La Côte d’Ivoire vient de faire sa première notation financière en monnaie locale, par l’Agence de Notation financière panafricaine, Bloomfield Investment Corporation, au mois de septembre 2016.
L’Etat de Côte d’Ivoire a obtenu :
· à long terme, la note A- (note d’investissement), avec une perspective stable.
Cette note indique qu’au-delà d’une année, la qualité de crédit du pays est élevée, avec de solides fondamentaux, qui restent toutefois soumis à plus de variabilité en période de pression économique.
· à court terme la note A2 (note d’investissement), avec une perspective stable .
Cette note indique que le risque de défaut de la Côte d’Ivoire, dans le délai d’une année, est faible et que les facteurs de liquidité sont sains.
Elle indique qu’en dépit du fait que les forts besoins de financement du pays puissent accroître les exigences des détenteurs de capitaux, il a un bon accès aux marchés des capitaux.
Il en résulte que la certitude de remboursement en temps opportun, en monnaie locale est bonne ; les facteurs de risque étant minimes.
Les facteurs qui ont permis de prendre ces positions tiennent autant aux forces qu’aux points de faiblesse relevés par l’Agence de notation financière dans son rapport, plus extensif et dont les principaux points peuvent être résumés ainsi :
Sur le plan politique et social, l’amélioration des indicateurs sociaux (i.e. taux de scolarisation pour le primaire de 97,3% en 2014, contre 78,1%, en 2011, Taux de mortalité infanto-juvénile en baisse, à 93 décès pour 1000 naissances en 2015, contre 106 décès pour 1000 naissance en 2011, Taux de pauvreté de 46,3% en 2015, contre un taux de 48,9%…) doit inciter à une poursuite des efforts afin de relever le positionnement du pays dans le classement de l’Indice de Développement Humain.
L’environnement politique, caractérisé par une forte amélioration, depuis quelques années, montre cependant quelques faiblesses dans les rapports entre les partis politiques.
Par ailleurs la menace terroriste régionale demeure une préoccupation même si la cote d’ivoire a démontré sa capacité de réponse lors de l’attentat de grand Bassam.
Sur le plan économique, le taux de croissance de la Côte d’Ivoire se maintient à un niveau très important (plus de 9% en moyenne de 2012 à 2015) et fait partie des plus élevés observés sur le continent africain et même dans le monde.
La hausse de la consommation (+ 9% en moyenne de 2012 à 2015) et des investissements (+ 30% en moyenne entre 2012 et 2015) sont des indicateurs supplémentaires de la bonne santé de l’économie du pays
Cependant, la robustesse de la croissance doit être renforcée car la performance de certains secteurs (agriculture, industrie extractive…), qui ont porté la croissance entre 2012 et 2014 est sujette à volatilité.
La position géographique avantageuse du pays, la diversification de l’économie, la richesse en ressources minières et d’hydrocarbures sont autant de facteurs qui renforcent le maintien de bons fondamentaux économiques du pays surtout que celui-ci montre une grande capacité à mener des réformes et à mettre en œuvre ses politiques économiques et budgétaires, comme l’atteste la réussite globale du PND1.
L’agence relève toutefois que la Côte d’Ivoire doit renforcer sa capacité de résilience aux chocs externes en raison de la structure de ses exportations dominées par les produits agricoles, miniers et pétrolier qui restent sensibles aux fluctuations des cours internationaux et, en partie, aux perturbations climatiques.
En matière de finances publiques, la réorganisation de la gouvernance et de la gestion de la dette publique devrait permettre d’assurer une gestion active de la dette et de la trésorerie.
Les recettes fiscales, en hausse, représentent en moyenne 58% des ressources budgétaires entre 2011 et 2015. L’élargissement de l’assiette fiscale, prévue à moyen terme, devrait permettre de conforter la progression de ces recettes fiscales.
Cependant, le service de la dette et la masse salariale absorbent une part importante des ressources propres de l’Etat (88,1% des recettes totales et 54,4% du budget)
La mise en œuvre par l’Etat, d’un plan visant à contenir la progression de la masse salariale devrait permettre, à long terme, de réduire la pression sur les ressources.
Avec un marché bancaire et financier dynamique (Nouveaux crédits passés de 16% du PIB, en 2012, à 22% du PIB en 2015. Evolution positive de la capitalisation boursière (+86% entre 2012 et 2015) et des transactions :+131% en valeur) qualitativement en progrès, le pays devrait trouver matière à un financement efficace de l’économie pour peu que les conditions d’accès des acteurs économiques s’améliorent.
Déjà active sur le marché financier international, la Côte d’Ivoire vient, pas cette notation financière en monnaie locale rejoindre le cercle restreint des pays Africains qui sont notés dans leur propre monnaie et montre la voie, en tant que pionnière, à l’ensemble des pays de l’UEMOA.
L’Etat de Côte d’Ivoire a obtenu :
· à long terme, la note A- (note d’investissement), avec une perspective stable.
Cette note indique qu’au-delà d’une année, la qualité de crédit du pays est élevée, avec de solides fondamentaux, qui restent toutefois soumis à plus de variabilité en période de pression économique.
· à court terme la note A2 (note d’investissement), avec une perspective stable .
Cette note indique que le risque de défaut de la Côte d’Ivoire, dans le délai d’une année, est faible et que les facteurs de liquidité sont sains.
Elle indique qu’en dépit du fait que les forts besoins de financement du pays puissent accroître les exigences des détenteurs de capitaux, il a un bon accès aux marchés des capitaux.
Il en résulte que la certitude de remboursement en temps opportun, en monnaie locale est bonne ; les facteurs de risque étant minimes.
Les facteurs qui ont permis de prendre ces positions tiennent autant aux forces qu’aux points de faiblesse relevés par l’Agence de notation financière dans son rapport, plus extensif et dont les principaux points peuvent être résumés ainsi :
Sur le plan politique et social, l’amélioration des indicateurs sociaux (i.e. taux de scolarisation pour le primaire de 97,3% en 2014, contre 78,1%, en 2011, Taux de mortalité infanto-juvénile en baisse, à 93 décès pour 1000 naissances en 2015, contre 106 décès pour 1000 naissance en 2011, Taux de pauvreté de 46,3% en 2015, contre un taux de 48,9%…) doit inciter à une poursuite des efforts afin de relever le positionnement du pays dans le classement de l’Indice de Développement Humain.
L’environnement politique, caractérisé par une forte amélioration, depuis quelques années, montre cependant quelques faiblesses dans les rapports entre les partis politiques.
Par ailleurs la menace terroriste régionale demeure une préoccupation même si la cote d’ivoire a démontré sa capacité de réponse lors de l’attentat de grand Bassam.
Sur le plan économique, le taux de croissance de la Côte d’Ivoire se maintient à un niveau très important (plus de 9% en moyenne de 2012 à 2015) et fait partie des plus élevés observés sur le continent africain et même dans le monde.
La hausse de la consommation (+ 9% en moyenne de 2012 à 2015) et des investissements (+ 30% en moyenne entre 2012 et 2015) sont des indicateurs supplémentaires de la bonne santé de l’économie du pays
Cependant, la robustesse de la croissance doit être renforcée car la performance de certains secteurs (agriculture, industrie extractive…), qui ont porté la croissance entre 2012 et 2014 est sujette à volatilité.
La position géographique avantageuse du pays, la diversification de l’économie, la richesse en ressources minières et d’hydrocarbures sont autant de facteurs qui renforcent le maintien de bons fondamentaux économiques du pays surtout que celui-ci montre une grande capacité à mener des réformes et à mettre en œuvre ses politiques économiques et budgétaires, comme l’atteste la réussite globale du PND1.
L’agence relève toutefois que la Côte d’Ivoire doit renforcer sa capacité de résilience aux chocs externes en raison de la structure de ses exportations dominées par les produits agricoles, miniers et pétrolier qui restent sensibles aux fluctuations des cours internationaux et, en partie, aux perturbations climatiques.
En matière de finances publiques, la réorganisation de la gouvernance et de la gestion de la dette publique devrait permettre d’assurer une gestion active de la dette et de la trésorerie.
Les recettes fiscales, en hausse, représentent en moyenne 58% des ressources budgétaires entre 2011 et 2015. L’élargissement de l’assiette fiscale, prévue à moyen terme, devrait permettre de conforter la progression de ces recettes fiscales.
Cependant, le service de la dette et la masse salariale absorbent une part importante des ressources propres de l’Etat (88,1% des recettes totales et 54,4% du budget)
La mise en œuvre par l’Etat, d’un plan visant à contenir la progression de la masse salariale devrait permettre, à long terme, de réduire la pression sur les ressources.
Avec un marché bancaire et financier dynamique (Nouveaux crédits passés de 16% du PIB, en 2012, à 22% du PIB en 2015. Evolution positive de la capitalisation boursière (+86% entre 2012 et 2015) et des transactions :+131% en valeur) qualitativement en progrès, le pays devrait trouver matière à un financement efficace de l’économie pour peu que les conditions d’accès des acteurs économiques s’améliorent.
Déjà active sur le marché financier international, la Côte d’Ivoire vient, pas cette notation financière en monnaie locale rejoindre le cercle restreint des pays Africains qui sont notés dans leur propre monnaie et montre la voie, en tant que pionnière, à l’ensemble des pays de l’UEMOA.