Abidjan (Côte d'Ivoire) - La ministre ivoirienne de la santé et de l'hygiène publique Dr Raymonde Goudou Coffie a dénoncé, jeudi, au cours d'une conférence thématique sur "les faux médicaments", ouverte à Abidjan l'apparition de la "vente des vaccins et des poches de sang dans la rue " .
Selon Mme Raymonde Coffie, l'Etat ivoirien s'est inscrit dans un schéma de sensibilisation avant d'entamer la phase répressive des personnes qui s'adonnent à ce genre d'activité qui ont fait perdre à la Côte d'Ivoire près de "50 milliards FCFA de chiffre d'affaire" en 2015.
"Le phénomène des faux médicaments et du marché pharmaceutique illicite est un véritable problème de santé publique qui prend de l'ampleur progressivement et présente un grave danger pour la santé de nos populations (...) il faut que nous trouvons une solution pour ces personnes à se procurer les produits moins chers" a-t-elle indiqué.
Les médicaments vendus concernent, a poursuivi Mme Goudou, toutes les "classes thérapeutiques et toutes les formes galéniques" ainsi que "les productions de la chanson du froid notamment les vaccins et même les poches de sang. Ceci est inadmissible avec des conséquences sanitaires énormes", a déploré la ministre de la santé, selon qui "ce phénomène qui s'est installé depuis 1980 s'est développé au vu et au su de tous. "Nous sommes tous comptables de cette situation", a culpabilisé Raymonde Goudou Coffie.
L'intérêt premier de la conférence sur les faux médicaments se situe dans la nécessité d'améliorer les politiques d'intégration et de coordination régionale afin d'impacter positivement les produits de santé de grande qualité.
MC/hs/ls
Selon Mme Raymonde Coffie, l'Etat ivoirien s'est inscrit dans un schéma de sensibilisation avant d'entamer la phase répressive des personnes qui s'adonnent à ce genre d'activité qui ont fait perdre à la Côte d'Ivoire près de "50 milliards FCFA de chiffre d'affaire" en 2015.
"Le phénomène des faux médicaments et du marché pharmaceutique illicite est un véritable problème de santé publique qui prend de l'ampleur progressivement et présente un grave danger pour la santé de nos populations (...) il faut que nous trouvons une solution pour ces personnes à se procurer les produits moins chers" a-t-elle indiqué.
Les médicaments vendus concernent, a poursuivi Mme Goudou, toutes les "classes thérapeutiques et toutes les formes galéniques" ainsi que "les productions de la chanson du froid notamment les vaccins et même les poches de sang. Ceci est inadmissible avec des conséquences sanitaires énormes", a déploré la ministre de la santé, selon qui "ce phénomène qui s'est installé depuis 1980 s'est développé au vu et au su de tous. "Nous sommes tous comptables de cette situation", a culpabilisé Raymonde Goudou Coffie.
L'intérêt premier de la conférence sur les faux médicaments se situe dans la nécessité d'améliorer les politiques d'intégration et de coordination régionale afin d'impacter positivement les produits de santé de grande qualité.
MC/hs/ls