A l’initiative de l’Association des professionnels du caoutchouc naturel de Côte d’Ivoire (Apromac), les acteurs de la filière hévéa sont en séminaire du 9 au 10 novembre à Bonoua, sur le thème « Réflexion sur les organisations agricoles », afin de réfléchir sur la mise en place du collège des producteurs d’hévéa.
Cet atelier est motivé par les difficultés que vivent les organisations des planteurs et l’impossibilité à se regrouper pour créer leur collège afin de mettre en place l’interprofession de la filière hévéa.
En effet, le ministère de l’agriculture a demandé qu’il y ait trois collèges dans la filière afin de mettre en place l’interprofession. Celui des usiniers et des producteurs de matériel végétal sont déjà sur pieds.
Cependant, le collège des producteurs d’hévéa tarde encore à se mettre en place du fait de quelques différences et de sa répartition assez forte géographiquement, déplore Traoré Mamadou, PCA collège des pépiniéristes professionnels de la filière hévéa.
Pour lui ce séminaire devrait permettre la création d’un collège de producteurs et mener des réflexions sur le vol de caoutchouc sur les plantations.
« Les grandes institutions attendent cette mise en place afin de formaliser la filière caoutchouc » a-t-il soutenu.
« Il faut un certain nombre de régularité pour aller à l’interprofession or le collège des producteurs peine à se mettre en place malgré les efforts et du fait de certaines velléités » a, à son tour déploré Eugène Krémien, président de l’Association des Usiniers Producteurs de Caoutchouc Naturel de Côte d’Ivoire.
Mêmement président dudit séminaire, il a indiqué que les acteurs réunis vont également échanger sur l’exploitation illégale du caoutchouc ivoirien « sans la première transformation et sans valeur ajoutée ».
Pour sa part, le Fonds Interprofessionnel pour la Recherche et le Conseil Agricoles (FIRCA) qui accompagne l’APROMAC entend peser de tout son poids pour la mise en place de l’interprofession de la filière.
N’diaye Oumar, conseiller technique à la FIRCA l’a signifié : « Nous allons accompagner la filière hévéa à se conformer à l’ordonnance de 2011 qui régit le fonctionnement de la production agricole en Côte d’Ivoire », précisant que sa structure doit « s’assurer de travailler avec ceux qui représentent effectivement les acteurs de la filière hévéa ».
En 2011, le président Ouattara, pour une meilleure organisation et une stabilité de la filière, avait émis une ordonnance n° 2011-473 du 21 décembre 2011 relative aux organisations interprofessionnelles agricoles suivie d’un arrêté interministériel n° 294 du 20 août 2013 fixant les conditions de création, de reconnaissance et les modalités de fonctionnement des organisations professionnelles agricoles.
Premier producteur africain et septième mondial, avec une production estimée à 380.000 tonnes de caoutchouc sec à fin 2015, la Côte d’Ivoire accorde une importance capitale au développement et au succès de l’hévéaculture. Les revenus de cette filière, notons le, contribuent fortement à l’essor des populations rurales. La culture de l’hévéa occupe aujourd’hui une place primordiale dans le paysage agricole avec plus de 140.000 planteurs qui bénéficient depuis le 15 février 2005 d’un encadrement efficient.
Atapointe
Cet atelier est motivé par les difficultés que vivent les organisations des planteurs et l’impossibilité à se regrouper pour créer leur collège afin de mettre en place l’interprofession de la filière hévéa.
En effet, le ministère de l’agriculture a demandé qu’il y ait trois collèges dans la filière afin de mettre en place l’interprofession. Celui des usiniers et des producteurs de matériel végétal sont déjà sur pieds.
Cependant, le collège des producteurs d’hévéa tarde encore à se mettre en place du fait de quelques différences et de sa répartition assez forte géographiquement, déplore Traoré Mamadou, PCA collège des pépiniéristes professionnels de la filière hévéa.
Pour lui ce séminaire devrait permettre la création d’un collège de producteurs et mener des réflexions sur le vol de caoutchouc sur les plantations.
« Les grandes institutions attendent cette mise en place afin de formaliser la filière caoutchouc » a-t-il soutenu.
« Il faut un certain nombre de régularité pour aller à l’interprofession or le collège des producteurs peine à se mettre en place malgré les efforts et du fait de certaines velléités » a, à son tour déploré Eugène Krémien, président de l’Association des Usiniers Producteurs de Caoutchouc Naturel de Côte d’Ivoire.
Mêmement président dudit séminaire, il a indiqué que les acteurs réunis vont également échanger sur l’exploitation illégale du caoutchouc ivoirien « sans la première transformation et sans valeur ajoutée ».
Pour sa part, le Fonds Interprofessionnel pour la Recherche et le Conseil Agricoles (FIRCA) qui accompagne l’APROMAC entend peser de tout son poids pour la mise en place de l’interprofession de la filière.
N’diaye Oumar, conseiller technique à la FIRCA l’a signifié : « Nous allons accompagner la filière hévéa à se conformer à l’ordonnance de 2011 qui régit le fonctionnement de la production agricole en Côte d’Ivoire », précisant que sa structure doit « s’assurer de travailler avec ceux qui représentent effectivement les acteurs de la filière hévéa ».
En 2011, le président Ouattara, pour une meilleure organisation et une stabilité de la filière, avait émis une ordonnance n° 2011-473 du 21 décembre 2011 relative aux organisations interprofessionnelles agricoles suivie d’un arrêté interministériel n° 294 du 20 août 2013 fixant les conditions de création, de reconnaissance et les modalités de fonctionnement des organisations professionnelles agricoles.
Premier producteur africain et septième mondial, avec une production estimée à 380.000 tonnes de caoutchouc sec à fin 2015, la Côte d’Ivoire accorde une importance capitale au développement et au succès de l’hévéaculture. Les revenus de cette filière, notons le, contribuent fortement à l’essor des populations rurales. La culture de l’hévéa occupe aujourd’hui une place primordiale dans le paysage agricole avec plus de 140.000 planteurs qui bénéficient depuis le 15 février 2005 d’un encadrement efficient.
Atapointe