Marrakech - Le crédit agricole représente une faible part des crédits en Afrique, a relevé, vendredi, à Marrakech, Anne-Sophie Kervella, chargée de mission au sein de l’Agence française de développement (AFD) lors d’un panel sur le financement de l’adaptation de l’agriculture en Afrique au stand de l’initiative pour l’Adaptation de l’Agriculture en Afrique (Triple AAA), à l’espace « Innovations », à la Zone verte de la COP22.
Cette faible part des crédits relève d’une « inadéquation entre l’offre et la demande de crédit agricole », a déclaré Anne-Sophie Kervella, expliquant que les risques spécifiques au secteur agricole (aléas climatiques, volatilité des prix, risques liés à la commercialisation des produits, etc.) sont plus imprévisibles que d’autres secteurs.
Prenant part à ce panel, M. Mustapha Chehhar, directeur du pôle vert du Crédit Agricole du Maroc, a quant à lui déploré que « dans certaines régions, il y a une réelle résistance au crédit ».
A cet effet l’expérience de Tamwil Al Fellah a été mise en relief. Il s’agit d’un produit lancé en 2010 par Crédit Agricole du Maroc pour accompagner les petits agriculteurs n’ayant pas d’accès au financement bancaire traditionnel.
A ce jour, 1,54 milliard de dirhams, soit 154 millions de dollars, ont été financés via Tamwil Al Fellah. Dans le détail, 6 000 projets en irrigation, 3 000 dans le pompage solaire et 11 000 projets de plantation ont trouvé financement auprès de ce mécanisme.
100 projets ont été financés dans le cadre du Plant Maroc Vert et plus de 68 000 agriculteurs financés sont installés dans des zones marginales. A terme, l’objectif est de financer 250 000 petits agriculteurs, pour un encours de 3,3 milliards de dirhams.au cours desquels l’expérience de Tamwil Al Fellah avec l’initiative AAA a été mise en exergue.
« Tamwil Al Fellah est un modèle innovant de financement qui peut être dupliqué en Afrique, car il répond aux problématiques spécifiques de l’adaptation de l’agriculture du continent », a précisé Abdelali Regag, le directeur général de Tamwil Al Fellah.
ask
Cette faible part des crédits relève d’une « inadéquation entre l’offre et la demande de crédit agricole », a déclaré Anne-Sophie Kervella, expliquant que les risques spécifiques au secteur agricole (aléas climatiques, volatilité des prix, risques liés à la commercialisation des produits, etc.) sont plus imprévisibles que d’autres secteurs.
Prenant part à ce panel, M. Mustapha Chehhar, directeur du pôle vert du Crédit Agricole du Maroc, a quant à lui déploré que « dans certaines régions, il y a une réelle résistance au crédit ».
A cet effet l’expérience de Tamwil Al Fellah a été mise en relief. Il s’agit d’un produit lancé en 2010 par Crédit Agricole du Maroc pour accompagner les petits agriculteurs n’ayant pas d’accès au financement bancaire traditionnel.
A ce jour, 1,54 milliard de dirhams, soit 154 millions de dollars, ont été financés via Tamwil Al Fellah. Dans le détail, 6 000 projets en irrigation, 3 000 dans le pompage solaire et 11 000 projets de plantation ont trouvé financement auprès de ce mécanisme.
100 projets ont été financés dans le cadre du Plant Maroc Vert et plus de 68 000 agriculteurs financés sont installés dans des zones marginales. A terme, l’objectif est de financer 250 000 petits agriculteurs, pour un encours de 3,3 milliards de dirhams.au cours desquels l’expérience de Tamwil Al Fellah avec l’initiative AAA a été mise en exergue.
« Tamwil Al Fellah est un modèle innovant de financement qui peut être dupliqué en Afrique, car il répond aux problématiques spécifiques de l’adaptation de l’agriculture du continent », a précisé Abdelali Regag, le directeur général de Tamwil Al Fellah.
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