Les acteurs du textile et de l’habillement en Côte d’Ivoire sont en conclave depuis ce mardi, afin de mettre en place un système national en vue de faciliter les exportations vers les Etats-Unis.
Il s’agit de la mise en place d’une stratégie nationale pour l’African Growth Opportunities Act ou la loi sur la croissance et les opportunités en Afrique (AGOA) en vue de faciliter la pénétration du marché américain.
L’AGOA est une loi américaine votée et promulguée en mai 2000 par le Congrès américain, sous l’égide du Président Bill Clinton qui permet aux pays de l’Afrique Subsaharienne d’exporter sur le marché américain sans droit de douanes. La Côte d’Ivoire est éligible depuis 2011et renouvelé jusqu’en 2025.
Cependant, en 2015, le pays a exporté vers les USA environ 1 milliard de dollars dont 5,86% sont entrés en franchise de douane dans le cadre du programme.
Et l’une des principales contraintes auxquelles sont confrontés les exportateurs sur le marché américain est que la Côte d’Ivoire ne dispose d’aucune stratégie nationale.
Il s’agit dont d’élaborer une stratégie nationale d’exportation sur le marché américain sous le régime de l’AGOA, identifier les contraintes majeures et repartir les responsabilités des différents acteurs.
Précisons que l’AGOA offre une préférence pour les textiles et vêtements en provenance des pays éligibles de l’Afrique subsaharienne.
Pour M. Kaladji Fadiga, directeur général du commerce extérieur, il est nécessaire de mettre en place un cadre formel et efficace qui permettra de surmonter les nombreuses difficultés que rencontrent les exportations vers les USA dans le domaine du textile.
« Nous ne profitons pas assez de l’AGOA » a-t-il déploré, invitant les acteurs à trouver une stratégie afin de mieux tirer profit de ce programme.
Si les échanges commerciaux entre les États-Unis et les pays bénéficiaires de l’Agoa ont doublé entre 2001 et 2014, ils restent assez faibles.
En plus, la majorité des exemptions de droits tarifaires concédés par les États-Unis aux pays d’Afrique subsaharienne sont accordées via des mécanismes ouverts à tous les pays en développement (via le Système généralisé de préférences – SGP) ou à l’ensemble des pays les moins avancés (PMA).
Notons que ledit séminaire qui se tient du 18 au 19 octobre est organisé par le ministère du commerce en collaboration avec l’APEX-CI, le conseil national des exportations (CNE) avec l’appui de la BAD et de l’USAID à travers Watrade Hub.
Atapointe
Il s’agit de la mise en place d’une stratégie nationale pour l’African Growth Opportunities Act ou la loi sur la croissance et les opportunités en Afrique (AGOA) en vue de faciliter la pénétration du marché américain.
L’AGOA est une loi américaine votée et promulguée en mai 2000 par le Congrès américain, sous l’égide du Président Bill Clinton qui permet aux pays de l’Afrique Subsaharienne d’exporter sur le marché américain sans droit de douanes. La Côte d’Ivoire est éligible depuis 2011et renouvelé jusqu’en 2025.
Cependant, en 2015, le pays a exporté vers les USA environ 1 milliard de dollars dont 5,86% sont entrés en franchise de douane dans le cadre du programme.
Et l’une des principales contraintes auxquelles sont confrontés les exportateurs sur le marché américain est que la Côte d’Ivoire ne dispose d’aucune stratégie nationale.
Il s’agit dont d’élaborer une stratégie nationale d’exportation sur le marché américain sous le régime de l’AGOA, identifier les contraintes majeures et repartir les responsabilités des différents acteurs.
Précisons que l’AGOA offre une préférence pour les textiles et vêtements en provenance des pays éligibles de l’Afrique subsaharienne.
Pour M. Kaladji Fadiga, directeur général du commerce extérieur, il est nécessaire de mettre en place un cadre formel et efficace qui permettra de surmonter les nombreuses difficultés que rencontrent les exportations vers les USA dans le domaine du textile.
« Nous ne profitons pas assez de l’AGOA » a-t-il déploré, invitant les acteurs à trouver une stratégie afin de mieux tirer profit de ce programme.
Si les échanges commerciaux entre les États-Unis et les pays bénéficiaires de l’Agoa ont doublé entre 2001 et 2014, ils restent assez faibles.
En plus, la majorité des exemptions de droits tarifaires concédés par les États-Unis aux pays d’Afrique subsaharienne sont accordées via des mécanismes ouverts à tous les pays en développement (via le Système généralisé de préférences – SGP) ou à l’ensemble des pays les moins avancés (PMA).
Notons que ledit séminaire qui se tient du 18 au 19 octobre est organisé par le ministère du commerce en collaboration avec l’APEX-CI, le conseil national des exportations (CNE) avec l’appui de la BAD et de l’USAID à travers Watrade Hub.
Atapointe