Près de soixante-dix-huit mille Ivoiriens nés hors de la Côte d’Ivoire entre 2011 et 2016 du fait de la crise post-électorale n’ont pas d’extrait d’acte de naissance, a révélé jeudi le coordonnateur du Service d’aide et d’assistance aux réfugiés et apatride (SAARA), Lacina Kouakou Kouamé, lors d’une rencontre à Yamoussoukro, dans le centre ivoirien.
"Le diagnostic montre que le dispositif actuel ne nous permet pas d’aller rapidement vers l’établissement des actes d’état-civil au profit de ces enfants nés en exil et qui ne sont pas déclarés", a déploré M. Kouamé, par ailleurs conseiller technique au ministère des Affaires étrangères.
"Il s’agit donc pour nous d’œuvrer afin de mettre en place dans les Ambassades ivoiriennes où naissent ces enfants, un cadre juridique compétant qui puisse nous permettre de pouvoir leur établir des documents", a-t-il indiqué.
Pour le coordonnateur, "même si pour le moment, les représentations diplomatiques ivoiriennes en Afrique et en Europe facilitent l’enregistrement de ces personnes, il va falloir organiser des audiences foraines dans les pays où se trouve le plus fort lot, afin de prendre en compte effectivement tous ces enfants".
"Le Liberia, le Ghana et la Guinée (Conakry), sont les trois pays (frontaliers) où se retrouve la majorité de ces enfants non déclarés et dont l’âge varie entre quatre et quinze ans", selon Lacina Kouakou Kouamé.
"De décembre 1999 à avril 2011, les différentes crises socio-politiques qu’a connu la Côte d’Ivoire ont fait plus de 300.000 réfugiés dans plusieurs pays d’Afrique et du monde", selon le ministère des Affaires étrangères.
ATI
"Le diagnostic montre que le dispositif actuel ne nous permet pas d’aller rapidement vers l’établissement des actes d’état-civil au profit de ces enfants nés en exil et qui ne sont pas déclarés", a déploré M. Kouamé, par ailleurs conseiller technique au ministère des Affaires étrangères.
"Il s’agit donc pour nous d’œuvrer afin de mettre en place dans les Ambassades ivoiriennes où naissent ces enfants, un cadre juridique compétant qui puisse nous permettre de pouvoir leur établir des documents", a-t-il indiqué.
Pour le coordonnateur, "même si pour le moment, les représentations diplomatiques ivoiriennes en Afrique et en Europe facilitent l’enregistrement de ces personnes, il va falloir organiser des audiences foraines dans les pays où se trouve le plus fort lot, afin de prendre en compte effectivement tous ces enfants".
"Le Liberia, le Ghana et la Guinée (Conakry), sont les trois pays (frontaliers) où se retrouve la majorité de ces enfants non déclarés et dont l’âge varie entre quatre et quinze ans", selon Lacina Kouakou Kouamé.
"De décembre 1999 à avril 2011, les différentes crises socio-politiques qu’a connu la Côte d’Ivoire ont fait plus de 300.000 réfugiés dans plusieurs pays d’Afrique et du monde", selon le ministère des Affaires étrangères.
ATI