Le premier ministre Daniel Kablan Duncan a procédé, jeudi, à Abidjan, à l’ouverture du Forum international sur les réformes institutionnelles et la modernisation de l’Etat qui doit permettre de renforcer les institutions.
Ainsi, plus de 200 experts venus du Burkina-Faso, Bénin, Cap Vert, Mali, Maroc, Sénégal, Togo et de la Côte d’Ivoire vont apporter leurs expertises surtout leurs expériences en matière de modernisation de cet instrument de régulation, l’Administration de l’Etat.
Plusieurs thématiques seront abordées au cours des échanges. Il s’agit entre autres de la thématique sur l’efficacité de l’action gouvernementale et le processus de développement et la thématique sur la modernisation de l’administration et l’innovation dans le secteur public.
Pour le Premier Ministre Duncan, si l’administration ivoirienne veut être forte, il faut des réformes efficaces.
« Ces actions doivent être basées sur des objectifs bien précis dont la stabilisation du cadre macroéconomique, la réduction de la taille du secteur public, l’amélioration de l’environnement des affaires, la gestion optimale des affaires publiques, la transparence à travers l’information et la justification des décisions de l’Etat, la simplification des procédures administratives, la lutte contre la corruption et la certification des actes administratifs » a-t-il précisé.
Le ministre de la Fonction Publique et de la Modernisation de l’Administration, Abinan Pascal a quant à lui, salué le vaste programme de réformes engagé par la Côte d’Ivoire depuis 2011, ayant pour but la stabilité du cadre macroéconomique.
« Malgré ces nombreux acquis, l’action de l’administration et son mode de fonctionnement font l’objet de critiques »a-t-il déploré, précisant que l’administration se doit d’être adaptée à un contexte socio-économique en pleine mutation.
Il a par ailleurs exhorté les participants à faire preuve d’originalité dans l’examen des différentes thématiques qui seront abordées et à faire des recommandations dont la pertinence permettra d’aller vers des réformes institutionnelles et une modernisation efficaces de l’État.
Auparavant, le Représentant résident du Programme des Nations Unies pour le Développement en Côte d’Ivoire (PNUD), Babacar Cissé a révélé les défis majeurs à relever pour la modernisation de nos États en Afrique.
Pour lui, il faut un Etat moderne et une administration publique du 21ème siècle pour soutenir la croissance, ensuite améliorer l’efficacité de l’Etat en matière de politique publique et renforcer l’efficience en matière de fourniture de services publics.
Par ailleurs, il faudra, a-t-il poursuivi, accélérer la décentralisation avec des politiques de développement adaptées aux enjeux locaux et enfin guider toutes ces actions par un engagement sans faille pour la bonne gouvernance dans toutes ses dimensions en particulier la transparence, la reddition des comptes, le dialogue avec les acteurs sur les politiques de développement, la culture du résultat.
Durant trois jours donc, les travaux devront permettre d’avoir une meilleure connaissance des réformes institutionnelles majeures du Gouvernement ivoirien prévues sur la période 2016-2020 pour le renforcement de la qualité des institutions, la promotion de la bonne gouvernance et le développement du capital humain.
Rappelons ce Forum est organisé par le Gouvernement ivoirien, à travers le Ministère de la Fonction publique et de la Modernisation de l’Administration et le Secrétariat national au renforcement des capacités (SNRC) avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), de la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF) et du Don de gouvernance et de développement institutionnel (DGDI).
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Ainsi, plus de 200 experts venus du Burkina-Faso, Bénin, Cap Vert, Mali, Maroc, Sénégal, Togo et de la Côte d’Ivoire vont apporter leurs expertises surtout leurs expériences en matière de modernisation de cet instrument de régulation, l’Administration de l’Etat.
Plusieurs thématiques seront abordées au cours des échanges. Il s’agit entre autres de la thématique sur l’efficacité de l’action gouvernementale et le processus de développement et la thématique sur la modernisation de l’administration et l’innovation dans le secteur public.
Pour le Premier Ministre Duncan, si l’administration ivoirienne veut être forte, il faut des réformes efficaces.
« Ces actions doivent être basées sur des objectifs bien précis dont la stabilisation du cadre macroéconomique, la réduction de la taille du secteur public, l’amélioration de l’environnement des affaires, la gestion optimale des affaires publiques, la transparence à travers l’information et la justification des décisions de l’Etat, la simplification des procédures administratives, la lutte contre la corruption et la certification des actes administratifs » a-t-il précisé.
Le ministre de la Fonction Publique et de la Modernisation de l’Administration, Abinan Pascal a quant à lui, salué le vaste programme de réformes engagé par la Côte d’Ivoire depuis 2011, ayant pour but la stabilité du cadre macroéconomique.
« Malgré ces nombreux acquis, l’action de l’administration et son mode de fonctionnement font l’objet de critiques »a-t-il déploré, précisant que l’administration se doit d’être adaptée à un contexte socio-économique en pleine mutation.
Il a par ailleurs exhorté les participants à faire preuve d’originalité dans l’examen des différentes thématiques qui seront abordées et à faire des recommandations dont la pertinence permettra d’aller vers des réformes institutionnelles et une modernisation efficaces de l’État.
Auparavant, le Représentant résident du Programme des Nations Unies pour le Développement en Côte d’Ivoire (PNUD), Babacar Cissé a révélé les défis majeurs à relever pour la modernisation de nos États en Afrique.
Pour lui, il faut un Etat moderne et une administration publique du 21ème siècle pour soutenir la croissance, ensuite améliorer l’efficacité de l’Etat en matière de politique publique et renforcer l’efficience en matière de fourniture de services publics.
Par ailleurs, il faudra, a-t-il poursuivi, accélérer la décentralisation avec des politiques de développement adaptées aux enjeux locaux et enfin guider toutes ces actions par un engagement sans faille pour la bonne gouvernance dans toutes ses dimensions en particulier la transparence, la reddition des comptes, le dialogue avec les acteurs sur les politiques de développement, la culture du résultat.
Durant trois jours donc, les travaux devront permettre d’avoir une meilleure connaissance des réformes institutionnelles majeures du Gouvernement ivoirien prévues sur la période 2016-2020 pour le renforcement de la qualité des institutions, la promotion de la bonne gouvernance et le développement du capital humain.
Rappelons ce Forum est organisé par le Gouvernement ivoirien, à travers le Ministère de la Fonction publique et de la Modernisation de l’Administration et le Secrétariat national au renforcement des capacités (SNRC) avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), de la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF) et du Don de gouvernance et de développement institutionnel (DGDI).
PR