Abidjan – La liberté de la presse est une réalité tangible et le gouvernement ivoirien est engagé « à continuer de garantir la sécurité et l’intégrité des journalistes dans l’exercice de leur profession », a assuré jeudi, la ministre de la Communication, lors de la célébration, à la Maison de la presse, de la Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes.
Selon Mme Gnaoré Botty Mireille, directrice de cabinet adjoint qui représentait la ministre Affoussiata Bamba-Lamine, cet engagement du gouvernement ivoirien se traduit par le fait qu’aucun journaliste n’a été emprisonné depuis deux ans, par la collaboration entre les justices ivoirienne et française pour traquer les auteurs de la disparition (depuis avril 2004) du journaliste franco-canadien Guy André-Kieffer et par le financement et les subventions alloués aux entreprises de presse.
Les plus hautes autorités ont pris les mesures nécessaires pour prévenir les atteintes à la liberté de la presse afin que « les meurtres ne restent pas impunis », a-t-elle souligné.
Lors de la cérémonie qui se déroulait sous le thème « L’impunité entraîne l’impunité », le président de l’Union des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), Moussa Traoré, pour le compte des organisations professionnelles, et le président du conseil de gestion de la Maison de la presse, Boga Sivori, ont exhorté les autorités à poursuivre les meurtriers des journalistes assassinés depuis la crise de 2002. Ils ont rappelé que les journalistes ne sont pas leurs ennemis mais des lutteurs pour l’amélioration des conditions de vie des populations et la démocratie.
En 2014-2015, l’UNESCO a condamné l’assassinat de 213 journalistes. Il ressort que 2015 a été la deuxième année la plus meurtrière de la dernière décennie, avec 115 journalistes tués. En 2014, l’UNESCO avait recensé 98 cas de journalistes assassinés, tandis que 51 cas sont recensés avant la fin de cette année.
aaa/cmas
Selon Mme Gnaoré Botty Mireille, directrice de cabinet adjoint qui représentait la ministre Affoussiata Bamba-Lamine, cet engagement du gouvernement ivoirien se traduit par le fait qu’aucun journaliste n’a été emprisonné depuis deux ans, par la collaboration entre les justices ivoirienne et française pour traquer les auteurs de la disparition (depuis avril 2004) du journaliste franco-canadien Guy André-Kieffer et par le financement et les subventions alloués aux entreprises de presse.
Les plus hautes autorités ont pris les mesures nécessaires pour prévenir les atteintes à la liberté de la presse afin que « les meurtres ne restent pas impunis », a-t-elle souligné.
Lors de la cérémonie qui se déroulait sous le thème « L’impunité entraîne l’impunité », le président de l’Union des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), Moussa Traoré, pour le compte des organisations professionnelles, et le président du conseil de gestion de la Maison de la presse, Boga Sivori, ont exhorté les autorités à poursuivre les meurtriers des journalistes assassinés depuis la crise de 2002. Ils ont rappelé que les journalistes ne sont pas leurs ennemis mais des lutteurs pour l’amélioration des conditions de vie des populations et la démocratie.
En 2014-2015, l’UNESCO a condamné l’assassinat de 213 journalistes. Il ressort que 2015 a été la deuxième année la plus meurtrière de la dernière décennie, avec 115 journalistes tués. En 2014, l’UNESCO avait recensé 98 cas de journalistes assassinés, tandis que 51 cas sont recensés avant la fin de cette année.
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