En Août 2016 l’agence de notation financière panafricaine Bloomfield Investment Corporation, lançait la première cotation financière de la Côte d’Ivoire, en monnaie locale. La restitution de cette évaluation a été faite au Ministre Adama KONE, le mardi 18 octobre 2016.
A long terme, avec une note d’investissement de A- et une perspective stable, c’est une évaluation à l’issue heureuse que vient de connaitre la Cote d’Ivoire. Et pour cause, cela traduit selon M. Stanislas ZEZE, PDG de Bloomfield, la solidité des fondamentaux économiques nationaux : « Désormais le marché de l’UEMOA saura la qualité de crédit de la Côte d’Ivoire en francs CFA et sa capacité à rembourser sa dette. Cette situation confortera le pays dans une dynamique de compétitivité tout en mettant en exergue des signes de performances économiques et de bonne gouvernance », a-t-il précisé. Cette note indique concrètement qu’au-delà de cette année, la qualité de crédit de l’Etat est élevée avec des acquis solides, mais qui restent soumis à la variabilité en période de pression économique.
La notation révèle une seconde note d’investissement de A2 avec perspective stable. Cette note traduit, dans un délai d’une année, le faible risque de défaut de la Côte d’Ivoire et la bonne tenue des facteurs de liquidité. L’accès au marché reste bon, nonobstant l’accroissement des exigences des détenteurs de capitaux, provoqué par les forts besoins de financement du pays. Il en résulte que la certitude de remboursement en temps opportun, en monnaie locale est bonne ; les facteurs de risque étant minimes.
Plusieurs éléments ont motivé l’obtention de ces bonnes notes. Il s’agit notamment, de l’amélioration des indicateurs sociaux tels que la hausse à plus de 97% du taux de scolarisation en 2014 contre 78 % en 2011 et la baisse du taux de mortalité infanto-juvénile, passé de 93 décès pour 1000 naissances en 2015 contre 106 décès, pour le même nombre de naissance en 2011. A cela s’ajoute une baisse enregistrée au niveau du taux de pauvreté.
Même si quelques faiblesses dans les rapports entre les partis sont à relever, l’équipe d’analystes note cependant une amélioration du climat politique. Au plan économique le taux de croissance de la Côte d’Ivoire se maintient à un niveau très appréciable avec 9% en moyenne entre 2012 et 2015 et fait partie des plus élevés, observés en Afrique et dans le monde. La hausse de la consommation (plus de 9% en moyenne 2012 à 2015) et des investissements (plus de 30% entre 2012 et 2015), sont des indicateurs supplémentaires de la bonne santé de l’économie ivoirienne.
Toutefois, l’Agence de notation a fait un ensemble de suggestion au Gouvernement, en vue de rester dans la dynamique de croissance économique. En matière de finances publiques, Bloomfied recommande une réorganisation de la gouvernance et de la gestion qui devra permettre d’assurer une gestion active de la trésorerie. Le service de la dette et la masse salariale absorbant une part importante des ressources propres de l’Etat, la mise en œuvre d’un plan pour contenir la progression de la masse salariale, devrait permettre selon les évaluateurs, de réduire à long terme, la pression sur les ressources publiques. Réagissant au commentaire de M.ZEZE, le Ministre a noté que cette évaluation en monnaie locale tombe à point nommé, au moment où la Cote d’Ivoire amorce un pas majeur vers l’atteinte de l’émergence économique. Il a réitéré l’engagement de son département à s’approprier et à capitaliser les retombées de cette notation, pour davantage renforcer la place de locomotive qu’occupe la Cote d’Ivoire dans la sous-région.
L’évaluation en monnaie locale permet de connaitre réellement la qualité de crédit de chaque pays et d’établir ainsi de vraies comparaisons quant à la performance économique des pays membres de l’UEMOA. Par ailleurs, grâce à cette notation financière en monnaie locale, la Cote d’Ivoire vient de rejoindre le cercle restreint des pays qui sont notés dans leur monnaie et montre ainsi la voie, en tant que pionnière, à l’ensemble des pays de l’Union.
A long terme, avec une note d’investissement de A- et une perspective stable, c’est une évaluation à l’issue heureuse que vient de connaitre la Cote d’Ivoire. Et pour cause, cela traduit selon M. Stanislas ZEZE, PDG de Bloomfield, la solidité des fondamentaux économiques nationaux : « Désormais le marché de l’UEMOA saura la qualité de crédit de la Côte d’Ivoire en francs CFA et sa capacité à rembourser sa dette. Cette situation confortera le pays dans une dynamique de compétitivité tout en mettant en exergue des signes de performances économiques et de bonne gouvernance », a-t-il précisé. Cette note indique concrètement qu’au-delà de cette année, la qualité de crédit de l’Etat est élevée avec des acquis solides, mais qui restent soumis à la variabilité en période de pression économique.
La notation révèle une seconde note d’investissement de A2 avec perspective stable. Cette note traduit, dans un délai d’une année, le faible risque de défaut de la Côte d’Ivoire et la bonne tenue des facteurs de liquidité. L’accès au marché reste bon, nonobstant l’accroissement des exigences des détenteurs de capitaux, provoqué par les forts besoins de financement du pays. Il en résulte que la certitude de remboursement en temps opportun, en monnaie locale est bonne ; les facteurs de risque étant minimes.
Plusieurs éléments ont motivé l’obtention de ces bonnes notes. Il s’agit notamment, de l’amélioration des indicateurs sociaux tels que la hausse à plus de 97% du taux de scolarisation en 2014 contre 78 % en 2011 et la baisse du taux de mortalité infanto-juvénile, passé de 93 décès pour 1000 naissances en 2015 contre 106 décès, pour le même nombre de naissance en 2011. A cela s’ajoute une baisse enregistrée au niveau du taux de pauvreté.
Même si quelques faiblesses dans les rapports entre les partis sont à relever, l’équipe d’analystes note cependant une amélioration du climat politique. Au plan économique le taux de croissance de la Côte d’Ivoire se maintient à un niveau très appréciable avec 9% en moyenne entre 2012 et 2015 et fait partie des plus élevés, observés en Afrique et dans le monde. La hausse de la consommation (plus de 9% en moyenne 2012 à 2015) et des investissements (plus de 30% entre 2012 et 2015), sont des indicateurs supplémentaires de la bonne santé de l’économie ivoirienne.
Toutefois, l’Agence de notation a fait un ensemble de suggestion au Gouvernement, en vue de rester dans la dynamique de croissance économique. En matière de finances publiques, Bloomfied recommande une réorganisation de la gouvernance et de la gestion qui devra permettre d’assurer une gestion active de la trésorerie. Le service de la dette et la masse salariale absorbant une part importante des ressources propres de l’Etat, la mise en œuvre d’un plan pour contenir la progression de la masse salariale, devrait permettre selon les évaluateurs, de réduire à long terme, la pression sur les ressources publiques. Réagissant au commentaire de M.ZEZE, le Ministre a noté que cette évaluation en monnaie locale tombe à point nommé, au moment où la Cote d’Ivoire amorce un pas majeur vers l’atteinte de l’émergence économique. Il a réitéré l’engagement de son département à s’approprier et à capitaliser les retombées de cette notation, pour davantage renforcer la place de locomotive qu’occupe la Cote d’Ivoire dans la sous-région.
L’évaluation en monnaie locale permet de connaitre réellement la qualité de crédit de chaque pays et d’établir ainsi de vraies comparaisons quant à la performance économique des pays membres de l’UEMOA. Par ailleurs, grâce à cette notation financière en monnaie locale, la Cote d’Ivoire vient de rejoindre le cercle restreint des pays qui sont notés dans leur monnaie et montre ainsi la voie, en tant que pionnière, à l’ensemble des pays de l’Union.