Le procès de l’ex-première dame ivoirienne Simone Gbagbo, a été à nouveau suspendu, lundi, du fait de la défense qui exige toujours la comparution de certaines personnalités parmi lesquelles le chef du parlement, Guillaume Soro, les généraux Philippe Mangou (ex- patron de l’armée au moment des faits), Edouard Kassaraté (ex-commandant supérieur de la gendarmerie).
Ce sont huit témoins à décharge qui devraient comparaître ce lundi à la barre de la Cour. Mais, aucun de ces témoins de l’accusation n’étaient présents pour être entendus. Sur cette absence, Me Blédé Déhora de la défense a indiqué au juge, Boiqui Kouadio, qu’elle (la défense) veut « que la Cour nous donne la garantie que les personnalités citées vont effectivement comparaître pour donner leurs versions des faits ».
«Vous n’avez pas à nous imposer l’ordre de passage des témoins », a pour sa part répondu le Juge. «Nous n’allons pas continuer ce procès si les acteurs des faits ne sont pas entendus », a insisté pour sa part, Me Rodrigue Dadjé, avocat principal de Simone Gbagbo pour qui, il y’a « un vrai problème qui est la comparution des acteurs des faits ».
« On n’a pas encore trouvé le bon habillage juridique pour qu’on voit comment ils vont comparaître. Donc, nous allons continuer à discuter demain (mardi) et on va apprécier », a-t-il indiqué.
Du côté des victimes de la crise post-électorale, on estime que la défense « fait du dilatoire ».« La défense fait du dilatoire avec la complicité de la justice ivoirienne. Et les victimes ne sauraient l’accepter », a accusé, Issiaka Diaby, Président du collectif des victimes en Côte d’Ivoire ( COVICI) qui regrette que « le procès piétine ».
« Il faut que la justice soit forte. Ce n’est pas à la justice ivoirienne de faire comparaître des témoins à décharge. C’est à la défense elle-même de faire venir ses témoins à décharge », a estimé M.Diaby. Le procès reprend mardi.
Selon le calendrier établi par la Cour, « MM. Brindou M’bia, Jeannot Ahoussou Kouadio, Mangou Philippe, Kassaraté Édouard, Diby Koffi Charles et Soro Kigbafori Guillaume… » comparaîtront pour leur témoignage le mercredi 16 novembre.
Simone Gbagbo (68 ans), déjà sous le coup d’une condamnation à 20 ans de prison pour des faits d’atteinte à la sûreté de l’Etat, en 2015, est poursuivie devant la Cour d’Assises depuis le 31 mai 2016, pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre » lors de la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011 qui a fait officiellement plus de 3000 morts.
Ce sont huit témoins à décharge qui devraient comparaître ce lundi à la barre de la Cour. Mais, aucun de ces témoins de l’accusation n’étaient présents pour être entendus. Sur cette absence, Me Blédé Déhora de la défense a indiqué au juge, Boiqui Kouadio, qu’elle (la défense) veut « que la Cour nous donne la garantie que les personnalités citées vont effectivement comparaître pour donner leurs versions des faits ».
«Vous n’avez pas à nous imposer l’ordre de passage des témoins », a pour sa part répondu le Juge. «Nous n’allons pas continuer ce procès si les acteurs des faits ne sont pas entendus », a insisté pour sa part, Me Rodrigue Dadjé, avocat principal de Simone Gbagbo pour qui, il y’a « un vrai problème qui est la comparution des acteurs des faits ».
« On n’a pas encore trouvé le bon habillage juridique pour qu’on voit comment ils vont comparaître. Donc, nous allons continuer à discuter demain (mardi) et on va apprécier », a-t-il indiqué.
Du côté des victimes de la crise post-électorale, on estime que la défense « fait du dilatoire ».« La défense fait du dilatoire avec la complicité de la justice ivoirienne. Et les victimes ne sauraient l’accepter », a accusé, Issiaka Diaby, Président du collectif des victimes en Côte d’Ivoire ( COVICI) qui regrette que « le procès piétine ».
« Il faut que la justice soit forte. Ce n’est pas à la justice ivoirienne de faire comparaître des témoins à décharge. C’est à la défense elle-même de faire venir ses témoins à décharge », a estimé M.Diaby. Le procès reprend mardi.
Selon le calendrier établi par la Cour, « MM. Brindou M’bia, Jeannot Ahoussou Kouadio, Mangou Philippe, Kassaraté Édouard, Diby Koffi Charles et Soro Kigbafori Guillaume… » comparaîtront pour leur témoignage le mercredi 16 novembre.
Simone Gbagbo (68 ans), déjà sous le coup d’une condamnation à 20 ans de prison pour des faits d’atteinte à la sûreté de l’Etat, en 2015, est poursuivie devant la Cour d’Assises depuis le 31 mai 2016, pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre » lors de la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011 qui a fait officiellement plus de 3000 morts.