Abidjan - Le procès de l’ex-Première dame ivoirienne, Simone Gbagbo, suspendu mardi en raison de la décision de ses avocats de suspendre leur participation, va reprendre le 2 novembre avec la suite des auditions des témoins de l’accusée, annonce un communiqué du procureur général, Aly Yéo, dont l’AIP a reçu copie mercredi.
Les avocats de Mme Gbagbo, qui est accusée de crimes contre l’humanité et crimes de guerre, ont suspendu leur participation au procès pour exiger l’audition de certaines personnalités du pays en tant que témoins de la défense.
Il s’agit du ministre d’Etat Ahoussou Kouadio Jeannot, le président de la l’Assemblée nationale, Soro Kigbafori Guillaume, le président du Conseil économique et social, Diby Koffi Charles, et les Généraux Philippe Mangou, Kassarate Edouard et Brindou M’bia, respectivement ex-chef d’Etat-major de l’armée, ex-commandant supérieur de la gendarmerie, et directeur général de la police nationale.
Selon le communiqué du procureur général, ces personnalités, ont été invitées par eux « par simple lettre » à venir témoigner dans l’affaire par la défense, d’après les explications des avocats de l’accusée.
« Ayant constaté leur (personnalités) absence, ils (avocats) ont demandé à la Cour de reporter l’audience et d’ordonner la citation de ces personnes, en qualité de témoin. La Cour, par un arrêt, a rejeté cette requête au motif que ces personnes auraient dû être citées par acte d’huissier, avant l’ouverture des débats, conformément aux dispositions du Code de procédure pénale, et que faute de l’avoir fait dans les formes et délais prescrits par la loi, les avocats de Mme Gbagbo ne pouvaient pas demander à la Cour de réparer, aujourd’hui, ce qui a été une omission de leur part », rapporte le communiqué.
« Au prononcé de la décision de la Cour, ceux-ci, séance tenante, ont décidé de suspendre momentanément leur participation aux audiences, en attendant de se concerter et d’aviser. Prenant acte de cette décision, la Cour a renvoyé l’affaire au mercredi 2 novembre 2016, toujours pour l’audition des témoins de Mme Gbagbo », conclut le document.
Simone Gbagbo qui comparait devant la Cour d’assises d’Abidjan depuis le 31 mai 2016 pour divers crimes contre l’humanité commis durant la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011, qui a fait officiellement quelque 3000 morts.
tm
Les avocats de Mme Gbagbo, qui est accusée de crimes contre l’humanité et crimes de guerre, ont suspendu leur participation au procès pour exiger l’audition de certaines personnalités du pays en tant que témoins de la défense.
Il s’agit du ministre d’Etat Ahoussou Kouadio Jeannot, le président de la l’Assemblée nationale, Soro Kigbafori Guillaume, le président du Conseil économique et social, Diby Koffi Charles, et les Généraux Philippe Mangou, Kassarate Edouard et Brindou M’bia, respectivement ex-chef d’Etat-major de l’armée, ex-commandant supérieur de la gendarmerie, et directeur général de la police nationale.
Selon le communiqué du procureur général, ces personnalités, ont été invitées par eux « par simple lettre » à venir témoigner dans l’affaire par la défense, d’après les explications des avocats de l’accusée.
« Ayant constaté leur (personnalités) absence, ils (avocats) ont demandé à la Cour de reporter l’audience et d’ordonner la citation de ces personnes, en qualité de témoin. La Cour, par un arrêt, a rejeté cette requête au motif que ces personnes auraient dû être citées par acte d’huissier, avant l’ouverture des débats, conformément aux dispositions du Code de procédure pénale, et que faute de l’avoir fait dans les formes et délais prescrits par la loi, les avocats de Mme Gbagbo ne pouvaient pas demander à la Cour de réparer, aujourd’hui, ce qui a été une omission de leur part », rapporte le communiqué.
« Au prononcé de la décision de la Cour, ceux-ci, séance tenante, ont décidé de suspendre momentanément leur participation aux audiences, en attendant de se concerter et d’aviser. Prenant acte de cette décision, la Cour a renvoyé l’affaire au mercredi 2 novembre 2016, toujours pour l’audition des témoins de Mme Gbagbo », conclut le document.
Simone Gbagbo qui comparait devant la Cour d’assises d’Abidjan depuis le 31 mai 2016 pour divers crimes contre l’humanité commis durant la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011, qui a fait officiellement quelque 3000 morts.
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