L'opposition ivoirienne regroupée au sein du Front de refus de la nouvelle Constitution a annoncé, samedi, dans un meeting à Yopougon (Ouest d'Abidjan) "des actions sur l'ensemble du territoire national pour faire barrage '' au projet de la nouvelle Constitution qui sera soumis à référendum le 30 octobre prochain.
Une vingtaine de leaders de partis politiques et d'organisations de la société civile (36 au total selon les organisateurs) se sont se sont succédés au podium pour décrier ce ''projet dangereux, anti-démocratique, dictatorial''.
Pour Siméon Konan Kouadio dit KKS, ex-candidat à l'élection présidentielle de 2015, le projet de nouvelle Constitution n'est qu'une ''forfaitaire'', quand le Député Bertin Kouadio Konan dit KKB, prédit ''malheur à tout Ivoirien qui ira voter pour cette Constitution dangereuse’’.
''Si cette constitution passe, la Côte d'Ivoire, notre pays, sera vendu. Il n'est pas encore tard pour M. Ouattara de retirer ce projet'', espère KKB, reprenant le slogan ''asseyons-nous et discutons'' de Laurent Gbagbo, à l'endroit du pouvoir, invitant ''les Ivoiriens à se mobiliser pour faire barrage à cette Constitution ''.
Pr Mamadou Koulibaly, ancien président de l'Assemblée nationale, a insisté que ''le pouvoir appartient au peuple''. Malheureusement, selon lui, ''vous n'avez pas été consulté par Ouattara, par conséquent, cette constitution n'est pas la vôtre'', a-t-il indiqué, appelant à ''la désobéissance civile'', parce qu’ ''un gouvernement qui ne respecte pas la loi ne mérite pas d'être respecté''.
Selon lui, '' en outrepassant la loi électorale qui consacre le vote à bulletin unique au profit du vote à bulletins multiples, Ouattara a violé la loi'', surtout que ''dans la constitution actuelle qui n'est pas encore abrogée, aucune disposition ne lui donne la capacité de changer de constitution '', a assené M. Koulibaly.
Abou Drahamane Sangaré, Moriféré Bamba au nom du collectif pour le Non, Danièle Boni Claverie ,(porte-parole du Front) ont, quant à eux, expliqué aux militants venus nombreux de banir en eux ''la peur'' pour passer à ''l'action'' qui consiste à '' se mobiliser pour empêcher la tenue du référendum constitutionnel le 30 octobre, sur l'ensemble du territoire national.
HS/ls/APA
Une vingtaine de leaders de partis politiques et d'organisations de la société civile (36 au total selon les organisateurs) se sont se sont succédés au podium pour décrier ce ''projet dangereux, anti-démocratique, dictatorial''.
Pour Siméon Konan Kouadio dit KKS, ex-candidat à l'élection présidentielle de 2015, le projet de nouvelle Constitution n'est qu'une ''forfaitaire'', quand le Député Bertin Kouadio Konan dit KKB, prédit ''malheur à tout Ivoirien qui ira voter pour cette Constitution dangereuse’’.
''Si cette constitution passe, la Côte d'Ivoire, notre pays, sera vendu. Il n'est pas encore tard pour M. Ouattara de retirer ce projet'', espère KKB, reprenant le slogan ''asseyons-nous et discutons'' de Laurent Gbagbo, à l'endroit du pouvoir, invitant ''les Ivoiriens à se mobiliser pour faire barrage à cette Constitution ''.
Pr Mamadou Koulibaly, ancien président de l'Assemblée nationale, a insisté que ''le pouvoir appartient au peuple''. Malheureusement, selon lui, ''vous n'avez pas été consulté par Ouattara, par conséquent, cette constitution n'est pas la vôtre'', a-t-il indiqué, appelant à ''la désobéissance civile'', parce qu’ ''un gouvernement qui ne respecte pas la loi ne mérite pas d'être respecté''.
Selon lui, '' en outrepassant la loi électorale qui consacre le vote à bulletin unique au profit du vote à bulletins multiples, Ouattara a violé la loi'', surtout que ''dans la constitution actuelle qui n'est pas encore abrogée, aucune disposition ne lui donne la capacité de changer de constitution '', a assené M. Koulibaly.
Abou Drahamane Sangaré, Moriféré Bamba au nom du collectif pour le Non, Danièle Boni Claverie ,(porte-parole du Front) ont, quant à eux, expliqué aux militants venus nombreux de banir en eux ''la peur'' pour passer à ''l'action'' qui consiste à '' se mobiliser pour empêcher la tenue du référendum constitutionnel le 30 octobre, sur l'ensemble du territoire national.
HS/ls/APA