«Cette Constitution ne doit pas passer, elle ne passera pas et je compte sur vous », a martelé Aboudramane Sangaré du Front populaire ivoirien (FPI), un fidèle de l’ex-président de la République de Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo. « Nous ne voulons pas de la Constitution de la discorde, de la fracture sociale », a-t-il poursuivi. Pour lui « le temps des analyses est passé, nous sommes dans l’action ». Il a donc demandé à son auditoire de rester en alerte en vue de faire front contre le nouveau projet de Constitution proposé par l’actuel président ivoirien, Alassane Ouattara et qui va consacrer la 3ème République. Aboudramane Sangaré s’est exprimé ce samedi 22 octobre 2016, lors du meeting du Front du refus de la nouvelle Constitution à la place CP1 de Yopougon. L’espace, pour la circonstance, était plein à craquer.
Quant à Mamadou Koulibaly président de Liberté et démocratie pour la République (LIDER), il a appelé à la «désobéissance civique » lors du référendum du 30 octobre prochain. Car, a-t-il soutenu, « c’est une Constitution empoisonnée, il faut retirer le texte purement et simplement ».
Danièle Boni-Claverie, présidente de l’Union républicaine pour la démocratie (URD), par ailleurs porte-parole du Front du refus de la nouvelle Constitution a estimé, pour sa part, que le référendum prochain est une «entreprise hasardeuse et dangereuse » parce que le texte qui sera soumis au vote des Ivoiriens est mauvais et confligène notamment sur les questions de propriété des terres.
Pr Bamba Moriféré porte-parole de la Coalition du non, Henriette Lagou (RPC-PAIX), Martial Ahipeaud (CNC), Abel Naki (CRI), les députés Gnangbo Kacou et Kouadio Konan Bertin dit « KKB »…tous ont appelé au retrait du projet de nouvelle Constitution.
Ce sont au total 36 organisations (partis politiques et associations) qui se sont succédé sur le podium pour marquer leur rejet du référendum constitutionnel prévu pour le 30 octobre prochain.
Rappelons que c’est le 5 octobre que le président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara a exposé devant l’Assemblée nationale les grandes lignes de l’Avant-projet de Constitution qui va consacrer l’avènement de la 3ème République. « Cet Avant-projet est pour pérenniser la stabilité et la paix de notre nation », avait défendu le président ivoirien. Il avait souligné que «l’objectif de la nouvelle Constitution est de doter la Côte d’Ivoire d’un acte constitutionnel plus moderne respectant les droits et devoirs de tous les citoyens ».
L’avant-projet de Constitution a été pris en compte par les députés en séance plénière le mardi 11 octobre. Il sera soumis aux Ivoiriens par referendum le 30 octobre prochain.
Pendant que le texte est salué par la coalition au pouvoir, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), les partis de l’opposition appellent au boycott du scrutin.
Danielle Tagro
Quant à Mamadou Koulibaly président de Liberté et démocratie pour la République (LIDER), il a appelé à la «désobéissance civique » lors du référendum du 30 octobre prochain. Car, a-t-il soutenu, « c’est une Constitution empoisonnée, il faut retirer le texte purement et simplement ».
Danièle Boni-Claverie, présidente de l’Union républicaine pour la démocratie (URD), par ailleurs porte-parole du Front du refus de la nouvelle Constitution a estimé, pour sa part, que le référendum prochain est une «entreprise hasardeuse et dangereuse » parce que le texte qui sera soumis au vote des Ivoiriens est mauvais et confligène notamment sur les questions de propriété des terres.
Pr Bamba Moriféré porte-parole de la Coalition du non, Henriette Lagou (RPC-PAIX), Martial Ahipeaud (CNC), Abel Naki (CRI), les députés Gnangbo Kacou et Kouadio Konan Bertin dit « KKB »…tous ont appelé au retrait du projet de nouvelle Constitution.
Ce sont au total 36 organisations (partis politiques et associations) qui se sont succédé sur le podium pour marquer leur rejet du référendum constitutionnel prévu pour le 30 octobre prochain.
Rappelons que c’est le 5 octobre que le président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara a exposé devant l’Assemblée nationale les grandes lignes de l’Avant-projet de Constitution qui va consacrer l’avènement de la 3ème République. « Cet Avant-projet est pour pérenniser la stabilité et la paix de notre nation », avait défendu le président ivoirien. Il avait souligné que «l’objectif de la nouvelle Constitution est de doter la Côte d’Ivoire d’un acte constitutionnel plus moderne respectant les droits et devoirs de tous les citoyens ».
L’avant-projet de Constitution a été pris en compte par les députés en séance plénière le mardi 11 octobre. Il sera soumis aux Ivoiriens par referendum le 30 octobre prochain.
Pendant que le texte est salué par la coalition au pouvoir, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), les partis de l’opposition appellent au boycott du scrutin.
Danielle Tagro