dont ils l’accusaient à la fin de la crise postélectorale. Surtout que, déjà, les témoins de l’accusation qui se sont présentés à barre ont inondé les justiciables présents de mensonges grossiers, allant de contradictions en contradictions, d’improvisations en improvisations. Certains allant jusqu’à menacer Simone Gbagbo et ses avocats d’assassinat, après la découverte de leur forfaiture. Aucun n’a résisté aux questions de Me Rodrigue Dadjé et ses collègues. Sans doute édifiés par la perspicacité de la défense de Mme Gbagbo, les autres témoins du parquet ont-ils préféré ne pas venir soutenir des tissus de mensonges devant la Cour, de peur de se rendre aussi ridicules sinon plus que leurs prédécesseurs.
En conséquence, le président de la Cour d’assises devrait, en principe, permettre ce matin à la défense de présenter ses témoins. Et là, la Côte d’Ivoire entendra un autre son de cloche qui tranche violemment avec la femme sanguinaire et meurtrière que le parquet, la partie civile et leurs témoins ont tenté d’attribuer à l’ancienne présidente du groupe parlementaire Fpi, depuis le début de ces assises.
Bruno Kouadio
Sans doute avaient-ils fait de faux témoignages au cours des audiences préliminaires devant le parquet et sont aujourd’hui incapables d’apporter la preuve que l’épouse du président Gbagbo est coupable des crimes dont ils l’accusaient à la fin de la crise postélectorale. Surtout que, déjà, les témoins de l’accusation qui se sont présentés à barre ont inondé les justiciables présents de mensonges grossiers, allant de contradictions en contradictions, d’improvisations en improvisations. Certains allant jusqu’à menacer Simone Gbagbo et ses avocats d’assassinat, après la découverte de leur forfaiture. Aucun n’a résisté aux questions de Me Rodrigue Dadjé et ses collègues. Sans doute édifiés par la perspicacité de la défense de Mme Gbagbo, les autres témoins du parquet ont-ils préféré ne pas venir soutenir des tissus de mensonges devant la Cour, de peur de se rendre aussi ridicules sinon plus que leurs prédécesseurs.
En conséquence, le président de la Cour d’assises devrait, en principe, permettre ce matin à la défense de présenter ses témoins. Et là, la Côte d’Ivoire entendra un autre son de cloche qui tranche violemment avec la femme sanguinaire et meurtrière que le parquet, la partie civile et leurs témoins ont tenté d’attribuer à l’ancienne présidente du groupe parlementaire Fpi, depuis le début de ces assises.
Bruno Kouadio
