Les conclusions du rapport de la Commission dialogue vérité et réconciliation (CDVR), rendues public mardi à Abidjan sont "essentielles pour la paix" en Côte d’Ivoire, a estimé le ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de l’indemnisation des victimes, Mariatou Koné.
"Les principales conclusions de ce rapport sont essentielles pour avoir une paix durable dans notre pays", a déclaré Mme Koné, ajoutant que ce rapport est "un instrument de justice transitionnelle" qui "s’impose à la sortie de crise", à la cérémonie de publication dudit document.
La Cdvr, mise en place le 13 mai 2011 par le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara avait pour mission de faire la lumière sur les violations des droits de l’homme et d’œuvrer "en toute indépendance" à la réconciliation et au renforcement de la cohésion sociale entre toutes les communautés vivant en Côte d’Ivoire après la crise post-électorale.
Selon ce rapport, les problèmes identitaires, la xénophobie, la lutte pour le pouvoir, la mauvaise gouvernance, sont entre autres, les sources principales des différentes crises. Il fait également des recommandations dans les domaines du foncier, de la gouvernance, de l’éducation, de la justice et du développement territorial
"La suite du processus dépend de la volonté politique des personnalités qui ont la responsabilité de la conduite des affaires publiques", conclut le document.
Ces recommandations qui selon le ministre sont "essentielles" pour la prise en charge des victimes connaissent "un début de mis en œuvre", a-t-elle rassuré.
Charles Konan Banny, alors président de la Cdvr a remis le 15 décembre 2014 son rapport de fin d’activité au chef de l’Etat. Les résultats de ce rapport ont été rendus publics mardi.
LKO
"Les principales conclusions de ce rapport sont essentielles pour avoir une paix durable dans notre pays", a déclaré Mme Koné, ajoutant que ce rapport est "un instrument de justice transitionnelle" qui "s’impose à la sortie de crise", à la cérémonie de publication dudit document.
La Cdvr, mise en place le 13 mai 2011 par le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara avait pour mission de faire la lumière sur les violations des droits de l’homme et d’œuvrer "en toute indépendance" à la réconciliation et au renforcement de la cohésion sociale entre toutes les communautés vivant en Côte d’Ivoire après la crise post-électorale.
Selon ce rapport, les problèmes identitaires, la xénophobie, la lutte pour le pouvoir, la mauvaise gouvernance, sont entre autres, les sources principales des différentes crises. Il fait également des recommandations dans les domaines du foncier, de la gouvernance, de l’éducation, de la justice et du développement territorial
"La suite du processus dépend de la volonté politique des personnalités qui ont la responsabilité de la conduite des affaires publiques", conclut le document.
Ces recommandations qui selon le ministre sont "essentielles" pour la prise en charge des victimes connaissent "un début de mis en œuvre", a-t-elle rassuré.
Charles Konan Banny, alors président de la Cdvr a remis le 15 décembre 2014 son rapport de fin d’activité au chef de l’Etat. Les résultats de ce rapport ont été rendus publics mardi.
LKO