Le ministre ivoirien de la Fonction publique, Pascal Abinan a annoncé mercredi à Abidjan la suppression du poste de journalier dont l’intégration en tant que fonctionnaire a été revendiquée du 8 au 10 novembre lors de la grève de la Plateforme des organisations des professionnelles du secteur public, après une rencontre avec celle-ci.
" Il faut éviter cette fonction publique à double visage où d’autres sont fonctionnaires et d’autres sont des journaliers " a affirmé M. Abinan précisant que lorsque ces derniers seront "intégrés", " l’ administration ne va plus recruter de journaliers ".
Sur la question de la retraite, autre sujet de revendication, le ministre a indiqué qu’un forum se tiendra pour " débattre de tous les problèmes qui concernent ce point très sensible " ajoutant : des "solutions peuvent être trouvées si nous travaillons dans le sens du dialogue".
Les syndicalistes de la plateforme ont assuré, quant à eux, leur disposition à faire des "concessions", disant avoir "toujours souhaité discuter " et non "paralyser" l’administration.
Selon eux, ils pourraient " surprendre l’Etat sur ce qu’il pense être une rigidité de (leur) part " en précisant qu’il y a des points qui ne sont pas discutables.
"Depuis un moment le front social est en ébullition et il fallait qu’on se rencontre pour échanger", a déclaré Pascal Abinan situant le contexte de la rencontre.
Du 8 au 10 novembre, la plateforme des organisations professionnelles du secteur public a initié une grève de trois jours" pour réclamer entre autres le paiement des arriérés et le déblocage des salaires, la bonification de l'indice salariale, le retrait du décret portant abattement des pensions de retraite".
MIR
" Il faut éviter cette fonction publique à double visage où d’autres sont fonctionnaires et d’autres sont des journaliers " a affirmé M. Abinan précisant que lorsque ces derniers seront "intégrés", " l’ administration ne va plus recruter de journaliers ".
Sur la question de la retraite, autre sujet de revendication, le ministre a indiqué qu’un forum se tiendra pour " débattre de tous les problèmes qui concernent ce point très sensible " ajoutant : des "solutions peuvent être trouvées si nous travaillons dans le sens du dialogue".
Les syndicalistes de la plateforme ont assuré, quant à eux, leur disposition à faire des "concessions", disant avoir "toujours souhaité discuter " et non "paralyser" l’administration.
Selon eux, ils pourraient " surprendre l’Etat sur ce qu’il pense être une rigidité de (leur) part " en précisant qu’il y a des points qui ne sont pas discutables.
"Depuis un moment le front social est en ébullition et il fallait qu’on se rencontre pour échanger", a déclaré Pascal Abinan situant le contexte de la rencontre.
Du 8 au 10 novembre, la plateforme des organisations professionnelles du secteur public a initié une grève de trois jours" pour réclamer entre autres le paiement des arriérés et le déblocage des salaires, la bonification de l'indice salariale, le retrait du décret portant abattement des pensions de retraite".
MIR