Les leaders du "Front du refus" (créé lundi) et de la "coalition du NON", tous issus des partis d’opposition en Côte d’Ivoire ont "exigé" samedi à Abidjan, "le retrait pur et simple" du projet de nouvelle Constitution porté par le président Alassane Ouattara, lors d’un meeting.
"La nouvelle Constitution n’est pas consensuelle comme veut le faire croire M. Ouattara", a déclaré Konan Kouadio Siméon, dit KKS, ancien candidat à la présidentielle de 2015, pour qui "le texte doit être purement et simplement retiré".
"Le temps de l’analyse est passé, nous sommes dans l’action. Soyez en alerte. Quelque chose a commencé et ne doit pas s’arrêter", a lancé à sa suite Abdramane Sangaré aux milliers de militants rassemblés à la place CP1, dans la commune de Yopougon (Ouest d’Abidjan).
Pour l'ancien président de l'Assemblée nationale, Mamadou Koulibaly, président de Liberté et démocratie pour la République (LIDER), membre du Front du refus, "si l’Etat joue au voleur en faisant passer le projet de la nouvelle Constitution contre la volonté du peuple, nous allons jouer au policier", a-t-il averti, ajoutant : "les dictateurs n’ont de limites qu’un peuple qui se lève".
"Il nous reste une semaine pour faire avorter" le projet, a indiqué pour sa part l’ex-ministre, présidente du Renouveau pour la paix et la concorde (RPC-PAIX), Henriette Lagou, demandant aux militants de rester mobiliser jusqu’au retrait du texte.
Le projet de nouvelle Constitution adopté le 12 octobre par le parlement de Côte d'Ivoire enregistre des innovations majeures, notamment la création d'un sénat, d'une vice-présidence et la non-limitation d'âge pour la candidature à la présidence de la République.
La campagne référendaire ouverte samedi devrait s’achever le 29 octobre, 24 heures avant le vote du peuple ivoirien prévu le 30 octobre.
Ange TIEMOKO
"La nouvelle Constitution n’est pas consensuelle comme veut le faire croire M. Ouattara", a déclaré Konan Kouadio Siméon, dit KKS, ancien candidat à la présidentielle de 2015, pour qui "le texte doit être purement et simplement retiré".
"Le temps de l’analyse est passé, nous sommes dans l’action. Soyez en alerte. Quelque chose a commencé et ne doit pas s’arrêter", a lancé à sa suite Abdramane Sangaré aux milliers de militants rassemblés à la place CP1, dans la commune de Yopougon (Ouest d’Abidjan).
Pour l'ancien président de l'Assemblée nationale, Mamadou Koulibaly, président de Liberté et démocratie pour la République (LIDER), membre du Front du refus, "si l’Etat joue au voleur en faisant passer le projet de la nouvelle Constitution contre la volonté du peuple, nous allons jouer au policier", a-t-il averti, ajoutant : "les dictateurs n’ont de limites qu’un peuple qui se lève".
"Il nous reste une semaine pour faire avorter" le projet, a indiqué pour sa part l’ex-ministre, présidente du Renouveau pour la paix et la concorde (RPC-PAIX), Henriette Lagou, demandant aux militants de rester mobiliser jusqu’au retrait du texte.
Le projet de nouvelle Constitution adopté le 12 octobre par le parlement de Côte d'Ivoire enregistre des innovations majeures, notamment la création d'un sénat, d'une vice-présidence et la non-limitation d'âge pour la candidature à la présidence de la République.
La campagne référendaire ouverte samedi devrait s’achever le 29 octobre, 24 heures avant le vote du peuple ivoirien prévu le 30 octobre.
Ange TIEMOKO