Dabou– Une trentaine de personnes, pour la plupart des parlementaires membres de la commission permanente de l’Assemblée nationale et des fonctionnaires issus des ministères concernés, ont participé de vendredi à samedi à Dabou, à un atelier de sensibilisation sur le projet de loi relatif à la traite des personnes.
Cet atelier co-organisé par ces ministères (Promotion de la femme, de la Famille et de la Protection de l’enfant; Solidarité, de la Cohésion sociale et de l’Indemnisation des victimes; Justice) en partenariat avec l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNODC), la Ligue ivoirienne des Droits de l’Hommes (LIDHO) s’est déroulé à l’hôtel Akparo de Dabou. Il s’agit pour le Gouvernement d’enrichir le projet de loi contenu dans son plan d’action de lutte contre la traite des personnes 2017-2020 pour conformer ainsi le cadre juridique aux standards internationaux.
Ainsi, le projet de loi ayant été déposé sur le bureau de l’Assemblée nationale pour examen au cours de sa deuxième session ordinaire de l’année 2016, cet atelier vise la sensibilisation des députés pour une meilleure appropriation du projet de loi en vue de son adoption.
La représentante de l’UNODC en Côte d’Ivoire, Mme Bigora Sandrine, a rappelé l’engagement depuis 2012 de l’Office aux côtés du gouvernement ivoirien et qui se traduit par la mise en œuvre de plusieurs projets notamment celui concernant la traite des personnes.
Toutefois, « beaucoup reste à faire car la Côte d’Ivoire se trouve en catégorie 2 de surveillance, selon le Rapport sur la traites des personnes 2016 du département d’Etat Américain », a-t-elle poursuivi. Ce faisant, elle a estimé que disposer d’une loi permettant de lutter efficacement contre la traite des personnes s’avère important pour le pays.
Quant à la représentante de l’ambassade de France, Mme Elodie Riche, elle a fait l’état de la traite des personnes dans le monde avant d’attirer l’attention des députés ivoiriens sur ce fléau, qui touche environ 2,5 millions de personnes dans le monde et principalement des enfants et des femmes et génère malheureusement environ 32 milliards d’Euros de chiffres d’affaires.
Précisant que ce fléau apparaît comme la troisième forme la plus répandue dans le monde après celui de la drogue et des armes, Mme Riche a relevé qu’au regard de ces chiffres alarmants, le Gouvernement français soutient celui de Côte d’Ivoire depuis 2004 dans la lutte contre l’éradication de la traite des personnes.
La formation a porté sur des communications spécifiques concernant la traite des personnes, les standards internationaux relatifs à la lutte contre ce fléau, le cadre national de la lutte, les actions menées contre la criminalité et l’assistance, et la protection des victimes lors des procédures pénales.
La cérémonie de clôture a enregistré la présence de la ministre Euphrasie Yao de la Promotion de la femme, de la Famille et de la Protection de l’enfant. Ella a rappelé que les principales victimes de ce fléau restent les femmes et les enfants, fortement manipulés sur les réseaux sociaux, avant d’exhorter les députés à adopter massivement ce projet de loi.
(AIP)
bec/cmas
Cet atelier co-organisé par ces ministères (Promotion de la femme, de la Famille et de la Protection de l’enfant; Solidarité, de la Cohésion sociale et de l’Indemnisation des victimes; Justice) en partenariat avec l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNODC), la Ligue ivoirienne des Droits de l’Hommes (LIDHO) s’est déroulé à l’hôtel Akparo de Dabou. Il s’agit pour le Gouvernement d’enrichir le projet de loi contenu dans son plan d’action de lutte contre la traite des personnes 2017-2020 pour conformer ainsi le cadre juridique aux standards internationaux.
Ainsi, le projet de loi ayant été déposé sur le bureau de l’Assemblée nationale pour examen au cours de sa deuxième session ordinaire de l’année 2016, cet atelier vise la sensibilisation des députés pour une meilleure appropriation du projet de loi en vue de son adoption.
La représentante de l’UNODC en Côte d’Ivoire, Mme Bigora Sandrine, a rappelé l’engagement depuis 2012 de l’Office aux côtés du gouvernement ivoirien et qui se traduit par la mise en œuvre de plusieurs projets notamment celui concernant la traite des personnes.
Toutefois, « beaucoup reste à faire car la Côte d’Ivoire se trouve en catégorie 2 de surveillance, selon le Rapport sur la traites des personnes 2016 du département d’Etat Américain », a-t-elle poursuivi. Ce faisant, elle a estimé que disposer d’une loi permettant de lutter efficacement contre la traite des personnes s’avère important pour le pays.
Quant à la représentante de l’ambassade de France, Mme Elodie Riche, elle a fait l’état de la traite des personnes dans le monde avant d’attirer l’attention des députés ivoiriens sur ce fléau, qui touche environ 2,5 millions de personnes dans le monde et principalement des enfants et des femmes et génère malheureusement environ 32 milliards d’Euros de chiffres d’affaires.
Précisant que ce fléau apparaît comme la troisième forme la plus répandue dans le monde après celui de la drogue et des armes, Mme Riche a relevé qu’au regard de ces chiffres alarmants, le Gouvernement français soutient celui de Côte d’Ivoire depuis 2004 dans la lutte contre l’éradication de la traite des personnes.
La formation a porté sur des communications spécifiques concernant la traite des personnes, les standards internationaux relatifs à la lutte contre ce fléau, le cadre national de la lutte, les actions menées contre la criminalité et l’assistance, et la protection des victimes lors des procédures pénales.
La cérémonie de clôture a enregistré la présence de la ministre Euphrasie Yao de la Promotion de la femme, de la Famille et de la Protection de l’enfant. Ella a rappelé que les principales victimes de ce fléau restent les femmes et les enfants, fortement manipulés sur les réseaux sociaux, avant d’exhorter les députés à adopter massivement ce projet de loi.
(AIP)
bec/cmas