La "mauvaise gestion" des petites et moyennes entreprises (PME) ivoiriennes est à l’origine de la réticence des banques pour le financement de cette catégorie d’entreprises, a estimé, jeudi soir, à Abidjan Gervais Diby, cadre à la Banque nationale d’investissements (BNI, service public).
M. Diby s’exprimait dans un entretien à APA en marge d’une conférence qu’il a animée sur la problématique du financement des PME et PMI à l’initiative de l’Association des professionnels comptables et financiers de Côte d’Ivoire ( ASPCF-CI).
"Les banques ont pour vocation de financer l’économie.L’économie est constituée de différents acteurs, de particuliers, de PME et PMI. Une banque par principe doit financer" a-t-il déclaré.
Selon lui, "ce qui est souvent reproché aux PME, c’est d’abord leur organisation interne.Il y a des PME qui sont mal structurées et qui sont mal gérées. Quand la banque analyse un dossier et qu’elle se rend compte que ceux à qui elle va donner les fonds vont mal les gérer, évidemment, elle n’est pas très encline à faire le financement" a expliqué M.Diby.
"Donc, il y a le côté financement, le côté gestion, le côté organisation. Parce qu’il y a des PME qui n’ont même pas de siège. Il y a des entreprises qui ont leur siège dans leur sac" a regretté Gervais Diby.
Pour lui, "une entreprise, une PME qui se veut respectable, doit avoir un local, du personnel,doit avoir des partenaires, en amont des fournisseurs et en aval des clients et ce sont des informations qui doivent être fournies à la banque pour qu’elle pusse être confortable à financer".
Il a également dénoté des possibilités de grands risques de détournements de fonds que leur donneur d’ordre doivent mettre à leur disposition.
"Une entreprise à qui a financé un marché, si le marché n’est pas nanti au profit de la banque et la domiciliation des règlements n’est pas faite, lorsque cette PME reçoit son chèque de paiement, elle peut aller le déposer dans une autre banque où elle n’a pas decrédit et la banque qui a fait le financement va attendre tout le temps" a encore expliqué le conférencier.
"Il y a des possibilité de détournements. C’est ce qui fait très souvent que lorsque la banque n’a pas une visibilité sur le paiement du marché dans ses livres alors, elle n’est pas très encline à faire un financement" a-t-il insisté.
En nombre, les PME représentent 90% du tissu économique, mais elles représentent que 18% du pays et 23% des emplois.
Créée en janvier 2009, l’Association des professionnels comptables et financiers de Côte d’Ivoire ( ASPCF-CI), a pour objectif selon son président Raymond Kouakou, de former et encadrer ses membres dans l’exercice des métiers de la comptabilité et de la finance.
Elle vise également la promotion et la valorisation des métiers de la comptabilité.
LS/APA
M. Diby s’exprimait dans un entretien à APA en marge d’une conférence qu’il a animée sur la problématique du financement des PME et PMI à l’initiative de l’Association des professionnels comptables et financiers de Côte d’Ivoire ( ASPCF-CI).
"Les banques ont pour vocation de financer l’économie.L’économie est constituée de différents acteurs, de particuliers, de PME et PMI. Une banque par principe doit financer" a-t-il déclaré.
Selon lui, "ce qui est souvent reproché aux PME, c’est d’abord leur organisation interne.Il y a des PME qui sont mal structurées et qui sont mal gérées. Quand la banque analyse un dossier et qu’elle se rend compte que ceux à qui elle va donner les fonds vont mal les gérer, évidemment, elle n’est pas très encline à faire le financement" a expliqué M.Diby.
"Donc, il y a le côté financement, le côté gestion, le côté organisation. Parce qu’il y a des PME qui n’ont même pas de siège. Il y a des entreprises qui ont leur siège dans leur sac" a regretté Gervais Diby.
Pour lui, "une entreprise, une PME qui se veut respectable, doit avoir un local, du personnel,doit avoir des partenaires, en amont des fournisseurs et en aval des clients et ce sont des informations qui doivent être fournies à la banque pour qu’elle pusse être confortable à financer".
Il a également dénoté des possibilités de grands risques de détournements de fonds que leur donneur d’ordre doivent mettre à leur disposition.
"Une entreprise à qui a financé un marché, si le marché n’est pas nanti au profit de la banque et la domiciliation des règlements n’est pas faite, lorsque cette PME reçoit son chèque de paiement, elle peut aller le déposer dans une autre banque où elle n’a pas decrédit et la banque qui a fait le financement va attendre tout le temps" a encore expliqué le conférencier.
"Il y a des possibilité de détournements. C’est ce qui fait très souvent que lorsque la banque n’a pas une visibilité sur le paiement du marché dans ses livres alors, elle n’est pas très encline à faire un financement" a-t-il insisté.
En nombre, les PME représentent 90% du tissu économique, mais elles représentent que 18% du pays et 23% des emplois.
Créée en janvier 2009, l’Association des professionnels comptables et financiers de Côte d’Ivoire ( ASPCF-CI), a pour objectif selon son président Raymond Kouakou, de former et encadrer ses membres dans l’exercice des métiers de la comptabilité et de la finance.
Elle vise également la promotion et la valorisation des métiers de la comptabilité.
LS/APA