Le feuilleton de la reconstruction du nouveau marché d’ Adjamé Habitat-extension risque de s’allonger, au fur et à mesure que les jours passent. Mécontente de ce que la mairie ait donné un délai pour déguerpir le lieu, une association de commerçants a traduit en justice la mairie d’Adjamé.
Le conseil municipal, vu l’immensité des doléances que lui font les futurs déguerpis du vétuste marché d’Adjamé extension, a décidé de trouver des endroits pour le recasement de ceux-ci. Mais ironie du sort, l’Association des commerçants d’électro ménagers et divers de l’habitat-extension (Acemdhe) qui ne voit pas d’un bon œil le déguerpissement qui est imminent, a traduit le maire et son conseil en justice. Les raisons invoquées par elle, sont que ‘’la mairie n’a pas trouvé de point de recasement aux concernés et subitement elle parle de déguerpissement. Donc, pour le non respect de la procédure’’. La mairie a reçu depuis longtemps un courrier du ministère de l’Intérieur, leur ordonnant de construire le maximum de marchés pour désengorger les trottoirs. Ainsi, les marchés des 220 logements, de Bromakotè et d’Habitat-extension très dégradés sont dans le viseur des autorités, qui veulent les reconstruire. Submergé par les mécontentements, le maire Sylla Youssouf se dit exaspéré par le ‘’comportement non citoyen des commerçants’’. Ainsi, il a ordonné au directeur technique de mettre à exécution la démolition du marché. Cette décision a aussitôt fâché les commerçants. Au lieu d’engager la discussion pour mieux comprendre les faits et les apaiser, ils ont saisi la justice pour réparer ce qu’ils jugent comme un tort. L’affaire naturellement fait grand bruit. Pour ne pas subir le courroux des autorités municipales, certaines associations ont croisé le premier magistrat, pour lui demander de retarder la démolition de l’édifice. Après plusieurs démarches, Sylla Youssouf a accepté d’attendre, le temps que son équipe trouve des lieux de recasement. Toutefois, il a dit être disposé à être entendu par la justice.
Clément KOFFI
Légende : Le maire d’Adjamé, Yssouf Sylla, est dans une mauvaise passe avec les commerçants
Le conseil municipal, vu l’immensité des doléances que lui font les futurs déguerpis du vétuste marché d’Adjamé extension, a décidé de trouver des endroits pour le recasement de ceux-ci. Mais ironie du sort, l’Association des commerçants d’électro ménagers et divers de l’habitat-extension (Acemdhe) qui ne voit pas d’un bon œil le déguerpissement qui est imminent, a traduit le maire et son conseil en justice. Les raisons invoquées par elle, sont que ‘’la mairie n’a pas trouvé de point de recasement aux concernés et subitement elle parle de déguerpissement. Donc, pour le non respect de la procédure’’. La mairie a reçu depuis longtemps un courrier du ministère de l’Intérieur, leur ordonnant de construire le maximum de marchés pour désengorger les trottoirs. Ainsi, les marchés des 220 logements, de Bromakotè et d’Habitat-extension très dégradés sont dans le viseur des autorités, qui veulent les reconstruire. Submergé par les mécontentements, le maire Sylla Youssouf se dit exaspéré par le ‘’comportement non citoyen des commerçants’’. Ainsi, il a ordonné au directeur technique de mettre à exécution la démolition du marché. Cette décision a aussitôt fâché les commerçants. Au lieu d’engager la discussion pour mieux comprendre les faits et les apaiser, ils ont saisi la justice pour réparer ce qu’ils jugent comme un tort. L’affaire naturellement fait grand bruit. Pour ne pas subir le courroux des autorités municipales, certaines associations ont croisé le premier magistrat, pour lui demander de retarder la démolition de l’édifice. Après plusieurs démarches, Sylla Youssouf a accepté d’attendre, le temps que son équipe trouve des lieux de recasement. Toutefois, il a dit être disposé à être entendu par la justice.
Clément KOFFI
Légende : Le maire d’Adjamé, Yssouf Sylla, est dans une mauvaise passe avec les commerçants